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🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
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4,0
Publiée le 17 novembre 2008
Nacho Cerda a de la ressource et des idées, il le prouve ici avec Genesis (1998), un très beau court-métrage alliant le romantisme à la poésie. Un sculpteur traumatisé par le décès de sa femme décide d’en faire une statue. Mais au fur et à mesure de sa conception, il se rend compte qu’elle prend vie à ses dépends, en effet, il se meurt en lui redonnant vie. Elle devenant humaine pendant que lui se change en statue, un destin inévitable où l’on voit cet homme se transformer sous nos yeux pendant que sa défunte épouse reprend vie. De beaux mouvements de caméra, les makeup effects sont superbes (la terre glaise se décollant petit à petit). Ajouté à cela une très belle musique et c’est une fois de plus une belle réussite de la part de Nacho Cerda après son court-métrage trash et nécrophile : Aftermath (1994). Pour l’anecdote, ce court-métrage a été récompensé 16 fois dans les festivals internationaux, dont les Goya !
Troisième et dernier volet de la trilogie de la mort de Nacho Cerda, Genesis suit le même postulat que les deux précédents : intégralement muet, peuplé d'images proprement sophistiquées ( comme l'étaient celles de l'inoubliable Aftermath ), le court métrage est un film de pure forme qui pourrait pratiquement se passer de mots. A peu de choses près Genesis est une splendeur... Malheureusement trop désincarnée pour convaincre entièrement. Certes l'oeuvre de Nacho Cerda arrive ici à son aboutissement esthétique, mais le contenu s'avère si creux que l'ensemble se rapproche plus du clip musical que d'autre chose. En d'autres termes le court ne tient pas sur sa petite longueur, plombé par son maniérisme systématique et sa pauvreté scénaristique. Bref cette variation du mythe de Pygmalion reste une déception relative, visuellement magnifique mais redoutablement ennuyeuse... A voir pour avoir la vision complète d'une trilogie fracassante, lyrique, mystique et plus qu'intéressante dans l'ensemble.
Tout d’abord, il nous montre le passage de la vie à la mort…Puis, le corps qui est amené à la morgue et enfin…Il évoque ici le deuil et le sentiment de culpabilité…Une reflexion amére sur la catharsis, à la fin cruelle et ironique.
Quatre ans après le très malsain (et horrible) Aftermath, Genesis débarque et atteint le sommet de cette trilogie ! Un magnifique épisode récompensé 16 fois dans des festivals internationaux, primé ux Goya !
Un sculpteur perd brutalement la femme sa vie. Incapable de surmonter le chagrin causé par sa mort, il sculpte sans relâche la réplique exacte de sa bien-aimée. Sa douleur intérieure est telle qu’il réussit à donner vie à sa sculpture, brisant ainsi les barrières du temps et de l’espace. Mais il paiera cette bouleversante résurrection de sa vie, se changeant lui-même petit à petit en… pierre.
Genesis constitue à ce jour l’aboutissement formel et thématique de la jeune carrière de Nacho Cerda.
Ce court métrage de Nacho Cerda abuse des artifices de mises en scéne visant à palier un manque de péripéties et de fonds.Si on devait les comparer à ses anciens courts métrages, il est clair que genesis bénéficie d'un pitch et de FX corrects mais la mayonnaise a du mal à prendre et seulement l'histoire sort du lot.
On se trouve en face d'un court métrage d'une beauté éboulissante. Sans parole, rien qu'avec la musique, le film nous entraine dans quelque chose de jamais vu, Chapeau.
Vraiment étrange ! Un exercice de style original, un film totalement muet, oû seul le jeu de l'acteur réussi à nous passionner ! Une histoire d'horreur sur fond d'un amour eternel ! Une réalisation superbe, et une BO magnifique .... seul problème : trop long ! Mais à voir à tout prix !
Une très belle conclusion à cette trilogie de la mort (toujours muette, mais tellement expressive). Si le chapitre précédent relevait du malaise complet pendant toute sa durée, ce dernier court métrage revêt des apparences de contes fantastiques, digne des plus grandes nouvelles fantastiques (au hasard : la vénus d'ille de Mérimée). Véritable poésie, à la fois mélancolique puis tragique (car la mort ne peut s'annuler), ce court métrage est à la fois le plus accessible et le plus travaillé. Véritable fable, envoûtant, ce moyen métrage est un bel exemple de ce que le cinéma fantastique espagnol peut nous offrir de meilleur.
Dernier volet de la trilogie de la mort de Nacho cerda , moins impressionnant visuellement que aftermath , une triste histoire d amour très bien réalisée et très originale. Dommage que ce ne soit qu une trilogie car on en redemande...
Alors là, je dois dire que j'ai été agréablement surpris! Genesis est d'une incroyable beauté, c'est de l'art à l'état pur!! (Bien qu'à la base le cinéma soit de l'"art"). Pas besoin de dialogues, pas besoin d'action ni d'hémoglobine, pas besoin de faire un long métrage, Nacho Cerda nous prouve qu'avec le minimum on peut obtenir un résultat qui nous livre bien plus qu'un quelconque autre film. Les acteurs sont parfaits, la musique se colle impeccablement à ce petit bijou et quand au scénario, ca très original. 30 minutes de poésien, de.......... je ne trouve pas le mot. Bref, mes félicitations Mr. Cerda!!!!!!!!!!