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Votre avis sur Victor Victoria ?
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Shawn777
Ce film, réalisé par Blake Edwards et sorti en 1982, est très bon ! Le film est le remake du film allemand "Viktor und Viktoria" de 1933 mais ne l'ayant pas vu, je ne pourrais pas comparer les deux. C'est en tout cas ici l'histoire d'une femme qui, pour échapper à la pauvreté, se fait passer pour un drag-queen dans un cabaret parisien. J'aime beaucoup les films du réalisateur (même s'il y en a beaucoup que je n'ai pas (encore) vu !) et il me tardait de voir celui-ci car nous avons en plus le thème de l'homosexualité qui m'intéressait. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que le film sort au début des années 80, que l'homosexualité et le travestissement sont encore des sujets très tabous, et pourtant le film ne tombe pas dans la comédie lourde bas de gamme mais est, au contraire, très légère, comme la plupart des films du réalisateur. Nous retrouvons en effet beaucoup son style, notamment dans les nombreux quiproquos et dialogues qui sont bien souvent excellents. Et donc, par-dessus tout cela, nous avons une représentation de l'homosexualité qui est, pour l'époque, très correcte, ce qui est une très bonne chose ! Ainsi, le monde du spectacle et celui des drag-queens en particulier, est également très bien représenté. De plus, on ne s'ennuie pas, le film ne fait pas gags sur gags, mais l'histoire est assez plaisante pour nous tenir captivé du début jusqu'à la fin. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Julie Andrews, Robert Preston et James Garner qui jouent très bien. "Victor Victoria" n'est donc pas le meilleur film de Blake Edwards mais reste en tout cas très bon !
Une très bonne comédie de Blake Edwards, qui joue sur l’ambiguïté sexuelle avec humour et doigté. Les dialogues sont savoureux, souvent brillants, et les numéros chantés et dansés constituent des intermèdes plaisants. Grâce à la bienveillance portée sur les personnages et au brio de la mise en scène, il se dégage de ce film une sensation de bien-être et de plaisir ; et Julie Andrews est magnifique…
Une comédie musicale (enfin pas tout à fait puisque toutes les parties chantées ont lieu sur une scène de cabaret) centrée sur une histoire de travestissement façon Tootsie, avec Julie Andrews qui se déguise en homme dans le Paris gay des années 30. L’atmosphère enneigée du début m’a beaucoup plu, laissant attendre un bon feel good movie musical sur fond de Grande Dépression. Malheureusement, le film suit une courbe descendante et ses rebondissements (le personnage du détective par exemple) comme son humour (un burlesque souvent facile) et ses chansons (pas extraordinaires) m’ont laissé de plus en plus indifférent. Le message de tolérance est sympathique (surtout qu’en 1982, le cinéma queer est encore quasi-inexistant), mais on n’évite pas les clichés et c’est surtout le soin apporté à l’image et à la mise en scène qui vaut le détour. Un divertissement sympathique pour accompagner une soirée d’hiver, sans plus.
ned123
J'ai vu un film... que j'ai revu 2 ou 3 fois, et à chaque fois, je suis impressionné par la qualité de la réalisation, de l'interprétation et de l'émotion que procure ce grand film de Blake Edwards. Le Paris des années 30 est fantasmé et touristique, et les décors contribuent à cette impression. L'histoire est vraiment touchante. Les comédiens sont fabuleux, surtout Julie Andrews qui habite le personnage. On y rit, on sourit, on s'amuse dans cet univers fou de "folles"... Les chansons et chorégraphies sont superbes. Et Julie Andrews donne corps à cet homme qui joue un femme et qui est une femme pour le plus grand plaisir de son chevalier servant, séduit par la personne avant de découvrir ce qu'il recherchait... C'est un film sur la tolérance, et c'est un très beau film...
weihnachtsmann
Le film est une belle réussite côté costume et très vie parisienne. Mais je trouve qu’il a énormément vieilli. Les personnages typés sont plutôt ridicules en fait.
Tootsie qui est quand même un peu dans le même registre est beaucoup plus réussi et plus drôle
Tootsie qui est quand même un peu dans le même registre est beaucoup plus réussi et plus drôle
Un seul mot me vient après avoir vu Victor, Victoria : déception !! Et tristesse aussi !! Car je me faisais une joie de voir Julie Andrews dans ce rôle de chanteuse travestie en homme pour connaitre le succès !! Malheureusement le film porte trop la marque des comédies des années 80 et s'il avait été réalisé bien avant (dans les années 60 par exemple), cela n'aurait pas du tout été la même chose !! Car les thèmes sont fabuleux (l'égalité homme-femme dans le show business, l'homosexualité, le problème d'identité sexuelle...) et encore une fois Julie Andrews est splendide et prodigieuse et sa voix nous enchante toujours autant mais l'humour omniprésent et lourd (le rôle de Norma est infernal par exemple !) et le scénario qui tourne en rond finissent par lasser et au bout du compte on s'ennuie !! Vraiment dommage car ce film avait un gros potentiel !! Désolé Julie... mais on t'aime quand même !!
Un film qui avait marqué ma jeunesse. Quelques scènes sont restées gravées dans ma mémoire. Quelle superbe prestation de Julie Andrews !
En adaptant au cinéma Viktor und Viktoria, Blake Edwards renforce encore la critique acide du show biz, à l'aide d'un comique très maîtrisé mais au détriment de l’ambiguïté de la pièce originale, atténuant par conséquence le propos sur la tolérance. Reste un film souvent brillant, qui doit aussi beaucoup à la superbe interprétation de Julie Andrews (son meilleur rôle à ce jour) et qui prouve, s'il en était besoin, qu' Edwards fait partie des grands réalisateurs de comédie. Un excellent moment, même si la comparaison avec les comédies musicales de Bob Fosse laisse Edwards loin derrière en terme d’ambition, d’intelligence et de créativité.
Dans le Paris de 1934, une magnifique chanteuse soprano qu’aucun établissement ne souhaite engager erre dans la misère et la famine, jusqu’à ce qu’un ami homosexuel, chanteur dans une boîte homo, lui fabrique une nouvelle et salvatrice identité. Travestie en travesti, Victoria devient alors Victor, et grâce à cette éclatante émancipation « masculine », elle chante et accumule les succès dans tous les music-halls du Gay-Paris des années 30. Malheureusement pour l’équilibre de ce stratagème de survie, un viril businessman semi-gangster, totalement déstabilisé par ce genre d’attirance, tombe amoureux de « lui ».
Deux heures de joie, divertissement, amitiés, chansons, danses et vaudeville craquant de vie et d’humour subtil, habillent tout du long cette comédie romantique de 1982, brillant remake du Viktor und Viktoria Allemand de 1933. Mené avec grâce et maestria par l’excellente chanteuse-danseuse-actrice Julie Andrews et James Garner, il est en même temps une insolente défonce des stéréotypes, une dénonciation de la condition féminine, un pamphlet tout en finesse des hétéro terrorisés et perclus de certitudes, une invitation à l’envergure d’esprit, aux rires et aux spectacles de cabaret.
Deux heures de joie, divertissement, amitiés, chansons, danses et vaudeville craquant de vie et d’humour subtil, habillent tout du long cette comédie romantique de 1982, brillant remake du Viktor und Viktoria Allemand de 1933. Mené avec grâce et maestria par l’excellente chanteuse-danseuse-actrice Julie Andrews et James Garner, il est en même temps une insolente défonce des stéréotypes, une dénonciation de la condition féminine, un pamphlet tout en finesse des hétéro terrorisés et perclus de certitudes, une invitation à l’envergure d’esprit, aux rires et aux spectacles de cabaret.
Une comédie méconnue qui doit être redécouverte à tout prix rien que pour ses comédiens exceptionnels ! Entre l'intelligence du thème, la qualité des gags et ses acteurs peu connus mais extraordinaires, on passe un moment savoureux. mention spéciale au regretté Robert Preston, absolument irrésistible dans son rôle d'homosexuel attachant, raffiné et distingué ! Une prestation qui aurait mérité l'Oscar !
Chef d’œuvre absolu évidemment, Julie Andrews est pétillante, la mise en scène miraculeuse de beauté, Edwards à son top!
Et bien évidemment l'homosexualité est au centre du film avec tout ce qui peut en découler...vraiment une immense émotion.
Sublime.
Et bien évidemment l'homosexualité est au centre du film avec tout ce qui peut en découler...vraiment une immense émotion.
Sublime.
ManoCornuta
Comédie américaine bien rythmée et avec des dialogues cinglants, ce remake d'un vieux film allemand fonctionne bien grâce à des interprètes de qualité, Julie Andrews en tête (encore que James Garner ne semble pas des plus à l'aise dans le registre). Les numéros musicaux sont des petites merveilles d'efficacité, et les multiples niveaux de lecture de l'histoire sont plutôt bien rendus par un Blake Edwards en forme. Le film a sans doute un peu perdu de sa subversion mais reste un divertissement agréable car non dénué de profondeur.
Au début, c'est assez sympathique puis après... Il faut aimer les cabaret. Julie Andrews joue très bien et le scénario marque un intérêt certain. Mais le déroulé du film et les nombreuses chorégraphies au sein des cabarets... J'ai eu beaucoup de mal à suivre et le tout m'a semblé bien trop long et indigeste. On s'attarde trop sur les talents de chants de l'actrice et l'histoire est bien vite zappée. SI vous aimez les chorégraphies à répétitions, il vous plaira peut-être.
Kurosawa
Quel film peut-on faire avec pour idée centrale le travestissement ? Un film sérieux, possiblement académique, et plombant; une comédie peu inventive qui s'amuserait à étaler ses quiproquos ? Blake Edwards choisit la comédie, mais sous une forme ambitieuse en alternant les degrés de drôlerie et en mettant assez vite fin au micro-suspense (le séduisant King Marchand découvrira-t-il que Victor est en fait une femme ?) afin de faire entrer son film dans une dimension ouvertement romantique tout en ne cédant pas aux situations incongrues qui se succèdent à une vitesse folle lors de la première heure. Dans ses meilleures scènes, "Victor Victoria" est, en effet, hilarant, parce que les acteurs - tous remarquables - sont soutenus par une mise en scène malicieuse (voir la scène du restaurant au début, où le chaos est subitement filmé de l'extérieur, un effet aussi simple que déroutant et qui relève presque du génie) et par un montage particulièrement rigoureux (faire succéder une scène brève et anecdotique à une longue séquence). Le comique du film doit aussi beaucoup à ce qu'implique l'idée du travestissement, à savoir une moquerie de l'homophobie et de la virilité déguisée qui n'empêche pourtant pas le cinéaste d'aimer ses personnages en effaçant leurs différences d'ouverture d'esprit pour les faire virevolter dans un spectacle dynamique et rythmé, mis en abyme par les séquences de danse qui expriment le plaisir du jeu et l’enthousiasme à mettre en scène. En somme, "Victor Victoria" est un film joyeux et pleinement revigorant !
Certes ce n'est pas le meilleur film de Blake Edwards, mais ça reste une excellente comédie. Le film ne sombre jamais dans le ridicule et les préjugés homophobes et certaines scènes burlesques rappellent d'autres oeuvres de Edwards (la scène de l'hôtel, tout comme le premier film de La Panthère Rose)
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