Avis sur The Last Seven

Des fois, j'avoue que je ne comprends pas l'avis de la masse. Bon, ici, la masse se constitue d'une dizaine de clampins, alors bon, c'était juste pour faire style qu'il y avait une foule de mecs enragés contre moi. "The Last Seven" n'est guère un mauvais film; j'en ai vu juste avant, "Phantom Racer", et je peux vous assurer que dans le genre, celui dont on parle aujourd'hui se démarque clairement des autres, notamment de part sa photographie magnifique, et son rythme très particulier. En effet, le métrage en question est une petite perle, un véritable ovni. C'est du jamais vu, du délire complet. De l'atypique au novateur, le film surprend notamment de part sa mise en scène et sa photographie, toutes deux d'une étonnante beauté, et grâce à son twist final, parfaitement géré par les flashbacks sous véritables formes de flashs ( enfin ! ). Imran Navqi, qui réalisait ici son premier et dernier film ( pour l'instant seulement ... enfin, je l'espère ) réalise un travail somme toute extrêmement convaincant et, pour un metteur en scène manquant de moyens, faut quand même lui reconnaître un sacré don pour les images, pour choisir ses plans et les exécuter ( cette dernière partie ne dépendant, sûrement, pas de lui ). Plus d'une fois, on sera animé par des "wouah !" et des "putain, c'est beau !"; dès lors, je vois pas trop ce que l'on peut lui repprocher, à cette mise en scène. De parfois trop treùbmer? Et encore, c'est rare, et cela n'intervient que dans certains moments de stress. Le reste est, à mon goût, du même niveau, ou d'un niveau tout approchant. Premièrement, l'écriture est de qualité. Non seulement c'est plutôt bien foutu, mais c'est fichtrement original; des retournements de situation de ce genre, j'en avais, personnellement, jamais vu, que ce soit dans ce genre ou dans un autre. Le soucis viendra surtout, à mon humble avis, des dialogues, pas toujours finaud et, pour en revenir à l'esthétique, de quelques choix narratifs et de décors, notamment la lueur bleue apparaissant à chaque fois que vient "l'homme en noir". De plus, je tiens signaler une écriture en puzzle étonnement bien gérée, et se consacrant à offrir une certaine personnalité à ce "Last Seven". Dès le début, le truc surprend, entre le viscéral et la violence pure et dure, mais loin de tout sadisme. A chaque flashback, on en apprendra toujours un peu plus sur le pourquoi du comment de la situation, rendant le tout terriblement intéressant, parfois à la limite du fascinant. D'où mon incompréhension première devant le bâchage que le film a subi. Dommage que nul n'ait écris de critique. Au niveau du jeu des acteurs, c'est, par contre, un poil décevant. Entre un sous Benicio Del Toro version militaire, un mélange entre pause-caca et Andrew Lincoln et un personnage principal qui n'a aucun charisme, y'a pas vraiment de quoi être fier. Néanmoins, le reste se révèlera de très bonne facture, et plutôt satisfaisant, en y réfléchisant plus en avant. "The Last Seven" fut donc un bon film, à mi chemin entre le délire survivaliste ( pas tellement, en fait -contrairement à ce que nous laissait prédire l'affiche et le synopsis- ) et l'idée de génie. La conclusion, terrible, s'avère, je trouve, plutôt émouvante, jusqu'à parvenir à retourner toutes tes certitudes. Dès lors, je considère le métrage comme réussi. Une excellente surprise.

une purge! pourtant le trailer donnait vraiment envie!!! mais c'est juste long, lent et répétitif et à la fin on se dit "tout ça pour ça". grosse déception