Votre avis sur Mon pire cauchemar ?
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Chassé-croisé de quatre personnages, deux hommes deux femmes, cette comédie du remariage genre années 50 plutôt réussie met d'abord en une présence assez improbable une star, galeriste, capricieuse et énergique (Isabelle Huppert, qui d'autre ?) et son figurant désenchanté et hâbleur qui travaille lui, peu sobrement dans le sexe et l'alcool (Poelvoorde, drôle).
L'intrigue est cousue de fil blanc mais cette comédie ne manque pas de rythme, ni d'idées tout à fait respectables.
L'intrigue est cousue de fil blanc mais cette comédie ne manque pas de rythme, ni d'idées tout à fait respectables.
Une femme coincée et bourgeoise rencontre un homme bourru au franc parlé, les deux vont être obligés de cohabiter au point de se rapprocher, l'alcool aidant. C'est sur ce script que sont réunis Isabelle Hupert et Benoit Poelvoorde, 2 acteurs qu'on imaginait pas réuni un jour à l'écran. Accompagné de seconds rôles délicieux avec Virginie Efira et Andre Dussollier, on rigole volontiers devant de nombreuses situations burlesques, surtout grâce au génie comique de l'acteur belge. Pour le reste, le film souffre de beaucoup de stéréotypes et d'un abandon de certains personnages, en premier lieu les enfants qui sont pourtant le centre de l'histoire.
Benoit Poelvoorde joue au chamboule tout et ça fonctionne très bien ! Sur fond de misère sociale, de préjugés, de faux-semblants, de soi-disant intellectuels, le héros débite quelques belles perles : "Je paie pas d'impôts, mais je fourre du boudin !", "Vous faites quoi dans la vie ? Je suis éditeur. Ah oui, les autres bossent et vous, vous foutez rien !", "Dès qu'une fille a plus de 80 de QI, mon charme n'opère plus."
Et bien je l ais trouve pas ceux film fait avec tendresse et humour et leçon aussi on passe un agréable moment
Une comédie qui globalement manque de rythme et multiplie les incohérences. Le but et le mécanisme est l'opposition de 2 êtres que tout pousse au rejet l'un de l'autre, voire à la détestation. Se rajoute les situations parentales, de couple et ces différentes sous histoires affaiblissent un peu le pseudo affrontement qui parfois tourne un peu en rond. Passons sur les caricatures à foison et retenons une comédie moyenne mais sympa où Isabelle Huppert surnage en bourgeoise intello coincée odieuse et désagréable, où Benoît Poolvoerde en fait des tonnes pour être plus beauf que beauf, avec Virginie Efira dans un rôle charmant mais finalement très secondaire et André Dussolier qui semble un peu perdu dans cette aventure avec un personnage sans consistance et qui subit les évènements en permanence. Hélas une comédie française de plus avec un gros casting, un bon potentiel, mais qui ne nous emporte pas, reste globalement moyenne sans être désagréable.
L'histoire est plus subtile que l'affiche et l'impression générale laisse penser. En effet, les premières minutes de film donnent une impression d'accumulations de clichés qui auraient été pardonnables pour un film de 1995 mais qui ne sont plus en 2011.
On parle ainsi d'un couple d'éditeur et de conservatrice de musée vivant dans le 6e arrondissement. Un chargé de travaux au style populaire et décontracté débarque dans leur environnement raffiné. Il agace rapidement la maitresse de maison, tandis que le mari succombe aux charmes d'une charmante fonctionnaire (Virginie Effira). Tout ceci est éculé et beaucoup de gags sont lourds. Mais au final, le jeu d'Huppert et une certaine virtuosité dans celui de Poolevorde dévoilant la sensibilité de son personnage font que l'on se laisse prendre au film.
On parle ainsi d'un couple d'éditeur et de conservatrice de musée vivant dans le 6e arrondissement. Un chargé de travaux au style populaire et décontracté débarque dans leur environnement raffiné. Il agace rapidement la maitresse de maison, tandis que le mari succombe aux charmes d'une charmante fonctionnaire (Virginie Effira). Tout ceci est éculé et beaucoup de gags sont lourds. Mais au final, le jeu d'Huppert et une certaine virtuosité dans celui de Poolevorde dévoilant la sensibilité de son personnage font que l'on se laisse prendre au film.
Un film assez intéressant, mené par des personnages attachants, tous bien servi par un casting réussi. La psychologie et l'interprétation du personnage d'Isabelle Huppert est un régal. Le point positif, c'est cette capacité à1 surprendre, au travers du choc des milieux., sujet propice à la chose. Mais il sait aussi montrer quelques signes de longueur, quelques lourdeurs. Mais le tout permet de se passer un petit moment sympa à s'interroger sur la vie, les gens, les relations...
Agréablement surprise par ce film dont je n'attendais pas grand chose. Dans un premier temps surprise de découvrir Isabelle Huppert et André Dussolier dans ce casting, j'ai assez vite compris l'intérêt de ce paradoxe dans le jeu. En effet, le duo formé par Isabelle Huppert et Benoît Poelvoorde est excellent et apporte énormément à cette confrontation des genres et des classes sociales. Agathe est figée dans sa vie, l'arrivée de Patrick va la bouleversée à tous les points de vus et va la réveillée de sa vie conformiste et rigide. Ses deux opposés vont s'apporter des choses mutuellement. Le film est intéressant, même si il souffre de quelques longueurs par moment. J'ai vraiment apprécié ce film, et ai passé un très bon moment devant ce dernier.
Le scénario narre la rencontre entre un personnage grossier ouvrier presque sans emploi, et une femme snob, intello qui s'occupe d'art contemporain. Leur rencontre est due à l'amitié de leur fils respectif. Le film raconte donc une suite de sketches où les deux excellents acteurs s'affrontent avec de nombreux gags et des dialogues assez drôles.
C'est une comédie sans trop de prétention autre que de faire rire. La lutte de classe n'est pas le sujet du film, heureusement, reste donc des gags visuels et des situations grotesques et absurdes. Tout ça se suit sans ennui, grâce à une réalisation rapide et souple, les deux acteurs excellent dans leur rôle. Bref, une assez belle réussite.
C'est une comédie sans trop de prétention autre que de faire rire. La lutte de classe n'est pas le sujet du film, heureusement, reste donc des gags visuels et des situations grotesques et absurdes. Tout ça se suit sans ennui, grâce à une réalisation rapide et souple, les deux acteurs excellent dans leur rôle. Bref, une assez belle réussite.
J'ai aimé l'humour entre les deux milieux de parents radicalement différents dont les enfants sont intellectuellement opposés mais liés d'une amitié forte. Il y a les répliques très crues de Benoît Poelvoorde d'un côté, la retenue d'André Dussolier de l'autre. Ces deux personnages qui se lient d'amitiés et vont chambouler leurs univers. Et il y a Isabelle Huppert et Virginie Efira dont les personnages sont dans leurs bulles, l'une cassante, froide, irritable et l'autre beaucoup plus douce, courageuse, intraitable. Dommage que le rythme d'humour se perde en amourette de bas étage dans la seconde partie du film, moins brillante mais nécessaire. J'ai passé un bon moment en compagnie de Benoît Poelvoorde que je trouve lourd habituellement mais ici, il s'accorde bien avec les autres personnages qui prennent tout autant de place que lui. Un bon divertissement.
une comedie comique bien plus profonde qu'il n'y paraît sur les différences et richesses de l autre, les barrieres auxquelles chacun est confronté : le milieu social, la culture, l estime de soi, le destin...
Comme je trouve la notation de ce film vraiment injuste, je prends quelques instants pour en parler: on a beaucoup ri, et la fin du film est juste correcte. Mais le bilan reste très positif. Il y a beaucoup de dialogues drôles, rapides, et plutôt fins en regard du personnage de "beauf" joué par Benoît Poelvoorde. Le jeux des 2 acteurs principaux Isabelle Huppert et Benoît Poelvoorde est excellent, ils tous deux très crédibles.
J'ai été surpris, c'est vrai. Par le tandem Huppert-Poelvoorde bien mal assorti quand on connaît la froideur de la première et le débit mitraillette du second. Et de cette personnalité, ils en jouent voire ils s'en amusent pour le plus grand plaisir du spectateur. Huppert est délicieusement détestable durant la première partie du film avant de s'adoucir au contact de son partenaire belge dont la spontanéité, la familiarité, la vulgarité forment un curieux mélange avec l'antipathie de l'actrice de La Pianiste. On est en terrain connu. Deux personnalités que tout oppose et qui devoir cohabiter et plus. D'où ma deuxième surprise. Que ce soit Anne Fontaine qui ait écrit et réalisé le film. On est loin d'Entre ses mains où officiait déjà Poelvoorde. Si j'ai moins été conquis par les grossièretés balancées à la volée par Poelvoorde qu'il aurait improvisées lui-même, Isabelle Huppert, à pratiquement soixante ans est toujours aussi séduisante. Cette romcom sociale bénéficient d'un bon rythme, c'était l'essentiel à une ou deux baisses de régime près, je n'ai pas regardé ma montre, de bons acteurs qui semblent avoir pris du plaisir à tourner ensemble malgré leurs caractères à l'opposé.
Balayons déjà certaines critiques : Le film serait vulgaire ? (il eut été réalisé par un homme d'aucun aurait criée à la misogynie) Il faudrait déjà qu'on nous définisse ce qu'est la vulgarité, passons, Les personnages et les situations ne seraient pas crédibles ? C'est du cinéma, de plus une comédie et non un documentaire (quoique des documentaires non crédibles, il y en a aussi). Bon alors on a un au départ un schéma classique, le télescopage de deux personnages que tout oppose, ici ça fonctionne parfaitement pendant une bonne moitié du film (bien qu'il faille se farcir les gosses, mais ils font malheureusement partie de l'histoire). on y ajoute quelques vannes bien vues sur l'art moderne, l'intellectualisme… La seconde partie souffre de sa prévisibilité et surtout perd toute une partie de son humour en route. Donc un film à fort potentiel, sympa, avec des bonnes idées,
spoiler:
(l'aquarium à femmes, il fallait le trouver, le graffiti final, il fallait l'oser)
de bons acteurs, une réalisation nerveuse, mais ne tenant hélas pas la distance.
de bons acteurs, une réalisation nerveuse, mais ne tenant hélas pas la distance.
Le film démarre pied au plancher avec quelques répliques bien senties, mais finit par s’essouffler en bout de ligne. Certaines péripéties de l'intrigue donnent l'impression, après coup, d'avoir été insérées pour meubler une histoire au final pas très originale, la confrontation de deux univers dissemblables étant un sujet plus que maintes fois rebattu. Poelvoorde constitue l'attraction quasi exclusive du film (absolument parfait), même si Dussollier est comme toujours impeccable et Virginie Efira amusante. Quant à Isabelle Huppert, elle paraît un peu perdue au milieu de tout ça. A retenir essentiellement pour la qualité des dialogues et ce cher Benoit.