Perso je préfère Mickey Haller à Harry Bosch concernant Connelly... Le côté avocat de la défense intègre qui se fait chambrer par toute la procédure judiciaire en défendant les pourris, c'est plus ambitieux qu'un simple inspecteur pour un bon polar à l'américaine. Ça donne donc une intrigue policière vu d'un côté plus original, du coté des condamnés... Et tient donc pour une fois je ne suis pas déçue d'une adaptation cinématographique d'un livre que j'ai bien aimé. Sachant que l'on est pas dans de la grande littérature non plus, il s'agit ni plus ni moins d'un policier, mais a good one, et le film lui sait mettre la lumière de Los Angeles et le charisme de McConaughey au service de cette histoire d'arroseur arrosée des plus plaisantes. Michael aka Mickey Haller est moins prétentieux que l'image rendue, et le dévoilement des véritables tenants aboutissements prennent plus de temps dans le livre ce qui est tout à l'honneur du déroulement et du suspens. Malgré ces détails je trouve le film très bien équilibré. On apprécie notamment le casting qui offre un joli panel de profils bien retranscris. Évidemment le livre est plus complet, plus détaillé, mais c'est normal, le réalisateur a habillement choisis ce qui méritait de rester sur le devant de la scène. Et puis ce que j'apprécie d'autant plus, c'est que Los Angeles est la ville du cinéma, la plus filmée en large en long et en travers. Mais le peu que l'on aperçoit ici ressemble au véritable LA sans artifice et ça fait du bien. Qui irait à Downtown sinon? Et puis c'est vrai que le flegme Matthew fonctionne très bien pour le rôle. C'est donc validé pour ma part et si ça vous plait, n'hésitez pas à ouvrir un bouquin! Les policiers sont aussi la pour redonner envie de lire à ceux qui ont perdu tout espoir en la littérature.
Cette adaptation cinématographique du roman de Michael Connelly est excellente, un scénario bien ficelé avec un personnage intéressant, sur les pas d'un avocat qui arpente tout L.A à bord de sa voiture office bureau "Lincoln", son lieu de travail et sa vie, le suspense tient en haleine, la révélation finale est une surprise, ce film rempli l'objectif, la capacité de faire aimé une histoire classique.
Trop américain. Manque d'une ambiance thriller. On a plus l'impression d'être d'en une série que dans un grand film.il ne mérite pas ses 4 étoiles pour moi!
Duel sympathique entre un accusé et son propre avocat. L'intrigue semble donc assez "original". Cependant le film ne rate aucune facilité et sombre peu à peu dans un cliché et dans une impression de déjà vu.
Très bon film! Un scénario maîtrisé, un excellent script et des prestations de haut niveau de la part des acteurs. On ne sait jamais quand le film se termine et c'est bien là une très belle marque de suspense.
Un bon thriller avec un excellent Michael Connely comme on l'aime. L'histoire d'un avocat borderline dont le job est de sauver les truands et qui tombe cette fois sur un dossier particuier...
Un très bon thriller réalisé par Brad Furman. La mise en scène sans fausse note nous délivre une fiction intense et rythmée. Adapté de l'excellent roman de Michael Connely, Le scénario habile de John Romano nous crée une aventure exaltante, nous réservant bien des surprises. Action et humour dans la majorité des scènes se déroulant non pas dans un tribunal, mais au cœur de l'enquête. Une belle affiche avec Matthew McConaughey, assez crédible dans le rôle de l'avocat Josh Lucas. Un réel coup de cœur pour les prestations de William H. Macy dans le rôle de Frank Levin, l'enquêteur de Mic, et pour Josh Lucas dans celui de Ted Minton le procureur. Le pitch : Louis Roulet vient d'être arrêté pour voie de fait sur une prostituée. Coupable ou piégé ? Ce fils de famille fortunée va être défendu par Mickey Haller, avocat à Los Angeles qui travaille dans sa voiture : une Lincoln Continental qui lui sert de bureau.
Un bon scénario, bien ficelé avec pas de rebondissements !! Ce qui nous tient concerné jusqu'au dénouement !! Matthew McConaughey fait étal une fois de plus de son talent, il est incroyable de justesse
Un bon polar, adapté du roman de Michael Connelly, dont l'intrigue explore les rouages de la justice américaine. Matthew McConaughey en avocat astucieux qui surfe sur le "est pris celui qui croyait prendre" est irréprochable.
Film que tout le monde retient comme la renaissance de Matthew McConaughey, The Lincoln Lawyer est un procedurial sympathique, qui compense ses petits excès scénaristiques par une grande dilution de ses effets, en multipliant lors de son déballage les révélations mineures pour garder un bon dynamisme et éviter de s’appesantir sur certaines petites facilités. Imparfait, le film est quand même plein d'entrain, et il doit comme souvent celles de ses clés narratives qui tiennent le moins la route à une volonté d'offrir une intrigue vraiment retorse et parfois difficile à ficeler jusqu'au bout. La réalisation de standing série B évite elle-aussi de trop en faire (seuls les flash-backs ont ce côté pauvrement tapageur qui rappelle par moments Les Experts) et assure avant tout à l'intrigue de se dérouler avec fluidité. Mais l'intérêt principal reste McConaughey, très impliqué au service d'un personnage dont il est aujourd'hui très intéressant de noter les dissonances et les atomes crochus avec d'autres rôles que l'ami Matthew a pu endosser depuis. Bref, du divertissement confortable et assez sobre, comme il est toujours plaisant d'en consommer de temps en temps.
Toute ressemblance avec des faits s’étant déroulés du côté de New York (au Sofitel) ne serait que fortuite. En tout cas, que ce soit grâce au fait divers « DSK » ou à ce film, on comprend mieux le système judiciaire américain. L’histoire et la réalisation sont trop classiques pour moi : très (trop) prévisibles et sans moment fort. Néanmoins, grâce à un bon casting (Marisa Tomei qu’on revoit toujours avec autant de plaisir et enfin le retour de Matthew McConaughey porté disparu des bons choix cinématographiques depuis « Le Droit de Tuer ? » (A Time To Kill, 1996) car beaucoup trop porté vers les comédies sentimentales bas de gamme), on passe un bon moment. Un film, qui détend bien et qui sera vite oublié, à la différence de films du même genre mais plus aboutis comme « Juste Cause » (Just Cause, 1995), « Le Maître du Jeu » (Runaway Jury, 2004), « La Faille » (Fracture, 2007), Contre-Enquête (2007), ou « Jeux de Pouvoir » (State of Play, 2009) pour ne citer que les plus récents.