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White Fingers
15 abonnés
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3,5
Publiée le 18 janvier 2023
Que voilà un superbe western de série B. D’abord le titre, admirable, « Seven Ways from Sundown » (« Les sept chemins du couchant »). Ensuite, le scénario de Clair Huffaker d’une très grande originalité. L’histoire est simple, un ranger néophyte, joué par le très sobre Audie Murphy, capture et ramène un tueur, joué par charismatique Barry Sullivan, séducteur et un brin manipulateur. La fin est prévisible, mais les deux cowboys vont nouer un rapport amical voire filial qui va brouiller le rapport classique « affrontement bon/méchant ». L’histoire va cheminer avec de multiples rebondissements qui vont croiser des scènes plus intimistes. Le film n’est jamais ennuyeux et plutôt distrayant. La seconde partie du film, tournée en extérieur, offre une grande variété de décors qui réhausse le côté épique du film. L’amourette entre Audie Murphie et Venetia Stevenson est très subtile. Beaucoup d’idées et d’originalité pour ce modeste film « B ». Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un très bon Western captivant et passionnant signé en 1960 par le réalisateur Harry Keller !! Suite aux conseils de Patrick Brion sur Youtube sur "Les sept chemins du couchant", je n'ai pas été déçus de le regarder et on en sort avec une émotion particulière de ce film. Bien sur, c'est une série B comme l'a fait souvent Audie Murphy dans sa carrière mais la trame de l'histoire est intéressante, celui d'un jeune Ranger à la poursuite d'un hors la loi auquel il arrivera a l'avoir malgré des morts et les deux personnages vont au fil du récit s'apprécier mais entente rarement vu entre deux personnages opposés. Le scénario est astucieusement bien écrit, la mise en scène d'Harry Keller garde son charme des vieux Westerns d'autrefois et Audie Murphy face (ou avec) à Barry Sullivan, deux comédiens excellents, de mème que les seconds roles, emmènent ce long métrage dans sa réussite. Une oeuvre méconnu a découvrir sur mes conseils et de Patrick Brion, bien sur.
Un drôle de film qui s’évertue sans cesse à décoller son étiquette de série B tout en cochant toutes les cases du genre. Le propos du film repose sur les liens entre un jeune Ranger (Audie Murphy, toujours aussi difficile à cerner tant son visage angélique ne reflétait en rien sa personnalité et les personnages qu’il interprétait) et son prisonnier (un épicurien qui n’utilise la gâchette que quand c’est inévitable). Si l’estime qui grandit entre les deux hommes lors de leur périple (troisième partie du film après celle de la présentation des personnages et celle de la traque) constitue le cœur du récit, c’est aussi la partie certainement la plus faible. Désireux de répondre aux exigences du genre, le réalisateur plaque artificiellement quelques scènes d’action alors qu’il aurait été nécessaire d’aborder avec beaucoup de finesse les liens complexes unissant les deux hommes. Du coup, la tension dramatique s’étiole au fur et à mesure du film au lieu de s’intensifier jusqu’à un final qui ne parvient pas à être à la hauteur des enjeux qu’il avait tenté de poser. L’ensemble demeure cependant tout à fait agréable mais on a cette impression tenace que chaque ambition a été réprimée. Au final, on se retrouve donc avec un film forcément superficiel dans le traitement de ses enjeux. L’amateur d’intrigue forte est frustré et l’amateur de série B riche en péripéties l’est presque tout autant. Beaucoup considèrent ce film comme un des meilleurs avec Audie Murphy (l’interprétation autour de lui est de qualité, les paysages bien choisis et la photo acceptable). Il navigue pourtant, à mon sens, trop entre deux eaux pour emporter totalement l’adhésion.
S'il y a un point sur lequel tout le monde sera d'accord, c'est bien le magnifique titre suscitant une indéniable curiosité, même si, comme le dit fort justement Bertrand Tavernier, son explication s'avérera quelque peu décevante. Cela ne doit pas pour autant éclipser les autres réelles qualités de ce western dense et souvent bien mené qui, sur une trame rappelant fortement celle de « 3H10 pour Yuma », offre une opposition relativement complexe entre les deux protagonistes, évitant tout manichéisme pour faire, au contraire, du « bad guy » un homme charmeur, intelligent, assumant pleinement son choix de vie et cohérent avec lui-même, incarné par un brillant Barry Sullivan, éclipsant sans mal un Audie Murphy tout juste correct. Peu ou pas de réelle surprise dans le développement, mais un lien séduisant se créant entre les deux protagonistes, la mentalité du premier évoluant de façon crédible, aidé en cela par un scénario et des dialogues habilement écrits jusqu'au dernier instant. Une série B de qualité, séduisant en premier lieu par la personnalité de son « méchant ».
Ce western de série B, comme Audie Murphy en a tourné de nombreux, est intéressant car il oppose deux personnages dont l'un (Barry Sullivan) sait jouer habilement sur les sentiments, mais la raison l'emportera. Audie Murphy, en ranger déterminé, fidèle à son honneur et à son engagement, traque le tueur incarné par Barry Sullivan. Il le capture et le ramène après un long parcours semé d'embûches. Un début d'amitié et un respect réciproque se font jour entre les deux hommes, mais malgré tout le charme déployé par le tueur pour qu'il le relâche, le ranger restera insensible à ses propos, remplissant sa mission jusqu'au bout. Le duel est inévitable et le fin tireur qu'est Audie Murphy l'emporte évidemment. J'ai bien apprécié ce western.
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4,5
Publiée le 16 septembre 2022
Solide artisan, Harry Keller signe sans doute ici son plus beau film, le superbe "Seven Ways from Sundown" (1960) avec une absence totale de temps morts où il est question d'un ranger inexpèriementè (Audie Murphy) qui rèussit à capturer le bandit Flood alias Barry Sullivan, n'hèsitant pas à parcourir des centaines de kilomètres pour le conduire en prison! Du coup, on se promène beaucoup dans l'Ouest et les petites villes de l'Ouest dèfilent avec au menu des coups bas, des attaques d'Apaches et de l’amitiè pure! Mais ce qui est captivant dans ce film, c'est la fascination croissante du personnage de Murphy pour le bandit Sullivan avec un suspense permanent et des moments de la vie que nous traversons avec eux! De plus, le duel final est l'un des plus èmouvants qui soit! Avec des moyens somme toutes limitès, Keller signe un grand western mèconnu, d'une poèsie et d'une vèritè de ton exceptionnelles! Un règal pour les amateurs et les admirateurs d’Audie Murphy qui se rèvèle une fois de plus un tireur remarquable via la très belle scène du rapace qui veut s’emparer du chien Apache! V.F parfaite...
Ce qui choque dans ce western, c'est son grave manque de crédibilité. Les deux héros sont si improbables que je n'ai jamais accroché. Un bandit qui tue au départ 4 personnes en 30 secondes ne peut être sympathique, un ranger qui ne s'est jamais servi d'un pistolet ne peut devenir un virtuose de la gâchette en quelque jours. Les retournements de situation sont à la limite du ridicule et la fin que l'on prévoit renverse les valeurs traditionnelles du western . Bref, pour moi c'est raté, plan plan et nécessitant beaucoup d'indulgence pour l'apprécier. Pour cela, il reste les acteurs qui sont corrects . Barry Sullivan est excellent dans le rôle que Keller lui fait tenir, Audy Murphy convaincant dans ses expressions. Ils ne sont en rien responsables de la mise en scène. De plus, les dix dernières minutes sont mieux filmées (sauf le duel final bâclé) et une très jolie actrice bien dans le ton du mythe féminin westernien. C'est une illustre inconnue Venetia Stevenson qui interprète Joy, heureusement qu'elle est là.
Mon troisième film avec Audie Murphie. Il joue un Texas Rangers qui doit arrêter un dangereux bandit et petit à petit ils vont s'entraider, se raconter leurs choix de vies. Ce western ne vise pas le scénario extraordinaire mais il maintient une cadence d'intimité d'homme à homme bien agencer et payante pour tenir le spectateur.
Un western assez inégal, comme la prestation de Barry Sullivan, attachant pendant tout le film, avant sa dernière scène que j’ai trouvé particulièrement mal joué. Ensuite le scénario est pas mal, mais beaucoup de situations sont assez bâclés, comme la bataille avec les indiens auquel on a beaucoup de mal à croire, encore plus si on a vu Fureur Apache d‘Aldrich. Sans être mauvais ce film n’est pas particulièrement convaincant, mais il passe assez bien, préférez Six chevaux dans la plaine avec encore Audie Murphy dans le rôle principal et Harry Keller à la réalisation, qui est nettement supérieur.