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gpasdepseudo
8 abonnés
258 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2013
Sur fond de crise immobilière, une jeune femme veut réaliser une promesse qu'elle s'était faite enfant, acheter l'appartement de ses rêves. Malheureusement, elle s'aperçoit petit à petit que son idéal devient hors d'atteinte. Elle décide alors d'employer les grands moyens... Voici un scénario très simple mais finalement très intéressant où se cotoient pêle-mêle des individus ayant tous quelque chose ou presque à se reprocher spoiler: (les collègues-magouilleurs de l'héroïne, les dealeurs de coke, les drogués, les maris qui trompent leurs femmes, les obsédés sexuels...) et qui vont trouver encore plus diabolique qu'eux. Le film est ponctué de flash-backs, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement, mais ici, c'est plutôt bien rendu pour amener à l'explication finale. Légèrement dérangeant puisque le spectateur prend fait et cause pour la jeune femme malgré la gravité de ses actes, on veut la voir continuer pour comprendre ! Avec également un twist final ponctuant sur la crise des subprimes, l'empathie éprouvée jusque là nous questionnera ainsi que l'héroïne sur la nécessité de ses actes.
Du bon cinéma, bien filmé, bien éclairé, belle photo, super montage, bien joué, peu d'ennui, longueur parfaite. Les scènes sont bonnes, mêmes les scènes de sexe et de meurtre. On s'amuse bien.
Très bon film d'horreur et de trouille qui pose la question : jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour vous acheter l'appartement de vos rêves ? Méconnu (pas de sortie au cinéma mais en DTV) mais gagne à être découvert.
Je déteste les films gore de ce genre (donc je ne suis pas objectif dans ma note je reconnais). Dommage car le scénario est plutôt mais je me demande encore : est ce que toute cette violence était nécessaire?
Traitement original, inattendu et gore sur la crise immobilière à Hong Kong ! Intriguant, captivant à la limite du supportable pour les âmes sensibles et totalement amoral jusqu’au bout. Et une scène de lutte dans un appartement avec des junkies qui vaut le détour. Une bonne surprise.
A l’image de pas mal de films d’horreur asiatique, ce "Dream Home" ne fait clairement pas dans la demi-mesure. La mise en scène est très efficace, surtout lors des séquences de meurtres qui s’avèrent extrêmement gores et assez insoutenables par moments. On notera aussi la très bonne performance de Josie Ho qui est aussi charmante qu’ignoble dans le rôle de la meurtrière, la présence d’un scénario malin au sujet de la crise économique, et aussi de maquillages de tout premier choix. Une excellente réussite donc que cette œuvre horrifique qui devrait à n’en point douter combler et satisfaire les fans de film radicale et trash.
Excellent film d'horreur, tout simplement jouissif ! J'ai adoré l'histoire qui dénonce, enfin de compte, la difficulté de se loger. On retrouve donc une femme qui, en désespoir de cause et cumulant deux emplois, s'adonne aux meurtres pour obtenir l'appartement de ses rêves. Les meurtres sont originaux, beau graphisme et petite note d'humour qui font de ce film, selon moi, l'un des meilleurs du genre.
Ho-Cheung Pang s'adonne avec son Dream Home à un genre prisé ( le film d'horreur gore ) en y combinant astucieusement une diatribe poussée de la société Hong-Kongaise ( passée sous le giron chinois ) où les rêves les plus spécifiques revêtent l'image d'une habitation où il ferait bon vivre. Comme un épitaphe cette phrase placée au début du métrage donne le la '' Dans une ville folle, pour survivre, il faut être encore plus fou ''. Et franchement, l'héroïne va donner corps à ces mots avec une fureur telle que le spectateur, il sera soit attentif au malaise, soit il rejettera le caractère hyperbolique de ses actes et critiquera cette façon virulente de se complaire dans la violence. Dream Home est à prendre au troisième degré, et il faut s'y préparer car la violence graphique surprend et détonne ( énucléation, meurtres au couteau - à la symbolique évidente par ailleurs - ou encore une éviscération teintée d'absurde... ), rien n'est suggéré, Pan se laisse toute liberté de choquer et vous le verrez les liens filiaux ne sont pas oubliés... Formellement, on peut dire que les asiatiques sont très forts ( voyez Bedevilled, I Saw The Devil, Retribution ou Revenge A Love Story ), les cadrages sont beaux, les angles de caméra enrichissent la lisibilité globale. Pourtant, il reste quelques points négatifs, si la mise en scène est très bonne, la démonstration apparaît aussi trop décalée et le réalisme fait défaut dans certaines séquences. Le film est un pamphlet, une comédie, un slasher, un drame humain et tous ces genres se retrouvent pour le prix d'un dans une oeuvre décidément sans tabous. Pour public très averti. 4/5 (très bon)
film assez sympa et plaisant malgré quelques petites erreurs de réalisation mais celle ci est quand même réussie ,film très efficace sur la détermination d'une personne voulant un appartement qu'elle ne peut pas se payer à cause d'un prix trop élevé . Ce film est assez trash question violence même si je m'attendai a un film beaucoup plus violent .Ce film analyse complètement la volonté de suivre son instinct et sa pensée si on veut vraiment ce que l'on demande
L'inventivité des meurtres et les effets spéciaux incroyables font de "Dream Home" un excellent slasher. Malheureusement, en voulant apporter à son film un constat social (la crise de l'immobilier), Pang Ho-cheung bride l'énergie rafraîchissante de son film avec des flash-backs un peu lourds.
Sous ses airs de slasher gore ce film hongkongais met cruellement en avant ce qu’est la vie dans les villes surpeuplées d’Extrême Orient . La jeune femme névrosée qui tel Richard III va éliminer tous les obstacles qui l’entrave dans la réalisation de son rêve de s’offrir un appartement avec vue sur la mer dans l’immeuble qui fait face à celui qu’elle occupe depuis son enfance. La construction narrative de Pan Ho Cheung est très plaisante, mélangeant les scènes de massacres avec celles en flash back de son enfance et celles de ses déboires récents liés à un travail peu gratifiant et une liaison amoureuse insipide. Par ce procédé pas toujours utilisé avec succès par d’autres réalisateurs, Pan Ho Cheung nous fait mieux accepter l’insoutenable qui se déroule sous nos yeux pourtant habitués à la violence. On retrouve dans les scènes gore tout le raffinement propre au cinéma asiatique. La fin du film où la jeune femme retourne à ses habitudes après avoir obtenu de haute lutte son graal, démontre qu’une schizophrénie peut être passagère. Pas très rassurant pour autant.
Le cinéma Hong Kongais sait se diversifier, la preuve en est avec Dream Home (2010), qui allie habillement film d’horreur et réflexion sociologique en parallèle avec la crise du logement qui frappe Hong Kong au moment même où les Etats-Unis subissent de plein fouet leur crise des sub-primes. Plutôt étonnant de mêler la crise du logement à un film d’horreur et pourtant, Pang Ho-Cheung le fait avec beaucoup d’habilité en réalisant une œuvre à la photographie soignée et aux décors urbains soigneusement mis en valeur grâce au procédé appelé "tilt-shift"(un effet photographique qui permet de donner un aspect de maquette ou de miniature aux images). Mais à côté de cela, le film se démarque par son côté extrêmement gore et sanguinolent (d’où l’interdiction aux moins de 16 ans). Le film narre l’histoire de Cheng Lai-sheung, qui désire plus que tout, acquérir un appartement avec vue sur la baie. Mais ce n’est pas avec son job minable de télévendeuse (où elle doit jongler avec un deuxième travail) qu’elle parviendra à se payer l’appartement de ses rêves. Pour y parvenir, elle ne reculera devant rien, même si pour cela, elle doit utiliser la manière forte. Attention, âmes sensibles s’abstenir car le film nous réserve son lot de scènes choc [SPOILER](entre l’étouffement d’une femme enceinte en passant par les égorgements et une éviscération en mode boucherie, sans oublier le meurtre coïtale parfaitement mis en scène ou les nombreuses autres mises à mort avec différents objets)[FIN SPOILER], Pang Ho-Cheung ne lésine devant rien pour assouvir son besoin de scènes macabres et le résultat vaut le détour (pour les amateurs du genre).
« Dream Home » réalisé par Ho-Cheung Pang Dream House c’est l’histoire Cheng Lai-sheung, une télé conseillère pour une compagnie bancaire. Elle démarche des clients au téléphone afin de vendre des offres d’emprunts à ses clients les plus fidèles. Depuis toujours, elle rêve de posséder un appartement avec vue sur la mer, sauf que les vendeurs en veulent pour un prix exorbitant. L’augmentation du prix de l’immobilier n’aide guère cette femme qui veut absolument cet appartement. Sauf qu’elle est prête à tout pour l’avoir, même à tuer. Dream House traite du problème du logement, des appartements hors de prix et des loyers exorbitants. Certains sont prêts à faire tout et n’importe quoi pour pouvoir rester dans leur maison. On plonge dans un univers complètement macabre où on se force à tuer pour pouvoir se loger. Ça devient encore plus horrible quand on pense que c’est basé sur une histoire vraie. On pourrait penser qu’il s’agit que des séquences de torture alors qu’au premier plan il y a les problèmes sociaux du pays. Les meurtres sont effroyables, inventif et sans remord. Comment une femme de ce gabarit peut être aussi machiavélique ? Regardez votre voisine et demandez-vous si elle vous tuerait pour votre appartement ? Dream House est un très bon film d’horreur, ça devenait urgent, car dans le paysage horrifique de ces dernières années, c’était difficile de faire de très bons films de genre. A ne surtout pas rater.