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Yetcha
876 abonnés
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1,5
Publiée le 21 avril 2012
C'est mou, nanti de très mauvais commentaires, avec peu de spécialistes en préhistoire français, qui reste pourtant un des domaines scientifiques ultra dominé par la France et les français, des moments ressemblant à un enterrement avec une musique mal choisie et des personnes à l'allure vraiment triste. Par contre, de très belles images avec des éclairages intéressants à l'intérieur de cette grotte vraiment extraordinaire.
De gros remerciements à Werner Herzog pour nous faire partager la vision de ce site protégé exceptionnel et merveilleux. La cartographie de la grotte au scanner laser impressionne, j'ai apprécié le travail des archéologues et le soin apporté à la réalisation de ce film. Par contre, la musique présente est à ch.ier, mais bon, le principal est ailleurs. Pour info si vous faites une recherche sur le net, tapez grotte chauvin pont-d'arc et vous pourrez accéder au site web complet de cette grotte. Un émerveillement.
C'est désormais certains, Werner Herzog a définitivement perdu la raison. La Grotte Des Rêves Perdus aurait pu être un délicieux documentaire sur nos ancêtres, aurait pu seulement. Dialogues soporifiques, musique d'ascenseur déprimante et un Herzog sous champignons hallucinogènes s'est seulement payé des vacances gratuites dans l'une de nos régions ne feront que détourner nos yeux de la beauté réelle de cette grotte préhistorique.
A la base je partais voir Bruegel mais le cinéma n'avait pas reçu la copie. Damn it. La vendeuse nous vend grandement le film "La grotte des rêves perdus" qu'ils diffusent à la place. Ne voulant pas nous être déplacé pour rien, nous - ma partenaire cinématographie et moi - nous y rendons. Et puis, c'est un film d'Herzog tout de même. Ouais, et ben Herzog peut dire merci à son sujet, la grotte de Chauvet, car elle fait tout le film pour lui, car globalement tout ce qui provient du film est vraiment pas terrible comme choix. La grotte est très intéressante, très belle, c'est vraiment cool, surtout pour quelqu'un qui s'intéresse à l'art et à l'histoire (comme moi donc), d'autant plus que c'est une grotte qui n'est pas destinée à être ouverte au public (et qu'un Chauvet 2 n'est même pas sûr). Mais par contre, le film souffre de plusieurs défauts. Ok, Herzog a parfois de bonnes idées (notamment sur le jeu des lumières) mais il met dans son reportage des choses vraiment dispensables. J'ai rien contre l'interview du parfumeur mais en tout cas elle est mal utilisée par Herzog dans le film. Y a plein de trucs comme ça, parfois on passe dans une sorte de côté folklorique alors que moi j'aurais vraiment voulu un truc bien carré. Et puis merci la VF. Parfois on a un doublage sur la VO avec des mecs aux accents super prononcés. J'ai rien contre les accents prononcés, je suis un pur sudiste, mais bon, là c'est vraiment bizarre à écouter. Et puis parfois on a les mecs qui parlent directement en français. Donc bon, pourquoi certains parlent en anglais d'autres en français alors qu'ils sont tous français ? Allez savoir. C'est pas très important vous me direz. Et puis Herzog laisse ouvrir quelques pistes sur une réflexion générale sur l'art mais c'est très maigre. Bref, heureusement le sujet transcende littéralement le film.
Le casting animalier fossile est splendide et joue à merveille ; celui des hommes actuels est catastrophique ! Certes, mettre des scientifiques devant la caméra n'est pas toujours confortable, ni pour eux, ni pour le public. On a l'impression que cela manque de préparation. Il est de plus difficile de comprendre pourquoi le message scientifique retranscrit dans ce documentaire largement diffusé est autant simplifié, voire ridiculisé, alors même qu'il devrait atteindre la quasi-perfection face à ces œuvres paléolithiques, tout en restant bien entendu accessible à tous. C'est normalement possible, surtout qu'il ne s'agit pas de la Grotte des archéologues perdus à ce que l'on sait...
C’est une grotte immense, protégée du monde depuis 20 000 ans parce que le plafond de son entrée s’est effondré. C’est un sanctuaire incrusté de cristaux et rempli de restes pétrifiés de mammifères géants de la période glaciaire. Pourtant, ce n’est pas le seul trésor que ce lieu unique au monde avait à nous offrir… En 1994, au sud de la France, les scientifiques qui ont découvert la grotte sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des œuvres d’art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans – presque deux fois plus vieilles que les peintures rupestres les plus anciennes découvertes jusqu’alors. Ces dessins, ces œuvres, ces témoignages exceptionnels ont été créés à l’époque où les hommes de Neandertal parcouraient encore la terre, en un temps où les ours des cavernes, les mammouths et les lions étaient les espèces dominantes sur notre continent. Depuis, seules quelques très rares personnes ont été autorisées à pénétrer dans la grotte, et ses chefs-d’œuvre sont restés à l’abri des regards – jusqu’à ce que Werner Herzog obtienne l’autorisation d’y réaliser un documentaire d’exception. Dans un saisissant voyage visuel, Herzog nous entraîne à à la rencontre de nos très lointains ancêtres, à la découverte de la naissance de l’art, de la symbolique puissante des lieux et des étranges personnes qui vivent aujourd’hui dans les environs. N'ayant pas vu le film en relief, je ne peux pas m'exprimer sur le sujet. Par contre, je peux affirmer que Herzog sait parfaitement faire ressortir l'émotion provoquées par ces peintures, traces millénaires d'êtres à jamais disparus et incarnations du berceau de l'humanité. On suit fasciné ce troublant voyage dans le temps jusqu'à nos origines et l'on se prend à rêver et à être béat d'émerveillement devant ces dessins rudimentaires mais en même temps d'une richesse incroyable. Dommage que Herzog se perde dans un final moralisateur et hors sujet car pour le reste, c'est une réussite totale.
Werner Herzog dispose d’une heure pour filmer tout ce qu’il peut dans la grotte Chauvet qui est fermée au public. Cela nous permet d’y pénétrer avec lui.L’émotion nous saisit lorsqu’on voit les magnifiques peintures laissées par des hommes de l’aurignacien (32.000 ans notre ère) et qui ont été sauvegardées par l’éboulement d’une falaise qui a obstrué la grotte. C’est plus qu’un documentaire. Herzog parvient à nous faire partager son émotion devant les chefs d’œuvres ainsi que nous faire partager le travail de tous les chercheurs qui s’emploient à décrypter le maximum de messages que recèlent cette immense grotte. Il prend suffisamment de recul pour nous inciter à la réflexion sur notre situation dans le monde, sur l’art, le temps. Et merci aussi à ceux qui nous ont précédé en Ardèche. Cela nous rend modeste et met en question la notion de progrès. Inoubliable !
Rares sont les documentaires de cette qualité. Werner Herzog mène un travaille de scientifique qui n'hésite pas à fouiller tous les aspects de son sujet. Et cela sans écraser le spectateur par des informations trop pointues et ennuyeuses. Au contraire, tout passionne. De la découverte de la grotte, à ses fouilles, jusqu'à sa conservation, à ce qu'elle contient, l'importance capitale pour l'Histoire qu'elle incarne, la beauté artistique des peintures... C'est tout simplement fascinant. Et l'utilisation intelligente de la 3D permet une immersion encore plus poussée. Surtout lorsque ces peintures s'animent au son de la voix de l'historienne qui explique que les parois, et donc les dessins, bougeaient à la lueur des flammes. Une découverte capitale, que le cinéaste allemand met en valeur de la plus belle des façons. On frise la perfection.
Depuis que certains films bénéficient de la dimension 3D, on ne voit qu'à de trop rares fois la nécessité d'une telle technologie. Ici, Werner Herzog en trouve deux intérêts formidables: d'abord nous faire toucher du doigt les belles parois de la grotte Chauvet, fermée au public, et ensuite faire dialoguer ces peintures rupestres datant de 30000 ans et l'image cinématographique, c'est-à-dire deux arts si éloignés dans le temps et si proches visuellement dans leurs manière d'aborder le relief. Comme les bons professeurs, le cinéaste sait communiquer sa passion sur le sujet et fait de ce documentaire hors-norme une fascinante exploration du passé.
Bien que guidé par une voix-off et entrecoupé d'entretiens avec des scientifiques, ce documentaire d'Herzog évite le didactisme trop appuyé et laisse place à l'imagination. Il y a parfois un côté un peu solennel, mais on ne va tout de même pas lui demander de passer du rap ou de l'électro en bande -son avec un tel sujet ni de balancer des grosses vannes. La 3D permet de découvrir les reliefs et les profondeurs de la grotte, mais elle est totalement inutile lors des interviews. Le film nous plonge dans les racines de la créativité humaine: nos lointains ancêtres étaient des artistes, des rêveurs qui dansaient avec les ombres et communiquaient avec les esprits. On aimerait parfois en savoir plus sur ces énigmatiques hommes du passé, sur leur vie quotidienne et leur spiritualité, mais le film ne répond que partiellement à nos questions. Ces peintures c'était leur cinéma de l'époque, ils n'avaient pas de caméras mais enregistraient le réel à leur façon et se réunissaient pour contempler leurs fresques à la lueur des flammes. Ces fresques conserveront leur part de mystère et de magie malgré les analyses diverses.
documentaire fantastique! qui de façon très belle nous permet d'accéder à un trésor préservé au cours des millénaires par la nature elle même. les images ne sont rien sans les commentaires simples compréhensibles des scientifiques. un vrai régal pour être un peu moins bêtes. nous sommes une poussière à l'échelle du temps. Werner Herzog a eu la chance et pour notre bonheur d'y accéder. Souhaitons que ce film puisse connaitre une diffusion plus large qu'actuellement entre la mièvrerie hollywoodienne et la grotte Chauvet il n'y a pas photo! La culture et l'art mérite quelques copies pour cette pépite.
L'histoire de l'art vue à sa source Il faut commencer par ce qui fâche. On subit trois qualités d'images différentes, et avec des lunettes 3d et sur très grand écran, c'est très lourdingue. Quand on ne voit pas les pixels, on voit les effets de grain et de fluidité par paquets typique des mauvais capteurs et mauvaises compressions. En plus, il faut qu'il en rajoute avec des incrustations foireuses en ... 3d ! Après, on subit les couleurs délavées au possible, avec ou sans lunettes. Bref, la qualité d'image est très en dessous de ce que l'on pouvait attendre d'un documentaire en 3 dimensions. Ensuite, la manière de filmer est très ... limite. La scène du crocodile est d'un tel niveau youtube qu'on se demande si ce n'est pas le petit fils du réalisateur qui l'a filmé. Le reste ne vaut pas beaucoup mieux. Même les plans fixes sur les peintures sont trop rapides. Ensuite, le fait d'avoir tout tourné en anglais alors que 99% des interviewés sont français est plus énervant que ridicule, mais ça ne vaut pas mieux. On peut finir avec les fautes de goût des grands intellectuels ou des amateurs égocentriques, la musique certes intéressante et bien choisie mais trop exigeante et présente pour le sujet. Sans parler du fait qu'un montage qui passe des voix féminines entêtantes pendant qu'un protagoniste s'exprime n'est pas du meilleur effet. On pourrait faire deux pages avec tout ce qui ne va pas, alors autant aller à l'essentiel : ce film est incontournable à cause de son sujet, tout simplement ! On finit par oublier tout cet édifice suffisant autant qu'amateur malgré la prétention du réalisateur car le peu qu'il nous donne à voir est extraordinaire. Comment les hommes des cavernes ont pu créer il y a 30000 années des œuvres aussi graphiques, élaborées et finalement modernes sinon contemporaines, c'est une surprise aussi réconfortante que la croyance dans le progrès futur. Ces peintures sont superbes et pouvaient simplement se laisser admirer en silence et sans effets spéciaux à petit budget « à la française ». Et c'est vraiment dommage. Car le propos pseudo intellectuel pouvait tenir en 5 minutes de commentaires. Néanmoins, pour ceux qui ont peur d'être déçus, attendez la parution d'un bouquin.
Pour noter "La grotte des rêves perdus", j'ai procédé ainsi : 5/5 pour les hommes préhistoriques qui avaient un sens artistique aussi développé que le nôtre (voire plus développé), et ... zéro pointé pour Werner Herzog. Moyenne : 2,5 sur 5. Quel gâchis... ! Le pire, c'est la musique omni-présente absolument horripilante, qui empêche de profiter pleinement des images magnifiques. Lamentable. Il faut supporter beaucoup de longueurs, dont des interviews de scientifiques français... qui s'expriment laborieusement en Anglais. Autre impression après le film : d'un côté, on est heureux d'avoir découvert ces chefs d'oeuvre peints il y a 32000 ans, d'un autre, qu'est-ce qu'on a souffert pendant la projection ! Monsieur Michu avec son camescope basique et un CD de sa collection perso aurait fait mieux ! Il y a quand même trois grands moments dans le film : le commentaire de la conservatrice de la grotte, la musique jouée par un archéologue avec une flûte vieille de plus de 30000 ans, et les travellings sur les sublimes fresques. Mais comment est-il possible qu'au montage le réalisateur n'ait pas compris qu'il fallait au moins procéder à quelques coupures, et revoir la musique. Reste à espérer que ce film n'ait rien coûté au contribuable...