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    La Belle Marinière
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    3,5
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    8 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    Ce film en partie retrouvé et restauré sur un bluray, le tout en participation financière due à des amateurs éclairés, est un chef d’œuvre du 7 ième art. Seul à pouvoir exprimer les sentiments amoureux avec une telle force et une telle universalité. Les bobines manquantes ne gênent en rien la naissance de nos émotions. Tel qu’il est revenu sorti de ses boites rouillées, c’est un cadeau inespéré pour les cinéphiles. Henry Langman était un peintre et cela se voit, il utilise le noir et blanc comme il jouerait de son fusain. De plus, c’est un excellent directeur d’acteur puisqu’il arrive à maitriser Pierre Blanchard qui reste sobre; Gabin et Renaud se dirigeant bien plus facilement. Les voir jouer tous les 3 ensemble est enthousiasmant, c’est l’essentiel de cette oeuvre. La belle marinière se déroule au rythme du cheminement de la péniche le long du canal, son scénario est d’une simplicité biblique, tout se trouve dans la façon de montrer les événements attendus. Quelques plans prolongés se remarquent dans un ensemble cohérent : la demande en mariage avec la tête du cheval blanc entre le couple, le passage nostalgique de la belle marinière dans le tunnel, la mise en scène du baiser des deux amants, unique à ma connaissance dans l’histoire de cinéma, l’adieu des deux amis avec leurs mains qui ne se rejoignent pas mais au contraire s’éloignent, pour n’en citer que quatre sur la dizaine repérée. Le final enfin rendue volontairement ambiguë pour les spectateurs contribue à créer une sorte de magie cinématographique qui se prolonge longtemps après le mot fin.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    Attention petite et magnifique raretè du cinèma français d'avant-guerre! Une copie retrouvèe de "La Belle Marinière" (1932) à UCLA par Charles Zigman en personne! Dans ce très beau film que l'on croyait perdu, Jean Gabin dit OUI à Madeleine Renaud, la plus belle des marinières! Tout un symbole de les voir ensemble traverser la Seine en pèniche avec Notre Dame de Paris (toute entière) qui s'invite à leurs noces! Gabin / Renaud..mais aussi le tourmentè Pierre Blanchar! Voilà une association sur les canaux qui ne dèçoit pas avec de l'amour, de l'amitiè et de la rivalitè! il y règne une atmosphère à la Jean Vigo, toute française car en plein air, et passionnèment à suivre! L'homme à tout faire Harry Lachman (le papa du classique, "Our Relations") à la mise en scène et un Jean Delannoy (au montage) en dèbut de carrière! Une restauration qui mèrite donc une grande attention malgrè ses parties manquantes...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2024
    Jean Gabin aura tourné dans 95 films de 1930 à 1976. Durant les années 1930 qui sont celles de sa consécration et sans aucun doute les plus unanimement reconnues, il alignera trente longs métrages soit presque autant que durant toute la décennie 1950 où rattrapant le temps perdu par la Guerre, on peut le voir dans 33 films. Beaucoup de films de ses débuts restent méconnus du grand public et même de nombre de ses admirateurs. Certains sont considérés comme perdus ou sont difficilement visibles (« Paris Béguin », « Tout ça ne vaut pas l’amour », « Cœurs joyeux », « Gloria », « La foule hurle », « L’Etoile de Valencia », « De haut en bas », « Variétés »).
    « La Belle Marinière » d’Harry Lachman sorti sur les écrans le 3 décembre 1932, neuvième film d’un Gabin commençant à se faire un nom, était jusqu’en 2016 lui aussi considéré comme définitivement perdu, avant qu’un biographe américain de l’acteur (Charles Zigman) effectuant des recherches dans les archives de la bibliothèque de UCLA et faisant tomber par inadvertance le boîtier d’une bobine d’un film d’épouvante italo-espagnol, découvre qu’il contient aussi les bobines de « La Belle Marinière » initié par La Paramount à l’époque où les studios américains cherchaient à se déployer en Europe en y produisant des films. Il ne restait malheureusement que 5 bobines sur les 9 qui composaient les 80 minutes de « La Belle Marinière ». La restauration du matériel restant doit beaucoup à Serge Bromberg dont la passion pour le patrimoine cinématographique français n’est plus à prouver ainsi qu’à la mairie de Mériel et à l’association des amis du Musée Jean Gabin.
    Pour les bobines 1, 4, 6 et 7 manquantes il a été décidé de reprendre les textes de la pièce éponyme de Marcel Achard (Comédie Française le 4 novembre 1929) afin de combler les manques narratifs tout en agrémentant le commentaire de photographies. Le résultat malgré la quantité importante des absences de pellicules est tout à fait satisfaisant. « La Belle Marinière » aux côtés de « Cœur de Lilas », « « Le Tunnel », « Maria Chapdelaine » montre que la vingtaine de films méconnus tournés par Jean Gabin avant l’avènement que constituera en 1935 « Là Bandera » de Julien Duvivier, recelait quelques pépites. La pièce est adaptée par Marcel Achard lui-même. La réalisation est confiée à Harry Lachman, américain de l’Illinois installé à Paris depuis 1911 comme peintre postimpressionniste où il obtiendra une certaine notoriété avant de s’intéresser au cinéma. Il débutera en France comme réalisateur pour rejoindre Hollywood en 1933 juste après le très solide succès de « La Belle Marinière ».
    Le talent de peintre de ce réalisateur méconnu imprégnera largement ce film d’atmosphère dont la photographie a été confiée à Rudolph Maté chef opérateur renommé et futur réalisateur hollywoodien talentueux (« Mort à l’arrivée » en 1950, « Midi gare centrale » en 1951). Jean Gabin dont c’est la neuvième apparition devant une caméra alors que sa réputation est croissante se voit offrir le rôle d’un capitaine de péniche recueillant à son bord après l’avoir sauvée de la noyade Marinette (Madeleine Renaud) dont il va très vite tomber amoureux. Quand Sylvestre son employé (Pierre Blanchar) et ami revient de voyage, se met en place un triangle amoureux qui va faire tanguer l’unité qui régnait à bord jusque-là. Pour pimenter encore l’affaire, la sœur (Rosine Dérean) du capitaine est amoureuse sans retour de Sylvestre.
    Amours déçues et jalousie sont au cœur de ce mélodrame de facture classique où Gabin ne tient pas le rôle auquel on pouvait s’attendre. Malgré les manques évoqués plus haut on peut percevoir la relation qu’établit Lachman de manière très poétique entre les passions qui tourmentent les âmes, les paysages fluviaux et les décors champêtres qui défilent sereinement le long de la Seine et de ses canaux, source d’apaisement pour les emballements du cœur et l’échauffement des cerveaux. Un très beau film mariant avec brio et délicatesse l’improbable mariage entre atmosphère bucolique et drame amoureux et montrant un Gabin sur la voie de la nuance de ses grands rôles, un Pierre Blanchar assez sobre et une Madeleine Renaud lumineuse dans un rôle pourtant hors de son registre d’interprétation habituel qui retrouvera Jean Gabin à quatre reprises (« Le Tunnel », « Maria Chapdelaine », « Remorques », « Le Plaisir »). Une joie évidente donc de découvrir ce film trop longtemps disparu. Espérons que l’avenir réservera d’autres belles surprises concernant les trois films encore invisibles du plus grand acteur français.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Une belle oeuvre du cinéma français des années 30, quel bonheur de le voir retrouvé, avec son petit charme désuet et son récit d'une grande modernité, sans jamais être vulgaire ni lourd. Superbe quatuor d'acteurs/actrices. Une pépite.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Film perdu puis trésor retrouvé, La Belle mariniere, est une romance sympathique mais guère originale. Elle a surtout comme intérêt de nous faire revivre une époque révolue.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Film perdu puis retrouvé en 2016 mutilé de 5 bobines sur 9. Une histoire d’amour plutôt banale tournée dans le monde de la batellerie, d’après la pièce de Marcel Achard. Bonne qualité de mise en scène. Fin équivoque plutôt surprenante.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Film qui nous berce du début jusqu'à la fin. Avec de très bon acteurs. Même si il manque des bouts du films ils sont très bien remplacés par la narration/
    Pixie
    Pixie

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Miraculeusement retrouvée en 2016, la copie du film a été restaurée mais il manque malheureusement plusieurs bobines, remplacées par des photos et de la narration afin d'assurer la transition entre les passages. Cela étant, le film ne perd pas sa force pour autant et on se laisse entraîner au fil de l'eau par ce triangle amoureux (quoique le terme "carré" serait plus approprié). La scène de fin spoiler: , qui voit les deux péniches se croiser pour séparer de manière définitive les deux amis, sur une dernière poignée de mains ratée,
    est particulièrement belle. Un bémol toutefois, l'interprétation assez terne et peu inspirée de Pierre Blanchar, alors que Sylvestre est pourtant supposé faire chavirer tous les cœurs...
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