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    Martha Marcy May Marlene
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    3,5
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    252 critiques spectateurs

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    tilo83
    tilo83

    23 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Se laisser regarder mais on est loin d un chef d oeuvre.
    La fin m'a laissé sur ma faim, j aurai voulu connaître la suite, preuve que j étais pris part à l histoire malgré un scénario très pauvre.
    Camille L
    Camille L

    8 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2013
    C'est un film que je conseille vivement pour le regard qu'il apporte sur le piège de la secte. La manière dont le film est tourné pourrait en rebuter plus d'un mais je trouve que c'est au contraire ce qui en fait toute sa force. Le spectateur est comme ignoré tout au long du film, comme si le film n'était pas tourné pour lui mais qu'il observait les scènes au travers d'un trou de serrure ce qui rend l'histoire très naturelle et dénuée de moments trop excessifs. Les scènes entrecoupées entre les moments « présents » et les flash back permettent en subtilité d'en arriver à l'élément clef du film : spoiler: l'incapacité du personnage à expliquer à sa sœur comment elle est entrée dans une secte car elle n'arrive pas à le concevoir elle même
    . Le plus de ce film étant pour moi le fait qu'il ne cherche pas à en faire trop ce qui permet vraiment d'ouvrir les yeux concernant la représentation que l'on se fait d'une secte via les médias et la réalité qui peut être bien plus proche de tout un chacun.
    kesh
    kesh

    3 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2013
    Envoûtant, dérangeant, fort et malsain. On se demande où ça va, et finalement on se retrouve aussi paumé que cette jeune fille, brillamment interprétée par l'incroyable Elizabeth Olsen.
    Une oeuvre à part.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2013
    Martha Marcy May Marlene... Derrière cette énumération énigmatique se cache en fait les multiples prénoms d'une jeune femme à la dérive et qui a trouvé refuge, afin d'échapper à la société et à ses propres échecs, dans une ferme collective faisant office de secte et tenue par un gourou charismatique et à l'éthique de vie douteuse. Néanmoins, l'héroïne décide du jour au lendemain de s'enfuir et de renouer contact avec sa sœur aînée. Le film de Sean Durkin, loin de de s'afficher ouvertement comme un pamphlet contre le sectarisme (bien que la lecture en exergue du long métrage soit clairement critique), privilégie une approche douce et neutre vis-à-vis de cette jeune femme torturée, pleine de doutes, incapable de tirer une croix sur son ancienne vie qu'elle fût paradoxalement incapable de supporter plus longtemps (interprétation incroyable de justesse de la part d'Elizabeth Olsen qui implique qu'elle doit être suivie de près). Il en résulte une mélancolie planante tout au long du film cohabitant avec une tension sourde imputable aux hallucinations de l'héroïne qui se trouve dans l'incapacité de se réinsérer dans une vie sociale ordinaire à cause du fonctionnement destructeur de la secte qui lui a fait perdre pied avec la réalité : incompréhension vis-à-vis de l'intimité, de la logique de réussite ou de carrière... Cette marginalisation due à sa vie dans cette ferme provoque l'impossibilité pour ses proches à saisir ses difficultés et donc à l'aider. D'où l'entame d'un cercle vicieux pour l'héroïne, livrée à elle-même et qui voit ses démons passés resurgir. Sean Durkin a opté judicieusement pour un traitement épuré, laissant une grande part à la sensibilité, aux émotions et à la suggestion. En effet, l'atmosphère, déjà empreinte de mystère (ce dernier étant renforcé par une juxtaposition de scènes du passé et du présent de la jeune femme retardant ainsi le déroulement du récit), devient glaçante quand on s'aperçoit de l'incroyable degré de violence interne sévissant au sein de la société, violence jamais ouvertement exprimée. Ainsi, ce Martha Marcy May Marlene intrigue, émeut, glace et témoigne d'une rare sensibilité malgré le fait qu'il s'avère parfois hermétique et que la fin du film laisse le spectateur sur sa faim (même si elle reste cohérente si on y regarde de plus près avec l'esprit du film).
    Outburst
    Outburst

    129 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2013
    La meilleure façon de commencer cette critique, c’est de vous dire de retenir le nom de Sean Durkin. Car oui, avec son premier coup d’essai au cinéma signé Martha Marcy May Marlene, il démontre, en l’espace d’une heure quarante, qu’il peut s’inscrire avec grande fierté dans la catégorie des jeunes réalisateurs les plus prometteurs du moment! D’ailleurs, il est assez drôle, car c’est un fait rare, de faire remarquer que toute l’ambiance, la subtilité, et le charme du film, sont parfaitement retranscrits dans son affiche, absolument sublime. Ce qui emmène donc sur le premier point du film qui marque, son esthétique. A la fois glaciale, malsaine, mais aussi chaude et rassurante. Un doux mélange de ces deux aspects, qui finit par donner au film ce côté dérangeant assez particulier, mais terriblement accrocheur et passionnant si on se laisse charmer. L’histoire, quant à elle, prend la forme d’un double huis clos mis en scène avec une efficacité redoutable, l’un étant un événement passé se mêlant judicieusement à l’autre, événement présent, par le biais de flashbacks toujours pertinents, et en raccord avec le ressenti ou l’état d’esprit du personnage principal. C’est ce qui fait toute la force et la réussite du film, et qui lui permet par la même occasion de faire oublier son rythme assez lent, et de ne souffrir d’aucune longueur, ou en tout cas d’aucune longueur gênante qui viendrait en briser l’immersion. Le film reste très minimaliste dans sa mise en scène, mais offre avec une intelligence d’écriture rare au niveau du scénario, une histoire percutante, touchante, et intrigante jusqu’à sa toute dernière scène, qui aura le don d’en déstabiliser plus d’un par son côté inachevé terriblement osé, mais qui révèle à cet instant précis avec quel génie le film a réussi à transmettre, sans même que cela soit perceptible, toutes les émotions et les angoisses de son personnage central. Si Martha Marcy May Marlene marque les premiers pas de cinéaste de son réalisateur, on le retiendra surtout pour les premiers pas en tant qu’actrice d’Elizabeth Olsen, sœur cadette des célèbres jumelles du même nom, qui apparaît pour la toute première fois à l’écran. Et autant dire que personne ne s’attendait à ce qu’elle livre une prestation aussi saisissante et mémorable. On s’attache à elle dès les premiers instants où elle apparaît à l’écran, et reste du début à la fin le personnage le plus intéressant et captivant au vu de tout le mystère et de la complexité qui l’entourent, mais aussi de la crédibilité de celui-ci. Car s’il est vrai qu’à la base le personnage de Martha est superbement bien écrit, il devient rapidement une évidence qu’il n’aurait jamais pris une telle ampleur, et n’aurait jamais offert une telle force émotionnelle, sans la prestation de la jeune Olsen, accompagnée par une Sarah Paulson (American Horror Story) étonnante et touchante dans le rôle de la sœur désemparée de Martha. En conclusion: Premier film et premier chef d’oeuvre pour Sean Durkin. Mais encore plus que ça, Martha Marcy May Marlene se présente même comme l’un des meilleurs films de l’année 2012, quoi qu’il ne serait même pas exagéré d’en parler comme LE meilleur film. Une pépite du cinéma américain indépendant, minimaliste dans sa mise en scène, mais immensément riche dans son propos et dans le traitement de son personnage principal, campé par une Elizabeth Olsen qui est tombée sur le meilleur premier rôle qu’une jeune actrice puisse espérer pour lancer sa carrière, et qui dévoile tout son génie, à coup de grands frissons, dans son tout dernier plan, mémorable. Un film définitivement incontournable.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    "Martha Marcy May Marlene" est avant tout un film intéressant par son atmosphère angoissante et l'interprétation générale impeccable. Et si de grands moments de mise en scène sont proposés, de même que le travail sur l'image est sublime, il est dommage que la psychologie des personnages ne soit pas assez fouillée. Ce dernier aspect est de moins en moins exploité, au fur et à mesure que le film avance. Au lieu de cela, Sean Durkin se tourne vers une mise en scène plus radicale. Ce parti pris est intéressant, mais le film à tendance à perdre en intensité.
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Se faire une idée de la manipulation mentale subie dans une secte…
    … et la difficulté à s’en défaire. Comment retrouver sa véritable identité ?
    La justesse de l’ interprétation de Elizabeth Olsen (oui oui la sœurs des jumelles)
    Sentir monter l’angoisse et l’anxiété crescendo
    Petit bémol sur la fin qui laisse sur sa faim
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Comment rendre originale et pertinente une réflexion sur l’embrigadement d’une jeune fille dans une secte ? Réponse : en alternant subtilement par le montage des séquences passées, en apparence anodines mais dont l’angoisse sourd à chaque image et d’autres explicitement traumatisantes. Mélanger les avec celles, au présent où l’héroïne tente de se reconstruire auprès de sa sœur. Vous obtiendrez alors des décalages terrifiants et cinématographiquement très pertinents sur la lobotomie que les sectes pratiquent sur ses adeptes. Le tout est brillamment interprété : chapeau bas Miss Elizabeth Olsen, très bien écrit et réalisé par un inconnu inspiré, Sean Durkin, dont c’est le premier film. Une œuvre qui vous marquera la rétine longtemps après l’avoir vue. Et un réalisateur talentueux à suivre, un !
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2013
    La violence de l'histoire de Martha Marcy May Marlene est à chaque plan et pourtant nous l'apprenons au fur et à mesure des images, Elizabeth Olsen porte constamment les stigmates d'une douleur intense qu'on devine mais qui nous est dévoilée au compte-gouttes, par un va-et-vient "naturel"de scènes entre passé et présent sans rupture narrative. Bravo pour la mise en scène qui dévoile efficacement l'histoire tragique de Martha, les plans larges et parfois statiques en disent long, la lumière est splendide. Et que dire d'Elizabeth Olsen, écorchée vive, qui électrise l'écran par son naturel et son côté imprévisible. Je regrette quelques longueurs et la dernière scène qui me laisse "au bord de la route".
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Un film à l'ambiance pesante plutôt bien réalisé qui tient surtout sur les épaules de l'héroïne mais qui mérite assurément qu'on s'y attarde!!
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Ce film a l'apparence d'un coup d'essai. Pour le cinéaste (Sean Durkin) qui réalise ici son premier long métrage, et pour l'actrice (Elizabeth Olsen) qui obtient son deuxième rôle principal. Elle incarne Martha, une jeune femme qui s'est enfuie de la communauté où elle vivait depuis deux ans, pour rejoindre sa sœur Lucy et son mari. Traumatisée par ce qu'elle a vécu, des souvenirs refont surface et vont la perturber sans relâche. De nombreux thèmes existentiels sont exposés dans Martha Marcy May Marlene. La quête d'identité avant tout, qui est clairement marquée par le titre. Sommes-nous finalement un ou multiple vis à vis d'autrui ? L'opposition entre cette secte et la vie « civilisée » est elle aussi mise en évidence. Alors que Martha fuit la première, elle n'arrive pas à s'habituer à la seconde, trop contraignante à ses yeux. Quant à la mise en scène, elle est au service de la psychologie de la jeune femme. Le montage, très bien utilisé, sert à mélanger passé (ou rêves) et présent pour s'identifier le plus possible au personnage perdu et déboussolé. La caméra nous fait perdre nos repères car ses mouvements sont liés à la subjectivité de Martha. De plus, les multiples plans-séquences évitent au réalisateur de se servir des artifices du montage, dans le but d'être dans une constante recherche de vérité. Ce récit n'évite pas des longueurs qui nous feront peut-être décrocher à certains moments, malgré une musique lancinante donnant au film une ambiance particulière, ainsi qu'une lumière splendide. Enfin, du haut de ses 23 ans, Elizabeth Olsen arrive à tenir le film sur ses épaules en jouant avec une crédibilité déconcertante, lui promettant un bel avenir cinématographique. Félicitation pour cette première, une très belle réussite.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    772 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2013
    La superbe interprétation d’Elizabeth Olsen (c’est la petite sœur de Mary-Kate et Ashley Olsen) est sans doute une des plus grandes qualités de ce film américain possédant en plus un sujet assez fort qui est très bien retranscrit à l’écran. En effet, il y est question ici d’une jeune femme qui venant vivre chez sa sœur reste traumatisée après avoir vécue dans une secte. L’ensemble a le mérite de provoquer un certain malaise chez le spectateur (on notera d’ailleurs quelques séquences dérangeantes destinés à un public averti) et se trouve être bien surprenant de la part de Jean Durkin qui réalise pour l’occasion son tout premier long-métrage. Une très belle surprise pour ce film dont je n’attendais pas forcément grand-chose au départ.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2013
    Martha réapparaît chez sa soeur après deux ans d'absence inexpliquée. L' étrange comportement de Martha soulève l'inquiétude.

    Un film étrange. Éthéré et provocant comme son héroïne, ce thriller psychologique ne nous mène pas bien loin mais n'en est pour autant pas désagréable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mai 2013
    Plonger dans l'univers de l'après secte, Martha May Marcy Marley essaye avec parfois un manque de volonté de nous montrer cette dur épreuve qu'est de sortir d'une autarcie quasi totale. Martha jeune belle femme, décide un jour de rejoindre une secte après la mort de sa mère et apprend à vivre dans une communauté ou les règles sont nombreuses à respectées. Début parfois difficile pour une jeune femme, et pour tant d'autres. Ce film, qui aurait du parfois l'approfondir d'avantage nous montre la vie dans cette sorte de famille ou les filles sont violés par leur "chef" sans pouvoir rien dire. C'est vrai, il les logent, les nourrirent, leurs apprend un tas de choses, mais à quel prix ? Le prix de la liberté et de tant d'autres choses. Finissant par partir, elle appelle sa grande sœur qu'elle n'a pas vu depuis de nombreuse années et va vivre chez elle et son époux. Très vite ils vont tout deux se rendre compte que rien n'est comme avant et que quelque chose à détruit sa petite sœur à jamais. Mais quoi ? Martha May Marcy Marlène, c'est tout d'abord un long nom mais c'est aussi un bon film qui a le mérite de traiter un sujet assez tabou et très dur à exploiter. Il manque un petit quelque chose qui aurait fait de ce film un chef d'œuvre du genre, mais l'on s'en contente rapidement. Porte par la prodigieuse Elisabeth Olsen, une jeune actrice bourrée de talent qui joue incroyablement bien le rôle de cette jeune fille dont toutes les illusion sont partie en fumés. Réalisation correcte, assez banal, mais pas mauvaise. B.O peut existante. Film dit indépendant qui vaut le détour, car il est vrai que vous n'en détournerez
    pas les yeux. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Ce film dont on n’a pas beaucoup entendu parler est d’une écriture toute en retenue, mais d’une grande intelligence dramatique. Outre un constat de fait, ce thriller intimiste traite de notre recherche d’identité, de la notion d’appartenance à une communauté et de notre positionnement personnel dans une société ultra capitaliste.
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