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    Martha Marcy May Marlene
    Note moyenne
    3,5
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    252 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Un sujet trop peu et trop mal abordé en général et une actrice qui gagne à être connue pour un film à l'atmosphère oppressante et à la violence incidieuse. Maîtrisé de bout en bout, on en sort tendu et un peu perdu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Très bonne surprise de ce début d'année après quelques semaines catastrophiques. Naissance d'une actrice hypnotisante dans un film subtile au montage habile. On navigue aisément entre passé et présent et les deux périodes sont aussi réussies l'une que l'autre. Le film vous cueille immédiatement et fascine, vous fait peur comme il vous émeut. Belle recherche de plans esthétiques dans une époque où seule l'histoire compte. A voir et revoir.
    selenie
    selenie

    6 392 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    La jeune soeur Olsen porte sur ses épaules un film ambitieux. Une jeune femme s'échappe d'une secte après deux ans et retrouve sa soeur... Une ambiance envoutante, presque sereine se dégage du film où on suit en parallèle les moments forts de ses deux ans de "calvaire" et son réapprentissage au monde extérieur via sa soeur et mari. Le scénario est intéressant et le montage met parfaitemet en valeur tous les tenants et aboutissants. Cependant Marcy May est va mal et semble avoir vécu un véritable calvaire ; c'est bien là le problème... C'est clair qu'il s'agit d'une secte mais on voit surtout des gens gentil et affectueux qui vive avec la nature, bref la violence est avant tout psychologique (aucune violence physique-le viol est accepté et vit "heureuse" la plupart du temps). Il faut attendre un évènement en dehors de la secte pour voir un tournant. Il aurait sans doute fallu que le calvaire soit plus probant pour nous émouvoir et être touché par les fêlures de l'âme. C'est dommage... Cependant le film est surperbement mis en image et Elizabeth Olsen est clairement plus talentueuse que ses soeurs. Un poil plus d'émotion et de violence aurait été une bonne chose. Une description de la secte qui interpelle mais qui ne fait pas assez froid dans le dos. La fin est beaucoup trop brusque. Un bon film mais sans aucun doute un peu surestimé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Une seule vraie révélation : Elizabeth Olsen, lumineuse ! Le reste = un mélange de parano, de clichés sur les sectes, d'atmosphère malsaine, d'embrouilles encéphales, d'une certaine violence gratuite, un gourou trop beau pour être vrai, pour un film indé bobo branchouille… et une fin (ou la non-fin?)… peut-être pour un "Martha 2, 3, 4 ???"
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2012
    Film prenant, troublant, très bien joué. On sort de la salle encore imprégné de cette gravité.
    A aller voir si on a un goût prononcé pour les films dramatiques.
    Julien D
    Julien D

    1 219 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Ce premier film du réalisateur Sean Durkin est basé sur la narration parallèle des histoires de l’endoctrinement d’une jeune fille dans une secte libertine et celle de son retour dans un cocon familial très conventionnel. La narration juxtaposée de ces deux périodes de la vie de cette adolescente en quête d’affection permet d’interroger le spectateur sur les problèmes d’adaptation liés à un tel changement de modes de vie et sur les artifices de chacune des deux. D’une manipulation se voulant spirituel à un cloisonnement matérialiste, la pauvre Martha, ainsi que le public pris sous son charme, en viennent à perdre tous ses repères, depuis les notions de bien et mal jusqu’aux notions même de vie en société. Ce drame psychologique s’appuyant avant tout sur la beauté envoutante de ses images pleines de lumières et sur le jeu plein de vie de la ravissante Elisabeth Olsen, laisse derrière lui un profond sentiment de paranoïa et d’ambigüité morale insalubre.
    Requiemovies
    Requiemovies

    212 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Premières fois. « Martha, Marcy May, Marlene » marque en effet les débuts d’artistes, devant et derrière la caméra. Devant la jeune et époustouflante, Elizabeth Olsen, derrière Sean Durkin, pur réalisateur du cinéma indépendant US, émergeant à Sundance. Jusqu’ici, tout reste classique. Seulement le film de Durkin va bien au-delà des espérances habituelles et révèle un vrai talent. Nous rappelant presque, dans une autre génétique, le Shotgun Stories Jeff Nichols en 2007. Le tout étant plutôt de bonne augure.
    Par la thématique principale de son film, les dommages collatéraux des sectes, le réalisateur ne choisit pas la facilité. Sujet pouvant facilement basculer dans l’outrance et les clichés. A l’inverse, il réussit à démontrer l’impact, plus interne qu’externe, que ce genre de manipulations peut imputer à l’être humain. Ancrée dans une ruralité hippie tendance folk, la communauté (secte) décrite par Sean Durkin s’inscrit avec propos dans une démonstration plus que dénonciation.
    Exemple même, l’utilisation du flashback avec un certain savoir faire, Martha, Marcy May, Marlene, est la parfaite démonstration de ce qu’on peut faire quand on sait répéter cet exercice de style. Jamais redondant dans l’effet, toujours utile et intégrant fond et forme.
    Durkin, n’aime pas la facilité, il utilise chaque flashback par un pont de mise en scène entre un raccord des évènements passés et présents. Outre lui offrir une fluidité de mise en scène cela lui permet d’inscrire le fond qu’il tend à d’écrire ; montrer comment, même après « le départ », la secte garde dans un même parallèle, un impact dans le présent.
    Réalité, souvenirs et imagination sont alors confondus dans un même espace temporel, ce qui appuie et désigne avec subtilité la démonstration que le réalisateur tente d’apporter aux dommages que les sectes peuvent engendrer. Ce simple effet, souligne comment Durkin sait donner du sens et une lecture juste à son cinéma. Entre subtilité et savoir faire.
    Le tout est baigné d’une lumière très naturaliste, tout en flirtant avec ce qu’un certain cinéma indépendant d’une bonne vingtaine d’années pouvait faire. A ce titre le jeune Jody Lee Lipes montre un savoir faire indéniable et participe à l’ambiance si marquée du film. Les intérieurs tout comme les extérieurs sont dans une esthétique laiteuse et très naturaliste. L’ensemble donnant un relief de chaque instant à tous les personnages du film, tant leurs mouvements se veulent découpés et se dégagent de cette photo au grain prononcé et magnifique.
    Ainsi la performance de la toute jeune Elizabeth Olsen (sœur de(s)…) ne peut être que magnifiée. La comédienne pour son premier vrai rôle, emporte tout avec elle, jusqu’à son malaise qu’elle arrive en crescendo à faire ressentir au spectateur. Physique et charme non conventionnels dans la caste hollywoodienne, Olsen s’avère presque être un choix évident. Comédienne naissante, surprenante de maîtrise et d’implication sans tomber dans l’excès de jeu. Elle porte à elle seule avec justesse ce que le réalisateur tend à démontrer, comment un acte psychologique violent fait effet avec la plus grande douceur et sournoiserie. Sean Durkin le filme ainsi, Elizabeth Olsen le porte de la même manière en y apportant l’onde particulière que son personnage demande.
    On peut parfois ressentir de la redite dans les termes de « révélations du cinéma indépendant américain » mais Sean Durkin réalise ici un travail d’auteur imparable, autant par son scénario, violent, abrupt et en totale rupture de sa mise en scène, douce, fluide et subtile par sa forme. Comme fil conducteur de l’ensemble et symbole de liberté désirée, Elizabeth Olsen, découverte et comédienne à l’aura naturelle et hypnotisant. Petit budget, grand film.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    Maxime P.
    Maxime P.

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Le premier long métrage de Sean Durkin en tant que réalisateur si je comprends bien. Ce qui est assez prometteur ! Les acteurs sont très justes, et le film bien ficelé. Esthétiquement, il n'y a pas grand chose à re-dire, si ce n'est que c'est très correct. Il aborde un sujet délicat avec panache.
    La fin n'est pas dérangeant dans le sens ou le film traite d'un sujet déjà complexe. Comment en est-elle arrivée la ? Pourquoi en est-elle partie ? Alors si on veut en savoir plus sur la post vie de "Marcy" dans son hopital psychiatrique, il faudra attendre une éventuelle suite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Film d'abord intrigant puis qui parvient à créer un climat inquiétant par son travail sur le son et l'image. Une vraie réussite. Elisabeth Olsen excellente et John Hawkes, comme toujours, parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Comment définir un film au scénario bâclé , quel dommage l'idée vraiment bonne , l Actrice superbe et émouvante , l(histoire ne décolle pas , on s'ennui , la fin est nulle
    annereporter94
    annereporter94

    52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Film étonnant et bouleversant, dont la scène finale nous laisse pantois... on ne sait trop ce qu'elle signifie, sinon qu'on ne sort pas indemné de deux années passées dans une secte et ce, quelle qu'elle soit. C'est à la fois effroyable et subjuguant... les acteurs sont remarquables... on reste sans voix à la fin du film.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    124 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2012
    une jeune femme s'échappe d'une secte et se réfugie chez sa soeur..Ce film pourrait être un bon témoignage sur les dégâts que certaines personnes perverses et manipulatrices peuvent faire dans les esprits d'autres plus faibles ... c'est plutôt réussi , ça reste modeste , en bref ça se laisse voir ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Martha ? Marcy May ? Marlene ? Je sais pas. Je sais plus. J'en sais rien. Tout se confond. Tout se partage. Et si je ne suis pas égoïste ? Parce qu'il est là, et c'est un putain de menteur et il faut partir, il faut s'en aller tout de suite et non, j'ai rien fait, et rien vu, et toi tu es comme moi, et tu n'es personne, et je suis heureuse d'être là, parmi vous, ne me touche pas ! Ne me touche pas si tu ne m'écoute pas ! Il a chanté, on a dansé et je ne me souviens plus de rien, et tout était unique, et tout était vrai mais ... je me retourne, ou je ne me retourne pas, qui ai-je été, qui vais-je être, je ne sais plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Elizabeth Olsen va rester une actrice à suivre, elle porte véritablement sur elle tout le poids du film, au sens propre comme au sens figuré. Ce drame aux allures de thriller prend son envol grâce à sa prestation, qui parvient à nous convaincre de ce malaise ambiant et de cette faiblesse physique et mentale. Pourtant derrière ce personnage de Martha se cache une femme forte, capable d'encaisser beaucoup de choses, d'où la contradiction du film, qui mêle force et faiblesse, raison et folie, présent et passé.

    Ce sont finalement deux histoires qui nous sont racontées, et les deux bénéficient du même trouble, qui poursuit le spectateur tout le film durant et au-delà. Ce serait mentir que de dire que le long-métrage ne repose que sur Elizabeth. La réalisation et les choix artistiques intensifient l'impact du film à travers une panoplie de choix judicieux. Que ce soit le travail sonore (toujours ce bruit en fond dérangeant quand il le faut), le choix de l'échelle des plans (le caractère très intimiste du film oblige ces approches quasi-constantes auprès des personnages), les couleurs (sombres, trop sombres) et les mouvements de caméra (quelques idées excellentes comme des pivotements lents et délicats au cours d'une même scène, qui nous ancre parfaitement dans l'atmosphère du passage en question).

    Casting et direction artistique sont là pour nous garder actif et ils s'appuient comme je l'ai déjà dit sur un côté ô combien intimiste : Les décors sont très simples, les environnements aussi, on pourrait les résumer en une ligne : Une chambre, un escalier, un jardin, un lac. Ce sont tous des lieux où l'on retrouve les individus dans leurs activités les plus personnelles (que ce soit un rapport sexuel, un repas en famille etc.) pour mieux comprendre leur malêtre et deviner à quel point il pèse sur leur quotidien. Car il faut savoir que ce film, en plus de nous livrer une histoire classique, narrée de A à Z, essaie de nous faire prendre conscience d'un malaise profond, qui dure de manière bien plus durable que sur un simple long-métrage, mais qui peut refléter la condition de certaines personnes sur plusieurs années, voir sur toute une vie.

    C'est pour cela que le choix d'effectuer un rapport présent/passé est logique (même si troublant au début) car il montre que où que soit Martha, elle est toujours en décalage, qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Est-ce de sa faute ? De celle de la société ? Peu importe, ce qui importe c'est ce décalage et ce simulacre de vie qui devient invivable justement. À partir de là le film aborde plusieurs thèmes : La famille, la confiance, les rapports de forces abstraits en y intégrant des dialogues d'une véritable richesse et menés à la perfection que ce soit par les écrivains ou les interprètes.

    Ce qu'on en retient c'est une véritable interrogation sur la condition individuelle dans un ensemble collectif, qu'il soit étranger ou familial, et l'influence psychologique que cela peut avoir sur les personnes. Sans cesse le film gagne en noirceur, au point que l'on finit par se demander : Jusqu'où cela va-t-il aller ? Car il est vrai que l'histoire se révèle assez violente, même si on en a pas conscience à proprement parler puisque l'on vit vraiment chaque séquence au travers des yeux d'une enfant perdue, qui ne mesure pas tout ce qu'elle entend et tout ce qu'elle voit.

    Le trouble s'intensifie et le jeu des acteurs devient sans cesse plus agréable, comme les touches artistiques toujours plus ingénieuses – notamment deux scènes qui m'ont marqué : Une où l'on entend les paroles au travers d'une vitre et une autre où une crise fait suite à un fondu au noir très très lent – et on réalise qu'on est devant un film très propre en surface et très sale en profondeur (encore une fois le jeu des contradictions).

    On mène la quête d'identité, de recherche d'une place dans la société (avec ce désir de la sœur de Martha de la transformer en jeune femme parfaite – ce qui passe par des retouches physiques –) et qui se termine de manière admirable. On pourrait d'ailleurs effectuer un travail d'extrospection sur la sœur de Martha, dont on perçoit la même faiblesse, présente avant même le début du film.

    Finalement, les seuls instants où Martha semble se sentir à l'aise c'est lorsqu'elle nage dans l'eau, ou qu'elle plonge sa tête sous la surface, ce qui est encore une fois très révélateur de son malaise en tant qu'être humain (détachée de la terre – pourtant elle est une jardinière parfaite, que d'ironies et de contradictions –).

    Le film de Sean Durkin est donc une véritable réussite dans sa composition artistique et dans son message, et il aborde des thèmes difficiles sans tomber à un seul instant dans les clichés.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    95 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Formaté Sundance, le film déploie une sophistication artificielle et inutile qui enferme le sujet dans une esthétique à la fois douteuse et terriblement convenue. L’imagerie du retour à la nature vue du côté de la secte flirte avec un folklore un tantinet stupide et mal venu. Mais le film n’est pas exempt d’un certain mystère, d’une apparente inoffensivité derrière laquelle se produit l'horreur et l'indicible, sous couvert de discours et préceptes fumeux - le fonds de commerce sectaire par excellence. Le thème de la paranoïa n’est jamais bien loin.

    C’est aussi la juxtaposition de deux univers avec l’art du montage qui permet la mise en parallèle parfois appuyée qui donne du piment à l’ensemble, filmé au cœur de paysages imposants, loin des villes et de l’agitation, qui abritent néanmoins les pires dérèglements. Martha Marcy May Marlene analyse assez finement les ravages profonds provoqués par l’influence néfaste d’un gourou charismatique sur une jeune fille déséquilibrée. On sait d’ailleurs gré au réalisateur Sean Durkin de préserver une part de l’énigme et d’éviter ainsi les scènes explicatives et, au fond, inutiles.
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