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LeMagduCiné
67 abonnés
626 critiques
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3,0
Publiée le 27 janvier 2016
A l’instar du Projet Blair Witch (1999) pionnier en la matière, le réalisateur américain choisit la technique du found footage [iii] pour donner à son récit une plus grande crédibilité. Par ailleurs, il fait le choix astucieux à travers une mosaïque de portraits, de présenter différents intervenants, dont celui d’une jeune journaliste, incarnée par Kristen Connolly [iv], d’océanographes, ou d’analystes du Centre de contrôle des maladies, et d’utiliser habilement les médias contemporains pour rendre compte du développement et de la propagation de l’épidémie. Ainsi Levinson exploite tout le panel des armes de communication virale contemporaines, pas moins de 21 supports médias différents (radio, podcasts, réseaux sociaux Facebook, Twitter, YouTube, GPS, e-mails, blogs, Skype, Wikipédia, webcams, télésurveillance, smartphones, appareils photos, produits Apple …), et montre avec ingéniosité à quel point toute cette technologie de pointe ne permet nullement d’enrayer la pandémie.
Un film choquant et terriblement réaliste ! The Bay fait prendre conscience de la gravité du danger si l'homme continue de na pas respecter la nature, et on peut dire que sur ce point il fait beaucoup réfléchir. Le film dénonce également l'indifférence des autorités sanitaires face à une situation qu'ils ne maitrisent pas. Les acteurs sont bons, en particulier l'actrice principale qui est très naturelle et spontanée, chose importante dans un found footage. Pour finir sur les point positifs je citerais les effets spéciaux, bluffants et d'un réalisme qui fait froid dans le dos... Au rayon des points négatifs pas grand chose à signaler, Il manque toutefois des scènes mémorables pour faire de ce film un chef-d'oeuvre.
Sa note est vraiment trop basse, surement parce que ce n'est pas un film d'horreur a proprement parler, mais plutôt un faux documentaire un peu gore, tourné en found footage, et si on le prend tel quel, il est extrêmement bien réussi, bref un village se fait infester d'un parasite assez dégueulasse, qui bouffe ce qu'il peu en route, c'est pas effrayant mais ca laisse quand meme quelques frissons. 3.5/5
Je pense que d'avoir choisi le côté documentaire/faits réels ajoute du crédit à ce film, on se prend au jeu du téléspectateur qui regarde un reportage sur une catastrophe naturelle provoquée par les humains. Un film réaliste qui ne laisse pas indifférent et qui n'est pas si mal scénarisé.
(…) Tombé quasiment dans l'oubli, depuis le sous-estimé "Sphère", Barry Levinson revient aux commandes d'une série B horrifique d'une remarquable intelligence, (…) qui compte avant tout sur son parti pris moderne et la puissance de ses images pour intensifier la peur du spectateur.
The Bay est un film qui a souffert des critiques il a été vendu comme un film d'horreur car c'est marqué par les producteurs de paranormal activity et insidious mais ce n'en est pas un c'est un faux documentaire choc et c'est juste enorme. Un très gros kiff a regarder.
Un très bon film où le suspense et l'horreur se mêlent habilement. Le film tourné façon caméra amateur permet au spectateur de se plonger complètement dans l'intrigue et dans l'horreur. On reste en haleine du début à la fin.
Pour la premiere fois je note un film sur ce site, et pourtant moi qui m'attendait pas a grand chose, surtout le fait que ce soit un faux documentaire, mais j'ai été vraiment surpris. C'est la première fois que je flippe autant devant un film, et pourtant j'en ai vu (it follows, conjuring, l'exorciste...). Pendant tout le fipm je sentait des trucs me parcourir le corps, tellement j'etait dans le film. A la fin du film je me suis meme dit que j'irait plus me baigner dans le mer, une première ! Un film qui ne plaira bien sur pas a tout le monde, nottement par son format et sa qualite (faite expres), mais que j'ai trouvé absolument terrifiant. Le film vaudrait honètement 17/20, mais je met 20 rien que pour avoir réussi a me traumatiser (oui tromatiser ^^)
Barry Levinson est un réalisateur établi ayant connu une réelle période de succès entre 1985 et 1997 où il réussit à s'adjoindre les plus grands talents d'Hollywood, de Dustin Hoffman à Robert De Niro en passant par Warren Beatty, Michael Douglas, Richard Dreyfuss ou Tom Cruise. C'est avec "Rain man" en 1988, film sur le thème de l'autisme avec Dustin Hoffman qu'il décrocha la timbale avec une pluie d'Oscars et de récompenses à travers le monde. Depuis son aura est un peu retombée. Davantage libre de ses mouvements car détaché de la pression du box-office, il a mis à 70 ans son savoir faire au service d'un film qui se veut le relai d'un documentaire sur le désastre écologique de la baie de Chesapeake (Maryland et Virginie) qui avait fortement interpellé la conscience du réalisateur. Selon le procédé du "found footage" ("Projet Blair Witch", "REC", "Cloverfield") qui lui offre un challenge supplémentaire, il propose via le genre horrifique de donner une cage de résonnance aux dégâts provoqués par la surexploitation de l'environnement par l'homme en mettant en avant les risques potentiels d'un comportement aussi irresponsable que morbide. Levinson, expérimenté en diable, n'a pas mis longtemps à apprivoiser une technique qui n'est pas l'apanage des réalisateurs de sa génération, distillant habilement les images chocs et le suspense tout en n'omettant jamais d'impliquer le spectateur responsable lui aussi de la dégradation de la planète. Une jolie façon d'utiliser sa notoriété. Bravo Monsieur Levinson!
Qu'est-ce qui fait que le public n'a pas suivi et que ce film semble souffrir d'une critique si négative ? moi-même, ce qui m'avait dans un premier temps repoussée, c'était cette affiche, qui fait trop "fiction", avec ce gros insecte qui sort de ce crâne radiographié et surtout cette mention "par les producteurs de Paranormal Activity..."; alors là, je suis carrément partie en courant ! (on nous prend pour des quiches avec ces franchises, vous ne trouvez pas ?) Peut-être que de là vient le problème, dans la communication. Car "The Bay", c'est vraiment plusieurs crans en-dessus de tous ces films d'horreur de consommation de masse vendus à grand renfort de marketing agressif, comme on est trop souvent abreuvés...
"The Bay" n'est pas un film d'horreur. Mais une sorte de "docu-fiction-horreur", très rondement mené, absolument terrifiant par son aspect réaliste. La bande-son colle vraiment au sujet, et apporte une vraie plus-value. Les personnages sont aussi très crédibles (en particulier les scientifiques et la journaliste) et on en oublie que ce sont des comédiens. Enfin, le sujet m'a particulièrement touchée, car il s'en passe des pollutions graves dans le monde lors desquelles les autorités ferment les yeux... et pas besoin d'aller dans le tiers-monde..
Avec "The Bay", Barry Levinson (réalisateur de "Rain Man", "Disclosure", "Good Morning Vietnam") montre les conséquences sur le long terme qu'il pourrait avoir, qui aurait pu déjà avoir lieu à cause de l'avidité de l'humain à la croissance économique.
Vous ne regarderez plus jamais un plan d'eau près d'une usine de la même façon...
The Bay est un faux documentaire dont le principe est de faire croire en employant le found footage. On passe donc une heure et demie avec une webcam, un appareil photo, un iphone, une caméra de surveillance… L’intérêt cinématographique y est donc très limité puisque aucune réussite de mise en scène dans ce film tourné façon Blair Witch et [Rec]. On relèvera cependant l’originalité du virus qui attaque ses victimes et certains plans gores qui dégoûteront les plus sensibles. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
C'est plutôt mal fichu, c'est plutôt mal joué (mais faites-moi taire cette journaleuse !), mais je dois dire que "The Bay" fonctionne assez bien... Pourquoi ? Parce que c'est bien gore par moments, et que c'est le genre de scénario qui reste suffisamment crédible pour réveiller certaines de nos angoisses les plus profondes... "Suffisamment" seulement parce que tout va beaucoup trop vite quand même, spoiler: et notamment la vitesse de croissance insensée des isomachins... fientes de poulets ou non... . Au final, "The Bay" est une sorte de docu-fiction techniquement médiocre, mais immersif.