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    Martha Marcy May Marlene
    Note moyenne
    3,5
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    252 critiques spectateurs

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    thalidae77
    thalidae77

    43 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2012
    Un film bien étrange que cet essaie de Sean Durkin. J'en garde d'ailleurs un avis bien mitigé, entre intérêt du scénario et incompréhension de la fin... Le début commence bien avec la présentation de jeunes paumés qui tente de trouver un semblant d'existence dans une secte, où l'autarcie et l'amour de chacun fondent les bases. Martha - interprétée avec brio par Elizabeth Olsen [qui semble se diriger vers une carrière cinématographique bien plus intéressante que ses soeurs jumelles] fuit cette secte pour se réfugier chez sa soeur. Celle-ci l'accueille avec plaisir et inquiétude car elle s'aperçoit bien vite que quelque chose cloche chez sa frangine. Et c'est à ce moment que le scénario prend l'eau. On revit certains moments terribles qu'a vécu Martha [viol, meurtre], on plonge avec elle dans la paranoïa mais rien de plus... Peu de sentiments, peu d'explications, une fin sans queue ni tête... Franchement on en ressort un peu déçu...
    badgone88
    badgone88

    53 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2012
    Une des premières pépites indépendantes de 2012. Martha Marcy May Marlene, sous son air humble et simpliste qui a l'air de ne pas y toucher, emporte tout sur son passage et nous envoûte à chaque instant par son rythme assez lent, par ses sons, ses images, ses dialogues.

    La réussite du film est due en grande partie à la performance incroyable de la petite soeur Olsen qui crève l'écran. Elle tente de se reconstruire auprès de sa famille, mais les traumatismes sont bien trop profonds et laissent place à certaines scènes qui glacent le sang. On est admiratif, on contemple, on se tait. Et on a peur pour notre héroïne.

    N'oublions pas le gros travail effectué sur la mise en scène et surtout le montage, qui d'une image à l'autre nous permet d'effectuer des allers-retours entre présent et passé sans même qu'on s'en rende compte.

    Une ambiance pesante pour un film passionnant. Et une fin qui finit de nous achever. A découvrir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2012
    Excellent film qui nous montre bien l'emprise mental d'une secte sur un humain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juin 2012
    j'adore tous ces abrutis qui écrivent comme critique le synopsis du film, plus une vraie fiche technique sur le réalisateur, le comédien. Cela rapporte quelque chose des copiés collés ? On a un DVD après 50 critiques de ce style ? Concernant ce film, et bien, cela parle de paumés qui forniquent. Bien interprété mais à voir chez soi plutot qu'au cinéma en cas d'érection soudaine. MDR
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 juin 2012
    Je trouve que peu de films traitent des sectes. Sean Durkin choisi de le faire et pas n'importe comment avec ce 1er long-métrage appartenant au cinéma indépendant américain.

    J'aime assez cette aspect du cinéma qui consiste à "ouvrir une fenêtre" pour apercevoir une histoire qui n'a pas forcément de début ni de fin.

    Pour terminer, Elizabeth Olsen surprend par son interprétation assez soignée et juste.

    Que de révélation donc, réalisateur et actrice à suivre...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 juin 2012
    film stupide pourquoi je les regarder ?surement parce que l’actrice est souvent nue
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2012
    Pas terrible. " Martha Marcy May Marlène " (piouf, j'en reviens pas d'être encore vivant après avoir réussi à écrire le titre de ce film) fait parti de ces films qui choisissent un sujet très intéressant pour ne pas en parler vraiment. Les acteurs sont bons, ils incarnent leurs personnages à la perfection mais il ne se passe jamais rien. On ne fait que contempler les acteurs tantôt pensifs, tantôt torturés ou en proie à des maux qui ne sont pas portés à l'écran. Le réalisateur se contente de contempler ses acteurs sous toutes les coutures et à la longue, ça devient agaçant. Le sujet du film est torché, il ne nous montre pas pourquoi ni même comment Martha se laisse embricader et les scènes qui tentent quelque chose restent vides, desespérement vides...
    JeremGar
    JeremGar

    97 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2012
    "Martha Marcy May Marlene" mérite grandement toutes ces critiques positives. En effet, cette réalisation est vraiment excellente. Ce film nous sort de notre ordinaire tout en se basant sur une tranche de vie bien précise. On prend la vie du personnage principal en cours en ne sachant rien de son passé et on la laisse en ne sachant rien de son futur. Il y a comme une angoisse permanente tout au long du film qui scotche littéralement le téléspectateur au fond de son canapé durant cette heure passée de quarante minutes. Sans être long, l'action est quasi-absente mais cette atmosphère est si pesante que l'ennui n'existe pas. Félicitations à Sean Durkin qui signe là une pure merveille pour son premier long-métrage et un grand bravo à Elizabeth Olsen qui a su interprété son rôle justement, sans surjouer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2012
    4 étoiles pour cette belle surprise !
    D'un point de vue pictural, c'est très propre (Gus Van Sant, Lars Von Trier ...). C'est pas filmé avec les pieds. Cette beauté de la réalisation, mettant en valeur celle de la comédienne principale, également une belle découverte contraste avec le côté malsain du film.
    Ce film n'est pas un film sur les sectes, comme on pourrait le croire, c'est un film sur le bonheur. Sur l'aspiration au bonheur et sa fragilité. Sur les certitudes et les doutes.
    Le film place le personnage principal qui fuit une communauté autonome dont la dynamique sectaire à tourné au drame entre deux mondes, entre deux folies.
    Il y a ce qui peut apparaître comme sa propre folie, et il y a la folie du couple, la "folie à deux", et la folie collective, la folie de la secte, et celle de la société dans laquelle elle vit. spoiler: Elle est accueillie par sa sœur
    qui vit un bonheur précaire avec son mari. Leurs certitudes s'ébranlent quand elle entre dans leur vie. La sœur se demande ce qu'elle aurait pu faire, très sure que son mode de vie et le seul, l'unique, le bon mode de vie. C'est un film sur le mode de vie qui remet en cause un modèle normatif, le modèle américain, accepté et commun, uniforme. On le voit quand le mari ne supporte pas que Martha remette en cause son mode de vie et ses certitudes, alors qu'ils boivent du vin dans des verres aux pieds très prétentieux, ou quand spoiler: la sœur refuse que Martha se baigne nue dans le lac
    . Ils sont soucieux du regard des autres. Les enfants, ce n'est qu'un pretexte, on le voit quand ils organisent une fête et que Martha se met en colère suite à une hallucination. Si la sœur semble concernée par ses problèmes, on voit bien que le mari s'inquiète surtout que sa fête soit réussie, et sa réputation préservée. La folie normative, la normopathie est confrontée à un idéal qui s'écroule dans le retranchement, la prostration sectaire et communautaire. Un film très noir qui ne donne pas de solution, comme le laisse présager la fin. spoiler: Alors qu'on emmène Martha à l'asile de fou, vers une autre folie, une voiture les suit
    , les ennuis ne sont pas terminés ...

    Il faudra suivre ce jeune réalisateur qui n'en est pas à son premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Quelques éléments manquent de profondeur, mais sinon, agréablement surpris. L'actrice principale tient le rôle d'une force affolante, on la suis avec beaucoup d'angoisse dans ce difficile retour à la réalité de la vie de tous les jours chez une famille "normale".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Une petite nouveauté dans le monde du 7ème art, pas encore très connu mais qui ne saurait l'être bientôt! L'histoire nous présente un sujet pas encore beaucoup traité au cinéma, les sectes; et ici, son après, ses conséquences. Entre hallucinations et réalité, nous découvrons l'horreur que Martha a subi pendant des années... On peut seulement lui regretter une fin quelque peu bâclée..
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    187 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2012
    Film indépendant étrange et énigmatique porté par une excellente comédienne. Le processus terrible et diabolique de la secte est vraiment bien retranscrit dans ce "drame" psychologique. J'utilise les guillemets car je m'attendai plus à un thriller et fut déçu en ce sens. Le rythme et la progression de l'intrigue en subissent les conséquences.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Que de talents... devant ou derrière la caméra, on profite pleinement de tous les instants du film. Sean Durkin parvient à nous déstabiliser par l'enchainement de ses séquences et nous plonge au coeur de ce groupe pour une montée en puissance progressive et angoissante qui nous laisse toujours tendu.
    floflo2204
    floflo2204

    86 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Martha Marcy May Marlene est sans conteste la révélation de ce début d'année. Un film rempli de qualités comptant notamment des acteurs et des actrices exceptionnelles, on retiendra les prestations de Elizabeth Olsen et de John Hawkes qui nous font découvrir ce film avec beaucoup de beauté. Par ailleurs les décors sont splendides tout comme la musique qui vont vous faire voyager jusqu'au bout du long-métrage en mêlant la tristesse, le suspens et aussi le rire. Le scénario extrêmement original ne nous lâche pas une seule seconde et en tant que spectateur on reste accroché aux lèvres de chaque personnage en attendant chaque réplique avec un intérêt certain. Toute l'histoire qui se déroule devant nous possède une ambiance particulière dans laquelle on est immédiatement plongée et qui nous laisse seulement à la dernière seconde du générique de fin. Sean Durkin nous démontre ici ses talents de réalisateur avec une oeuvre merveilleusement bien filmée, on peut également rajouter toutes les photographies présentes dans le film qui nous enchante et qui à chaque fois sont réalisées avec beaucoup de grâce. Sean Durkin nous livre ici sa deuxième oeuvre Martha Marcy May Marlene qui se trouve être un chef-d'oeuvre qui restera dans les mémoires de tous ceux qui l'ont vu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2012
    Le premier long métrage de Sean Durkin, Martha Marcy May Marlene, promet un avenir de cinéaste indépendant sulfureux. Le choix du sujet, l’écriture du scénario (par Sean Durkin lui même), le choix de l’actrice principale (belle performance de E.Olsen) et la mise en scène sont tous réussis.

    Martha Marcy May Marlene raconte l’histoire d’une jeune fille qui ne trouve plus sa place dans la société et décide de tenter l’expérience de la l’auto-suffisance avec une bande de vieux hippies menés par le séduisant Patrick (John Hawkes). Peu à peu cette expérience sympathique qui semble réclamer la liberté enferme l’héroïne dans une routine infernale. Un Patrick qui par son emprise intègre un à un ses adeptes dans sa “famille” à la Manson. Martha décide de quitter l’aventure. Elle fuit chez sa sœur, bourgeoise attentionnée. Mais pour Martha il est difficile de revenir à la routine.

    Dans sa “famille” toute intimité a été brisée sous prétexte de liberté. Martha a partagé ses vêtements, sa nourriture, son corps, sa vie avec tous les autres membres. Le gourou fait en sorte d’éliminer tous sentiments de propriété jusqu’à perdre sa propre identité. Martha doit être dans, et uniquement pour, le collectif. Le fonctionnement d’une secte semble être très bien montré dans ce film. Avec un charme et une douceur apparente le monstre parvient à entraîner un peuple dans ses délires. Plus les délires sont fous, horribles, plus les adeptes deviennent fragiles et donc accros. C’est une drogue car quitter la secte signifie quitter un rêve que l’on s’était construit. C’est admettre une erreur, c’est quitter la nouvelle essence qu’on s’était créée.

    Sean Durkin grâce à l’organisation de son scénario ne lasse jamais les spectateurs et parvient à capter son attention autant dans les flash back que dans le temps de réhabilitation de Martha chez sa soeur. Les flash back ici ne servent pas simplement à montrer ce qui s’est passé mais expliquent que Martha est possédée. Qu’à chaque fois qu’elle pense aux deux années dans la secte elle les revit.
    Martha qui était devenue Marcy dans la secte n’arrive plus à redevenir simplement Martha.
    Il apparaît évident que jamais cette fille n’a été ordinaire, qu’elle a toujours cherché à exister en dehors du système. Le retour à la réalité n’en est que plus dur car avec se famille elle partageait certains idéaux que désormais elle ne peut plus retrouver.

    L’image souvent floue et brumeuse de Sean Durkin nous permet de nous enfermer dans le monde de son personnage et de ressentir la violence de son expérience. La caméra est toujours bien maîtrisée mais souvent une sensation de gouffre vient s’emparer du spectateur. Martha s’écroulera à plusieurs reprises pour laisser sortir tout ce que son corps tente de recéler. La liberté n’a pu s’exprimer par la nudité, même au contraire, la nudité a tué avec son intimité sa liberté. Le message de Sean Durkin semble dire que la liberté est dans l’esprit. Chez Martha les rôles se sont inversés : elle a libéré le corps en enfermant l’esprit. La folie la guette parce qu’elle ne peut retrouver l’unité entre ces deux entités. Le réalisateur, humble, laissera au spectateur choisir deux voix, sans beaucoup d’espoir…
    Martha n’a plus de famille, plus d’intimité, plus de rêves, elle a perdu sa liberté croyant l’atteindre.
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