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stephaneas
26 abonnés
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4,0
Publiée le 28 septembre 2011
Pour rester dans le sujet du film on peut dire qu'il est un bon cru 2011 ! On se plonge tout de suite dans la relation de rejet du père envers son fils qui n'y va pas par quatre chemins pour exprimer sa haine envers lui et en quelque sorte son désamour . Les textes sont très bien écrit (hormis le coup du playmobil) , les émotions passent grâce a un bon jeu d'acteur mais ont a l'habitude avec Niels Arestrup un peu moins avec Lorant Deutsh dont je suis moins fan . Le film permet aussi d'admirer le travaille de vignoble et d'amour pour le vin . On apprécie aussi la fin du film assez surprenante et avec une certaines moral et le puzzle entre les personnages . Mais disons le , le plus réussi reste le sujet principal du film la relation pére-fils vu du coté extrême du fils rejeté
Un très bon cru que ce drame familial sur fond de vignoble. Etant originaire d'un village proche de st- émillion et de famille de vignerons, j'ai d'autant plus apprécié que ce film parle très justement des vignes, du vin et de ceux qui le font. Ensuite, ce film est un drame touchant où les acteurs excellent surtout L. Deutsh qui est particulièrement surprenant dans un rôle criant de vérité. Des rebondissements, du suspens, une réalisation impécable et une fin qui nous réjouis presque tant le père peut paraître monstrueux. Une bonne surprise.
Niels Arestrup en vieux lion, qui martyrise son fils, Lorant Deutsch est abominable. Et l'ampleur du talent de ces deux là rend les choses crédibles, et douloureuses. On tombe quelquefois dans les clichés un peu convenus, mais l'intrigue du récit est tendue vers son dénouement. Accompagné d'une bande son superbe, et servi par des seconds rôles émouvants, on passe un excellent moment, un verre de bon vin à la main, dans les chais magnifiques d'un chateau du bordelais à regarder ce qui pourrait être une illustration d'un texte de Freud ou de Nietzsche : l’énigme du père.
Ce film est bon (ce qui est donc une bonne surprise de la part de Gilles Legrand jusque là décevant…) principalement grâce à son casting incarnant un affrontement entre un fils plein d’ambition et son père qui ne le prend pas au sérieux. Les personnages sont en effet interprétés par un Lorànt Deutsch touchant mais surtout par un Niels Arestrup qui nous confirme que son charisme est relatif à l’antipathie que dégage son personnage. Cette relation n’est malheureusement pas suffisamment travaillée, l’hostilité du père n’étant pas parfaitement justifiée. L’autre réussite du film est de nous faire partager une passion que le cinéma a rarement mise en scène, celle du vin. En effet, ce film nous permet une immersion dans l’univers vinicole, de la récolte du raisin à la vente à l’internationale, le tout dans de magnifiques décors.
Belle promotion pour Saint-Emilion, et aperçu intéressant du métier de vigneron.... Heureusement, Patrick Chesnais et surtout le magnifique Niels Arestrup réussissent grâce à l'excellence de leur interprétation à hisser le niveau de ce téléfilm peu inspiré, digne de FR3 (tant au niveau de la recherche scénaristique - Paul méprise son fils Martin et veut adopter, façon empereur romain, une descendance à sa convenance, en l'espèce Philippe, le rejeton pourri d'ambition de son régisseur mourant : mal lui en prendra - qu'au niveau de la réalisation, d'une platitude confondante). Gilles Legrand, producteur de son état, n'a pas progressé d'un iota depuis sa réalisation précédente, "La Jeune fille et les loups" : c'est toujours gentillet et propret, rien de mieux.
Gilles Legrand est un producteur, scénariste et réalisateur français. Il a produit "No et Moi", "Micmacs à tire-larigot" ou encore "Musée haut, musée bas". Pour "Tu seras mon fils" il prend ses 3 casquettes celle de réalisateur, de producteur, de co-scénariste. Le film est co écrit par Gilles Legrand et Delphine De Vigan.
"Tu seras mon fils" est un huit clos, un drame familial et viticole. Paul de Marseul est un viticulteur, il possède des vignes dans le bordelais. La famille se transmet de génération en génération le domaine. Son fils Martin travaille avec lui, à la logistique et à l'administratif. Martin vit avec son épouse dans la propriété familiale. Paul déteste ouvertement et cyniquement son fils Martin. Il l'humilie régulièrement. Sur la propriété vivent également le régisseur et son épouse. Tout bascule le jour ou le fils du régisseur revient vivre avec eux. Il devient alors l'héritier que Paul choisit. Il est même prêt à payer pour voir disparaitre son fils.
Le duo Neils Arestrup et Lorant Deutch est parfait. C'est en grande partie l'intérêt du film. La personnalité ogresse du père, son humour cynique, son aisance, sa présence dérangeante, son égo sur développé, face au fils, dégradé, frêle, timide, complètement effacé face à ce père surpuissant. Et puis il y a le décor, le magnifique domaine du Clos Fourtet à Saint-Emilion, le vin, les vignes, les récoltes, ... Une belle idée que d'avoir planté le décor dans le bordelais. Gilles Legrand nous offre une lumière magnifique et le drame prend son intensité dans ces décors rustiques. La photographie est d'Yves Angelo
Quant aux autres personnages, Patrick Chesnais joue le régisseur qui voit son fils se faire "happer" "manipuler" par son patron. Il est très attendrissant dans ce rôle de père diminué. Valérie Mairesse joue son épouse. Le fils "choisi" est joué par Nicolas Bridet. Le fils du régisseur revient des Etats Unis, il incarne le fils que Paul aurait voulu avoir.
Une histoire à l'humour noir, un drame familial, un excellent Neil Arestrup, un petit peu de Bashung ... un bon film à voir !
Vue en Av premiere, film fait sur mesure pour tous ces acteurs de talent. Magnifique affrontement entre Niels Arestrup le pere et lorant deutsch le fils.
Si l'agriculture viticole est une part importante de la culture française, les films traitant de ce thème ne sont pas légion. Gilles Legrand pour son troisième long-métrage utilise comme toile de fond le vignoble Saint Emilion pour mettre en scène une relation père-fils pour le moins conflictuelle. Si l'ensemble du casting est excellent c'est le duo Niels Arestrup/Lorànt Deutsch qui impressionne l'un en père dur et mauvais, l'autre cherchant la simple reconnaissance qu'un père doit normalement donner à son fils. Plus qu'un bon film, une véritable surprise même si les sujets comme la famille et la descendance sont éculés ce drame est très bien traité et le cadre est très agréable.
Un excellent film, notamment grâce à une interprétation magnifique de Niels Aerestrup mais aussi de ses partenaires... un film où l'émotion pointe à chaque instant mais où la méchanceté du père à l'égard de son fils est parfois quasiment incroyable...
Drame viticole rendu poignant par un jeu d'acteurs qui nous font totalement oublier qu'ils sont des acteurs. Le scénario met du temps à s'installer, mais on n'est pas déçu par le dénouement, avec ses non-dits...Une étude sur le rapport père-fils absolument magistrale. Vraiment à voir.
Un père tyrannique et sans tendresse, propriétaire d’un grand cru, humilie et étouffe un fils un peu falot avant de lui préférer jusqu’au reniement celui de son régisseur mourant. Ce drame familial vinicole ne manque pas de force et nous décrit de manière très documentée un univers peu présent au cinéma. Le rapport difficile père-fils est remarquablement animé par un Niels Arestrup impitoyable et léonin et un Lorànt Deutsch dont la personnalité correspond parfaitement à son personnage. Les seconds rôles sont richement distribués avec notamment un Patrick Chesnais aussi sobre qu’émouvant. Un film plaisant au scénario efficace auquel on reprochera seulement une mise en scène de téléfilm sans imagination.
Un film très dur sur les relations père-fils : un père aveuglé par sa passion et qui oublie le plus important, un fils désespéré par cette indifférence à son égard, le poids d'un passé qui petit à petit lesdétruit tous les deux... Performances remarquables de Lorant Deutsch et de Niels Arestrup!
Il ne s’agit pas là de l’histoire d’un homme et de son fils mais de celle deux hommes et de leurs fils respectifs. Deux hommes incarnés par Niels Arestrup et Patrick Chesnais qui se battent pour le même fils, l’un pour le conquérir, l’adopter, tout lui donner (biens matériels, amour et reconnaissance)et l’autre pour le conserver et refuser que son propre fils lui échappe et lui soit volé par un homme qui a peu d’éthique. Le second ne veut pas non plus se rendre responsable (en ne réagissant pas) du malheur du fils incarné par Lorant Deutch qui en plus d’avoir perdu sa mère se voit rejeté par son père au profit d’un fils idéal à adopter. Nicolas Bridet, le fils prodigue, celui qui arrive à point nommé, joue un rôle plus subtil qu’il n’y parait car il n’est pas un pourri véreux, prêt à tout pour voler la place du fils de sang incarné par Lorant Deutch, il est humain et ne tient pas à prendre sa place. Il a tout, le charisme, la connaissance, la séduction naturelle qui font qu’il obtient tout sans effort : un nouveau père, un domaine de renom à reprendre, une reconnaissance et même de l’amour. L’insistance de Niels Arestrup à vouloir conquérir son poulain le fait finalement céder à tous les enjeux que sous-tend cette décision : - Accepter son adoption par un nouveau père - Renier implicitement la paternité de sang de son propre père mourant - Accepter l’héritage de son nouveau père au dépend du fils de sang de Niels Arestrup (Lorant Deutch) qui est sommé de quitter le domaine Celui que l’on croyait fini, prêt à mourir, est celui qui va sauver l’honneur et empêcher l’infamie. A sa façon, par son geste ultime, Patrick Chesnais dit à son fils joué par Nicolas Bridet : « tu seras mon fils ( tout comme Niels Arestrup a pu le dire à ce même fils d’adoption), tu ne seras pas le fils de ce pourri, tu ne renieras pas ton père pour de l’argent, je suis ton père et je le reste ». Les questions existentielles soulevées par cette tragédie sont multiples et croisées : - Jusqu’où aller pour réussir ? - Qu’est ce qu’aimer ? - Comment aimer son fils tout en reconnaissant ses limites par rapport à d’autres personnalités charismatiques et au charme évident ?... Ce film est une source inextinguible de questionnements sur la nature humaine et sur notre vigilance à entretenir des qualités humaines nécessaires pour vivre ensemble dans le respect de chacun.
Film intéressant et assez fort sur la relation père-fils et le passage de relais dans un domaine particulier. Les comédiens dont Niels Arestrup en tête sont formidables. Bien que parfois difficile ce long métrage mérite vraiment de s y laisser porter.