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Yetcha
895 abonnés
4 406 critiques
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2,5
Publiée le 15 septembre 2020
On m'avait "vendu" le film comme un super foundfootage qui traitait d'une épidémie décimant la population. Le concept me plaît, je fonce. Si le fond est plutôt bon, j'ai trouvé la mise en scène et le fil rouge assez mauvais et dispersé. J'ai plutôt eu la sensation de me trouver face à un téléfilm bas de gamme... Bref, j'ai plutôt été déçu même s'il n'est pas totalement mauvais.
Ça se regarde je l'avais déjà vu mais oublié, revu ce jour avec un oeil neuf, pas si mal finalement, même si le sujet pollution se transforme vite en Alien a quelques passages...
Je pense que d'avoir choisi le côté documentaire/faits réels ajoute du crédit à ce film, on se prend au jeu du téléspectateur qui regarde un reportage sur une catastrophe naturelle provoquée par les humains. Un film réaliste qui ne laisse pas indifférent et qui n'est pas si mal scénarisé.
D'habitude, les Found footage, très peu pour moi. Mais c'était le nom de Barry Levinson qui était cette fois associé au projet, ce qui change tout, ou presque. Car si le concept ne change pas, on sent d'emblée beaucoup plus de talent, d'imagination pour raconter cette histoire assez flippante par moments et à laquelle on croit vraiment. C'est simple : alors que les consternants « Paranormal Activity » (pour ne citer qu'eux) se contentaient de quelques portes qui claquent pour s'imaginer terrifiants et géniaux, Levinson n'oublie jamais d'entourer son film d'un vrai propos sanitaire et des conséquences désastreuses de l'événement sur l'environnement et la santé des gens. On ne se contente nullement de montrer des cadavres, on cherche à comprendre ce qui a pu arriver et comment stopper (ou pas) le fléau qui ravage la ville. Dommage, malgré tout, que l'œuvre finisse sérieusement par tourner en rond au bout d'une heure, l'auteur de « Rain Man » et autres « Secret de la pyramide » semblant avoir fait le tour de la question, bien que le dénouement donne en définitive plutôt satisfaction. Bref, rien d'extraordinaire lorsqu'on y pense, mais il est devenu tellement rare de voir un film pertinent sur le fond et la forme qu'on s'en réjouit dès que c'est le cas : « The Bay » en fait indéniablement partie.
Barry Levinson est un réalisateur établi ayant connu une réelle période de succès entre 1985 et 1997 où il réussit à s'adjoindre les plus grands talents d'Hollywood, de Dustin Hoffman à Robert De Niro en passant par Warren Beatty, Michael Douglas, Richard Dreyfuss ou Tom Cruise. C'est avec "Rain man" en 1988, film sur le thème de l'autisme avec Dustin Hoffman qu'il décrocha la timbale avec une pluie d'Oscars et de récompenses à travers le monde. Depuis son aura est un peu retombée. Davantage libre de ses mouvements car détaché de la pression du box-office, il a mis à 70 ans son savoir faire au service d'un film qui se veut le relai d'un documentaire sur le désastre écologique de la baie de Chesapeake (Maryland et Virginie) qui avait fortement interpellé la conscience du réalisateur. Selon le procédé du "found footage" ("Projet Blair Witch", "REC", "Cloverfield") qui lui offre un challenge supplémentaire, il propose via le genre horrifique de donner une cage de résonnance aux dégâts provoqués par la surexploitation de l'environnement par l'homme en mettant en avant les risques potentiels d'un comportement aussi irresponsable que morbide. Levinson, expérimenté en diable, n'a pas mis longtemps à apprivoiser une technique qui n'est pas l'apanage des réalisateurs de sa génération, distillant habilement les images chocs et le suspense tout en n'omettant jamais d'impliquer le spectateur responsable lui aussi de la dégradation de la planète. Une jolie façon d'utiliser sa notoriété. Bravo Monsieur Levinson!
Le propos est intéressant ainsi que l'esthétique du film. Toutefois la frayeur n'est pas à la hauteur de l'affiche ou des critiques. Un film qu'on oubliera vite.
Que c'est mauvais ! Je ne mets pas aucune étoile parce qu'il y a quand même eu du travail, mais... du travail pour pondre ce film, quelle étrange idée, quand même ! J'espérais que cette façon de filmer tiendrait la route avec un scénario valable par la suite, mais non, vu qu'il n'y a rien. Ça aurait ptêtre mieux marché avec une vraie caméra, genre vous savez, comme dans les vrais films !Pour moi; filmer comme ça, ce n'est pas filmer. C'est quasiment sans espoir. Rien à faire, ce film est très mauvais.
Levinson signe un honnête found footage genre en vogue depuis Bair witch et remis au goût du jour avec Rec, paranormal activity ect.. Tourné sous forme d'un documentaire comme c'est souvent le cas avec ce style cette histoire de parasites tueurs se laisse agréablement suivre sans révolutionné le genre, d'ailleurs le classé dans la catégorie épouvante/horreur est déjà une erreur de base car il n'en es pas question ici. La tension va crescendo et l'interprétation correcte. À voir sans plus.
Je le savais ! Je savais que Michael Bay était un parasite qui rongeait les gens de l’intérieur, ce film en est la preuve !!! De temps en temps il arrive qu’un found footage soit digne d’intérêt. Ouvertement écolo dans son propos, le projet est suffisamment pris au sérieux pour être crédible. Tourné sous la forme d’un reportage amateur monté après coup, Barry Levinson fait attention à ce que chaque point de vue soit filmé de manière adaptée, et ça fonctionne. C’est même carrément flippant dans les dernières 20 minutes. C’est en tout cas bien plus prenant que le prétentieux « Contagion » de Soderbergh et sa pléthore de stars mourantes au casting.
"The Bay" est un faux documentaire horrifique, basé sur un vrai reportage que le réalisateur Barry Levinson a vu et qui l’a inspiré pour ce long métrage, une façon de dénoncer un véritable problème à travers une fiction. Le contexte réel de l’histoire donne quand même à réfléchir et a un impact beaucoup plus important quand on sait qu’au final tout cela pourrait bien arriver. Ici le film est monté avec différentes vidéos amateurs ou professionnelles tournées le jour du 4 juillet 2009 dans une petite ville du Maryland où les habitants ont été contaminés par un étrange mal. Les différents points de vue forment un ensemble intéressant et complet des faits (vidéo-surveillance, caméra de voiture de patrouille, équipe de reporter, … en tout 21 supports différents) et l’aspect réaliste du film donne une vraie intensité et permet une immersion totale dans l’histoire. Quelques scènes assez gores et sales, notamment quand les gens commencent à avoir des symptômes physiques, beaucoup de tension, pas de jumpscare inutiles, franchement ce film est une vraie réussite et permet d’éveiller les consciences à un vrai problème écologique.
Un film façon docu-réalité uniquement composé d'images filmées de téléphones portables, caméras, web-cam, caméras de sécurité, et autres appareils de ce type. Une construction intéressante pour un film qui se veut "effrayant"/dérangeant par ses thèmes abordés (épidémie, théorie du complot, etc...)! Ça se laisse regarder et bien que ce ne soit pas le film de l'année, il provoquera soit un sentiment de gêne (ce que j'ai ressenti), soit un sourire amusé et finalement dépité... Bref... The Bay c'est pas un grand film d'horreur, mais plutôt un film moyen assez efficace pour peu que la réalisation ne dérange pas. Faut de faire son avis :-).
THE BAY fonctionne plutôt bien dans le sens de sa forme aux multiples dispositifs : nous contaminer de la peur publique massive par le biais des médias contemporains. Malgré quelques grosses maladresses (effets horrifiques trop appuyés, surexposition politique), Barry Levinson nous offre une sympathique surprise en terme de found-footage.
réalisé caméra a l'épaule , le film n'est pas surprenant. on se doute des le début du massacre qui va se passer. une seule question demeure : y aura t'il du spectacle? le suspence sera t'il au rendez vous ? la réponse est "non". seul quelques bestioles feront leur apparition et quelques scènes de personnes gesticulant de douleur .bref, un suspence deja vu et des scènes explicites bien trop rares. heureusement le film ne dure qu'une heure et demie.
D'une efficacité redoutable, The Bay, se pose en film d'horreur écolo très crédible. Et c'est en ça qu'il fonctionne bien sur nos peurs primales.
Barry Levinson nous avait habitué à des films plus mainstreams (Rain Man ou Sphère), le résultat est d'autant plus stupéfiant.
L'histoire contée ici nous montre les dangers de la pollution sur notre nourriture et notre eau et les conséquences funestes qui en découlent.
Tourné sur le mode du found Footage , le procédé accroît la crédibilité de ce qui pourrait être un vrai documentaire.
Des frissons dans le dos, les poils qui se hérissent, le spectateur est happé par les images.
Avec tous les scandales alimentaires qui fleurissent de plus en plus fréquemment chaque année, la fiction rejoint la réalité et non l'inverse. Et ça, c’est vraiment effrayant !
Le réalisateur choisit de peu montrer les parasites ce qui rend leur rare apparitions mi-gerbantes mi-flippantes. L'économie de moyens paie pour augmenter le niveau de frayeur. D'autant que le réalisateur va plus jouer avec nos oreilles qu'avec nos yeux. On entend tout le long du film les cris de souffrances et gémissements de douleur des personnes infectées ou de terreur pour ceux qui vont l'être. Brrrrr… je vais avoir du mal à manger et à boire maintenant… 3.5/5
Un petit film qui se laisse regarder. Assez étonnant comme style de film quand on sait que c'est Barry Levinson à la baguette. Pour autant, le film n'est pas spécialement un film d'horreur ou d'épouvante. A part les quelques scènes où on voit les dégâts causés par les bestioles sur les humains et quelques sursauts, ce n'est pas spécialement un film d'horreur. On se rapproche plus d'un film de catastrophe sanitaire (genre contagion). Le fait d'utiliser un procédé qui consiste à montrer des images amateur est plutôt bien vu sur ce film, même si ce genre commence à vraiment s'épuiser. Les acteurs sont plutôt bons. Le scénario est juste efficace mais ne présente rien d'original. L'explication du phénomène est assez moyenne, mais au moins, il y a une explication. Bref, un petit film sans prétention qui n'a pas fait beaucoup de bruit.