0/20 : Le film commence fort avec une séquence qui nous laisse dubitatifs : le fils de Milos (Milos, personnage principal, acteur porno à la retraite) tombe par hasard sur un des films pornos de son père (où ce dernier est en train de prendre par derrière et par devant une hardeuse). Puis, les parents débarquent et au lieu d’éteindre directement la télévision (réaction normal d’un parent), ces derniers se joignent à leur enfant sur le canapé et laissent défiler ces images abjectes. La mère rétorque alors à son fils, d’un air légèrement embarrassé : «c’est comme un dessin-animé mon chéri, mais pour les grands. Ton père s’amuse avec ses copines.» Après ces cinq premières minutes, nous pouvons déjà constater que ce film est du grand n’importe quoi. Milos, accepte un contrat dont il ignore le contenu. Suite à cet engagement, Milos sera forcé à exercer ou à subir toutes sortes d’obscénités tout en étant drogué et nourri au viagra. A SERBIAN FILM accumule des scènes d’une cruauté infâme où la perversion et la bêtise sont à leur plus grand niveau, tel : une scène brutale de fellation (éjaculation faciale, violence verbale et physique envers la femme), la séquence où Vukmir ( gérant de cette industrie pornographique douteuse) montre à Milos une vidéo où un homme (en marcel et en slip) fait accoucher une femme d’un bébé qu’il tient par les pieds, la tête en bas et qu’il réanime en lui faisant part d’une fessée. La scène est suggérée mais l’on devine que cet homme commet des choses inimaginables sur ce bébé. Choqué de voir cela, Milos quitte la salle et Vukmir s’écrie : «ça Milos, c’est du Newborn Porn ! Tu ne comprends donc pas ? C’est ça la vie, c’est ça l’amour ! C’est de l’art !» Puis, (ne vous inquiétez pas, c’est bientôt fini), nous assistons à une scène de levrette où Milos, sous l’effet de la drogue, décapite à l’aide d’une machette sa victime (nue, sans défense, attachée à un lit, suivis de propos humiliants) ou encore le moment où une pauvre fille, à qui on vient d’arracher toutes ses dents, est forcée à pratiquer une fellation qui se terminera par une suffocation mortelle. Pour finir, l’équipe de Vukmir font venir Milos et lui ordonne de sodomiser une personne dont il ne connait l’identité car cette dernière est munie d’un sac sur la tête. Son frère (dont on ne comprend pas la venue), sodomise à ses côtés une autre personne, munie elle aussi d’un sac sur la tête. Enragé est Milos lorsqu’il s’aperçoit que la personne qu’il sodomise est son propre fils (âgé d’environ 7 ans) et que la personne sodomisée par son frère est sa femme. S’en suit après une vengeance sanguinolente, virant au gore outrancier (Milos enfonce son sexe en érection dans l’œil d’un des salopards et j’en passe…). A SERBIAN FILM s’achève : Milos, sa femme et son fils se suicident, trois hommes (de la même bande que Vukmir) débarquent dans leur maison, caméras à l’épaule et l’un deux s’exclame : « Commence par le gosse !» A ce moment là, l’homme déboutonne son pantalon. FIN.
A SERBIAN FILM est lamentable, où le voyeurisme et la violence gratuite sont au rendez-vous. Nous ne voyons pas l’intérêt de cette fiction odieuse. Il est honteux de voir que ce genre de film puisse sortir en dvd. Abject et inhumain.
VOUS AIMEZ LE CINEMA ? ALLEZ SUR ARTEMISIA POUR Y DECOUVRIR DES CRITIQUES, DES NEWS AINSI QUE DES MONTAGES VIDEO ! BONNE VISITE ! Voir le lien ci-dessous :