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Estonius
3 462 abonnés
5 453 critiques
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4,0
Publiée le 16 mars 2014
Une bonne surprise car cette série B tient parfaitement la route. Evidemment on a droit à tous les codes du genre, mais le réalisateur s'en tire fort bien, avec une scène de torture avec un vilain serpent, ou une autre ou deux femmes nous font un joli wrestling dans la boue. Les rôles sont archi typés, mais on ne reste pas indifférent au film où nait une certaine tension et où les rebondissements sont bien amenés. On y a jouté une petite dose d'humour avec les deux pieds nickelés qui s'occuper du "ravitaillement", et un zeste d'érotisme… et tant pis si ces femmes conservent leur permanente après des années de prison… Quant à la fin, on aurait bien tort de la prendre au premier degré. PS : Quentin Tarentino tombera amoureux du film et il ira rechercher l'une des actrices principales (Pam Grier) pour tenir le rôle principal de Jacky Brown en 1997 en multipliant les clins d’œils et en lui faisant interpréter la chanson du film.
Considéré comme étant un des plus grand succès de la compagnie New World, "The Big Doll House" est une œuvre qui possèdent une bonne dose de violence, de l‘action et un peu d’érotisme. L’histoire se déroule dans un établissement pénitencier aux Philippines et l’on se rend vite compte que les responsables du lieu en question imposent aux détenues un mode de vie pour le moins inhumains. Le scénario se limite donc à bien peu de chose, mais grâce à la très bonne tenue de son casting (les actrices qui jouent les détenues sont assez convaincantes), et à la présence de scènes chocs très sadomasochistes, on prend un certain plaisir coupable à visionner ce film de Jack Hill.
De l'action,de l'aventure,des jolies filles,un peu de violence et une pincée d'érotisme,vous mélangez le tout et vous obtenez un film typique des années 70.On passe un bon moment devant ce film qui,sans être euphorisant,n'en est pas moins divertissant.C'est un des tout premier rôle pour P.Grier qui deviendra le symbole de la black exploitation et dont Q.Tarantino fera sa muse.Pour cinéphiles curieux... 3/5
PS:Il sortirait maintenant,il recevrait une floppée de critiques et serait considéré comme un pur "Nanar"!!!
Dans les années 60 Jack Hill est un réalisateur et scénariste de films d'exploitaion comme un autre du genre Roger Corman. Ici il nous livre un "WIP" (women in prison), entre 1971 et 1972 il réalisera deux films de prison de femmes, celui-ci et "The big bird in cage". Dans ces deux films on retrouve la participation de Pam Grier (Jackie Brown de Tarantino), d'ailleurs on la retrouvera aussi dans deux autres films cultes de Jack Hill : "Coffy" et "Foxy Brown", deux films de Blaxploitation tournés en 1973 et 1974. Il se frotta aussi au film d'horreur comme avec l'avant-gardiste "Spider Baby" (1968) que certains considèrent comme un précurseur des films d'horreur de la décennie à venir. Dans ce film "The Big doll house" on assiste à une certaine perversité, de la manipulation, du désir, du rêve, de l'addiction, un regard sur l'homme, de la torture, une détenue intimidant le livreur d'un couteau pour un rapport forcé, une baston de prisonnière dans la boue, de la trahison, de la vengeance, un totalitarisme, de la persécution et sutout une envie de se faire la malle. Bref beaucoup d'ingrédients à faire fuir un adepte de Télérama, je connaissais ce réalisateur de drivin-in, j'ai trouvé ce film dans un magasin style cashconverter, je m'attendais à un nanar finalement je l'ai trouvé pas mauvais, j'ai été surpris. Les féministes, vous pouvez regarder, les femmes sont rebelles et s'affirment, pas qu'un film comme on pourrait le penser à faire fantasmer les hommes. Je dirai même que c'est fé....
Film de femmes en prison assez violent pour l'époque et délirant dans certaines scènes. Surtout celle-ci : à l'aide d'un revolver, une des antihéroïnes "oblige" l'acteur Sid Haig à violer une gardienne en chef. Comme quoi, il a pas attendu "House of 1000 corpses" et "The Devil's Rejects" pour jouer des rôles de pervers. Ce film démarre avec le morceau de musique "Long time woman" chanté par Pam Grier, repris par Tarantino dans son "Jackie Brown". Et hop! Une référence de plus retrouvée parmi les films de Tarantino. Ce dernier a effectivement l'habitude de multiplier les clins d'oeil à des séries b, voire de plagier carrément certains films.