Cela faisait longtemps que je voulais le voir, le résultat n'a pas vraiment été à la hauteur. D'ailleurs, je me suis vite rendu compte (logiquement) que c'était uniquement le casting qui m'avait attiré, car pour le reste, c'est un peu le calme plat. Réalisation « naphtalinesque » de Lindsay Anderson, scénario semblant tiré d'une bonne vieille pièce de théâtre, rythme de mamie, dialogues parfois pesants... C'est un cinéma d'un autre âge, semblant avoir quarante ans de plus que son âge. Maintenant, comme écrit précédemment, il y a ce casting qui sauve en bonne partie la face : elle a beau en faire des caisses, Bette Davis reste Bette Davis, Lilian Gish a une belle sensibilité, tandis que Vincent Price apporte une vraie douceur à l'œuvre, la présence d'Ann Sothern et Harry Carey étant également un plus. Grâce à eux, certaines scènes sont jolies, donnant même un réel sens au décor, à certaines répliques. Un film du troisième âge à tout point de vue qui, paradoxalement, trouve parfois un peu de jeunesse par son casting de vétérans, non sans une certaine mélancolie et pas mal de lucidité sur ses personnages au crépuscule de leur vie. Attendrissant, donc, mais toutefois peu captivant.