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L_huitre
90 abonnés
358 critiques
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5,0
Publiée le 21 octobre 2012
Bravo ! Voilà un film très abouti, avec un scénario bien conçu où chaque scène comporte sa part de dureté et de tension latente. Une histoire dure et sèche de conflit entre un père autoritaire et son fils. Le tout dans les vignes de Saint Emilion, magnifiques et débordantes d'opulence qui donnent un bon contraste entre la beauté des lieux et la bassesse des sentiments. Le film repose sur un Nils Arestrup impressionnant. Il est présent dans presque chaque scène, et écrase les autres personnages de sa présence. Face à lui, Lorent Deutsch fait une prestation convaincante dans un rôle qui semble taillé pour lui. L'histoire se déroule sans temps morts, avec une science de l'image qui m'a vraiment scotché, notamment dans la scène de l'accident. Il est réconfortant de voir que le cinéma français peut sortir ainsi de belles histoires, en capitalisant sur la beauté de ses paysages.
Un film poignant et véritablement bien joué sur le désespoir d'un fils à être humilié par son père qui le méprise au profit d'un parfait inconnu idéal. Une lente et sourde montée dramatique qui horrifie autant qu'elle nous empoigne, grâce à un scénario à la Pagnol et un jeu d'acteur impeccable. Superbe.
C'est un très bon film , qui donnent la part belle acteurs qui livrent tous une prestation excellente , la tension va crescendo , et à vrai dire plus le film avançait plus je savourait .
Un film très touchant grâce à des acteurs qui jouent justes. Lorent Deutsch nous montre quelque chose de nouveau et Niels Arestrup et Patrick Chesnais restent des valeurs sûres. L'oenologie en univers de fond de cette histoire est très agréable et originale.
Un film de bonne tenue qui se déroule dans l'univers du vin, finalement très peu montré au cinéma.
L'intrigue est plus psychologique qu'à suspens. Les personnages sont bien caractérisés et surtout bien interprétés. Niels Arestrup se taille évidemment la part du lion tandis qu'on apprécie de découvrir Nicolas Bridet dans un rôle secondaire. L'affrontement père/fils autour de la succession du domaine se double d'un autre rapport père/fils conflictuel, puisque le personnage d'Arestrup s'accapare le fils de son régisseur, malade, mais pas encore mort. On se dit d'ailleurs que, plutôt que de multiplier les scènes conflictuelles entre Arestrup et Deutsh, dont la relation évolue peu, les auteurs auraient pu creuser un peu plus le personnage du fils du régisseur, écartelé entre l'opportunité qui lui est offerte et sa loyauté à son père et à ses origines. Ça aurait finalement pu être lui le personnage le plus intéressant, ou tout du moins celui qui vit le plus de conflit.
On a parfois le sentiment que le film ne va pas tout à fait au bout de son sujet et qu'il aurait gagné à être un peu moins consciencieusement fabriqué. Il conserve un côté propret et policé qui devrait faire le bonheur des télés, mais qui l'empêche sans doute d'acquérir une dimension supplémentaire.
On notera également au passage la qualité de la photographie d'Yves Angelo qui magnifie les paysages de Saint-Emilion. Ah qu'on aurait aimé que ce film se passe en Bourgogne, comme c'était prévu itialement. Mais ça, c'est un avis très personnel !
L’écriture est parfois excessive (le cinéma français est devenu si sensible) mais ce tableau d’une France profonde, enracinée sur un terroir patriarcal me paraît d’une grande les comédiens sont vraiment excellents. Les bonus Le plaisir prolongé par des scènes coupées , dont deux ou trois valent vraiment le coup d'être vues, le point de vue du réalisateur et des gens du terrain , on ne s'ennuie pas Pour en savoir plus
Un film dense, profond, parfois dur, aux relations humaines complexes mais que la mise en scène rend facile à suivre. Excellente complémentarité entre Lorant Deutsch et Niels Arestrup tous deux magnifiques acteurs. Superbe histoire, une petite perle.
Quel acteur ce Niels Arestrup ! Il aurait pu jouer Don Corléone dans le parrain, mais là je saute les étapes car le rôle du grand patron il le tient dans "un prophète".
Un film formidable. Un climat prenant, une tension qui monte dans des décors magnifiques et la magie de l'univers du vin. Arestrup dégueulasse à souhait, Deutsch très bon dans ce rôle touchant, Chesnais excellent. On y voit en plus l'accident de voiture le mieux mis en scène du cinéma. A la vôtre.
J'ai adoré cette histoire émouvante sur les relations père-fils, et le cadre dans lequel elle se déroule : le monde de la vigne. Niels Arestrup campe un père très dur, très critique et très injuste avec son fils, joué par un Lorànt Deutsch très émouvant, et d'abord pathétique dans sa recherche de reconnaissance puis résigné. Un film très juste et très dur... comme peuvent l'être parfois les relations père-fils.
Je ne suis pas peu perplexe devant le concert de louanges adressé à ce film mais en ce qui me concerne, il m'a "soûlé" : c'est le verbe qu'on emploie dans le Nord pour résumer l'expression "casser les pieds" C'est une ode à l'oenologie et à la viticulture qu'on fêterait bien avec une bonne chope ! Elle m'a fait penser à un pastiche du "Sang de la vigne" punition qu'actuellement France 3 nous inflige toutes les semaines, mais avec le charisme de Arditi en moins ! Arestrup est glacial dans son rôle (à l'image du film d'ailleurs) et on lui aurait préféré Depardieu un temps pressenti pour le rôle et qui connaît bien le sujet, mais peut-être trop cher ? Le scénario a trois mains est indigent et tant Chesnais que Anne Marivin le cherchent et se cherchent. Ne parlons pas de Lorant Deutsch encore plus à côté de son rôle que d'habitude et qui nous ferait plus rire que pleurer en gamin capricieux ! Enfin, on est content, le fisc aussi, d'apprendre que la viticulture, ça paye : le propriétaire du cru roule en Jaguar (pub) offre des godasses de chez Hermès (re-pub) à trois mille euros, et entretient sa propre collection au cognac dont on voit ostensiblement la marque (re-re-pub) Les éleveurs apprécieront. Un des trois scénaristes fait probablement une fixation sur les pompes mais en tout cas, ce film est loin d'être le pied ! Gilles Legrand dont c'était le troisième film, est loin de m'avoir diverti ! willycopresto