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Estonius
3 335 abonnés
5 452 critiques
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3,0
Publiée le 17 juin 2015
Balayons déjà certaines critiques : Le film serait vulgaire ? (il eut été réalisé par un homme d'aucun aurait criée à la misogynie) Il faudrait déjà qu'on nous définisse ce qu'est la vulgarité, passons, Les personnages et les situations ne seraient pas crédibles ? C'est du cinéma, de plus une comédie et non un documentaire (quoique des documentaires non crédibles, il y en a aussi). Bon alors on a un au départ un schéma classique, le télescopage de deux personnages que tout oppose, ici ça fonctionne parfaitement pendant une bonne moitié du film (bien qu'il faille se farcir les gosses, mais ils font malheureusement partie de l'histoire). on y ajoute quelques vannes bien vues sur l'art moderne, l'intellectualisme… La seconde partie souffre de sa prévisibilité et surtout perd toute une partie de son humour en route. Donc un film à fort potentiel, sympa, avec des bonnes idées,spoiler: (l'aquarium à femmes, il fallait le trouver, le graffiti final, il fallait l'oser) de bons acteurs, une réalisation nerveuse, mais ne tenant hélas pas la distance.
Opposition de style pour cette comédie plutôt réussie de la réalisatrice Anne Fontaine. Réunir Isabelle Huppert et Benoît Poelvoorde, il fallait oser. Tout oppose leurs deux personnages, l'une est hautaine et froide tandis que l'autre est exubérant et trivial, mais les circonstances de la vie vont les rapprocher. Le film d'Anne Fontaine tient la route et est souvent drôle, jouant sur les sentiments d'attirance - répulsion des deux protagonistes. André Dussollier et Virginie Efira complètent le tableau de ce film qui n'a d'autre prétention que de divertir.
Bien sûr ce film n'aura pas la palme du meilleur film de l'année, mais c'est une comédie vraiment réussie : Poelvoorde et Huppert sont IRRESISTIBLES, le scénario est improbable, mais les dialogues - ok ok pas toujours fins - percutants et un film confrontant des classes sociales différentes n'a pas nécessairement vocation à devenir un documentaire bourdieusien... Je m'attendais à voir un navet - joué par 2 acteurs étourdissants de talent - et j'ai à la place vraiment ri de bon coeur une bonne partie du film, ne serait-ce que parce que l'outrance des personnages, des situations, des quiproquos et des dialogues est portée par une mise en scène d'une grande maîtrise. Seul bémol, la fin... ok... Mais franchement comment terminer une comédie romantique impossible en respectant les codes d'un genre aussi éculé?
L'histoire d'une salle blindée un dimanche sur les Champs avec des crétins de moins de 6 ans qui faisaient autant c...r les autres qu'ils s'emme......nt ! Et je remercie chaleureusement les parents de choisir un film où il est principalement question d'alcool de sexe et de fric, super choix démonstratif de la grande responsabilité des pondeurs du 21ème siècle... Pardon, je viens de sortir du cinéma et sans Huppert, il n'y aurait plus que ces désagréments dans mon esprit. Que le film soit assez mauvais surtout passé la première heure n'est pas trop grave puisqu'il nous permet d'admirer l'anorexie impeccable de notre meilleure actrice nationale. Elle fait la tête, pleure, rit, on est sous le charme et cela suffit pour oublier les lourdeurs, le tournant psychologique sans génie et l'invraisemblance de la fin, d'autant plus dommageable que l'idée du tableau n'était pas si mauvaise. Les gags sont portés par le gesticulant Benoît mais ils ne sont pas si nombreux. Bref une comédie qui ne fait son travail en entier, comme d'habitude mais on sentait bien à la bande annonce qu'il ne fallait pas en attendre plus.
Rarement le face-à-face social a été aussi indigent, la faute à cette conviction que mettre en scène des clichés sans s’en cacher aboutira à quelque chose d’intéressant. Eh bien non. Le bien nommé Mon Pire cauchemar se repose sur un postulat ouvertement vulgaire pour faire défiler les clichés et les situations cocasses – tellement cocasses qu’on casse – dont les issues s’avèrent prévisibles une heure à l’avance. Les acteurs ne jouent pas, hurlent leur position stéréotypée comme un marchand troque ses surplus sur un marché ; les dialogues se délectent d’une référence au sexe par seconde. Irrévérence ? Médiocrité plutôt.
La question que tout le monde se pose est : Comment Anne Fontaine a pu passer de l'excellent thriller Entre ses mains à Mon Pire Cauchemar (bravo d'ailleurs à ce magnifique titre, tout sauf commercial), cette comédie française insignifiante ? Agathe dirige une fondation d'art contemporain alors que Patrick vit sur le dos des autres. Elle est cultivée, élégante, lui est grossier et alcoolique. Seulement voilà, leurs deux fils sont très bons copains, ce qui va les obliger à se fréquenter. Bref vous connaissez l'expression « les opposés s'attirent », ils vont finir par discuter, s'amuser puis finalement tomber amoureux. C'est vrai, nous vous dévoilons une partie de l'intrigue (et quelle intrigue !) mais c'est pour la bonne cause : celle de vous montrer en quoi ce film n'a rien inventé. On est d'accord, Mon Pire Cauchemar est bourré de clichés et les acteurs font le strict minimum. Leurs rôles sont sur mesure, où Poelvoorde et Huppert incarnent des personnages qu'on a déjà vu mille fois. Si l'on entre dans la salle en croyant que nous allons se marrer avec un bon divertissement, on va finalement en sortir déçu, frustré de ne pas voir assez rit, tous les gags majeurs étant déjà dans la bande-annonce. À travers cette comédie potache se dégage une critique de la bourgeoisie et de ses arts ronflants, pourtant bien trop fragile pour qu'on y attache de l'importance. Alors définitivement non, on ne comprend pas comment la cinéaste a pu chuter de telle manière.
Le genre de comédie française que l'on aime bien et qui permet de passer un bon moment. 4 bons acteurs dont B.Poelvoorde qui nous garantie le film dans un rôle comme on les aime pour lui, celui du gros beauf exécrable que l'on adore. Bien sûr on ne sort pas des habituelles caricatures sociales qui sont la base de toutes ces comédies très françaises. D'un côté des bourgeois forcément coincés et pédants. De l'autre un chômeur forcément beauf et alcoolique. Mais c'est bien ça qui permet la farce et qui nous plait aussi. La recette est simple mais fonctionne souvent et là ça marche. Une bonne comédie qui passe bien.
On a trop vu la rencontre entre le chic et le beauf, et en plus ici c'est improbable, ennuyeux et rend mal à l'aise. J'ai du mal à croire que ce film ait pu convaincre de si bons acteurs.
Le nom du film porte bien son nom. Le film est un vrai cauchemar. J 'ai aimé un peut la fin du film, sinon le film est creux, un peu drôle. Poelvoorde joue bien, Isabelle HUPPERT est belle et élégante, mais cela ne sauve pas le film. A voir une seule fois si on a rien à faire.
Une directrice artistique au prestigieux institut Cartier d’art contemporain. Un parasite vulgaire et sans emploi. Leurs fils sont potes, il va falloir cohabiter, communiquer et même se supporter. Et surprise, ils finiraient même par s’apprécier…
Le film ne se cache pas derrière son petit doigt, et tout le monde semble savoir pourquoi il est venu. On va donc activer le plus classique des ressorts de la comédie : jouer sur des antagonismes béants, en convoquant pour l’occasion les deux acteurs les plus adaptés pour les incarner, et leur demander d’en faire des tonnes dans leur registre de prédilection. A Isabelle Huppert, donc, les répliques cassantes, les regards hautains et toute la sophistication possible (elle travaille dans l’art contemporain et est mariée à un éditeur, c’est dire si elle est intello..). A Benoit Poelvoordre, les blagues salaces, la grossièreté et le look de prolo pas fini. Sans être pour autant mémorable, la rencontre fait quelques étincelles particulièrement grâce au belge qui n’a pas son équivalent pour débiter des horreurs à la chaîne avec un naturel confondant et garder un sérieux impassible, même quand il balance des âneries plus grosses que lui. Et voir Isabelle Huppert faire le vide autour d’elle en deux temps trois mouvements est toujours très agréable.
Il y a donc un premier film pas déplaisant, où ils vont rentrer en collision et être obligés petit à petit de cohabiter. Mais c’est un peu court jeune homme, et il va falloir tenir la distance, il y a donc aussi un deuxième film qui tente de se faufiler entre les mailles de la comédie pour aborder des sujets plus sérieux : le regard d’un enfant sur ses parents, la crise de la cinquantaine, le démon de midi d’un homme finalement assez seul. Mais tout cela fait office de plâtrage dans un ensemble assez hétérogène, qui finit par empiler de manière assez maladroite les lieux communs. La palme étant attribuée au personnage de Virginie Efira, à la fois caricatural et complètement hors sujet. Et quand les deux inspecteurs psychorigides de la DASS débarquent devant la mère courage de fortune, on a quitté le cinéma pour Julie Lescaut.
Anne Fontaine reste décidemment pour moi une réalisatrice particulièrement difficile à cerner, dont le cinéma précieux et ennuyeux va souvent à l’encontre de tout ce qu’on peut attendre d’un film : de la passion, du rythme, du caractère.
Une comédie classique du style Français, c'est un peu drôle, souvent convenu, asse moyen...mais le gros problème du film, c'est qu'on ne croit pas un instant à ce couple improbable : Poelvoorde / Huppert !
le début est plutot pas mal et au bout d'un moment (30min) on réalise que c'est une comédie lourd dingue les acteurs sur-joue leur role et le duo (Hupert-Poelvoorde) ne va pas ensemble c'est dommage le scénario est pas mal et avec Poelvoorde ça aurait pu faire un super film mais se n'est pas le qua