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FaRem
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2,5
Publiée le 2 octobre 2021
"The Enchanted Cottage" raconte la rencontre entre deux personnes qui vivent en marge des autres pour ne pas être blessées par leurs regards qui feraient ressortir leurs défauts à leurs yeux. Laura Pennington est une femme romantique qui travaille dans le cottage de Madame Minnett qui est un lieu romantique réputé pour porter bonheur aux jeunes mariés. Oliver Bradford est quant à lui un pilote qui vient y séjourner après un accident qui l'a laissé défiguré. Ces deux âmes seules vont devenir âmes sœurs. L'Amour va au-delà des apparences et c'est le message que John Cromwell essaie de faire passer avec cette histoire malheureusement assez quelconque. Le réalisateur essaie de nous vendre une belle histoire d'amour avec un beau message de fond seulement, la magie n'opère pas. On est loin de la belle histoire romantique surtout quand on voit comment cette relation débute. La partie où ils sont dans leur monde sans défauts est vraiment too much même pour l'époque. Pour moi, l'un des gros ratés du film se situe au niveau de la représentation du personnage de Laura. Un petit la traite de laideron puis des hommes l'humilient en l'évitant comme la peste sauf que ce n'est pas justifié et ce n'est même pas une question de goût puisqu'on nous la présente vraiment comme une horreur de la nature, ce qui n'est pas le cas. Bref, il y a beaucoup de choses qui clochent dans ce film qui est loin du film romantique que je m'étais imaginé. En somme, un film moyen.
Joli message de fond que nous délivre ce film : "L'Amour va au-delà des apparences". Dommage qu'on nous ressort un peu trop de poncifs dans la description des personnages, la nuance étant toujours bon pour l'émotion, que la mise en scène ne soit pas plus inspirée alors qu'elle aurait dû l'être, faute sûrement de l'absence d'un grand réalisateur plus audacieux derrière la caméra, et qu'on n'ait pas trouvé plus charismatique que le couple Robert Young-Dorothy McGuire ce qui ne veut pas dire que leur interprétation ne soit pas convaincante. Il y a tout de même l'excellent Herbert Marshall sobre dans le rôle d'un pianiste aveugle et quelques scènes touchantes comme la séquence du bal. Ah on peut se prendre à rêver qu'avec un Mankiewicz ou un Ophüls, on aurait eu un chef d'oeuvre. On a juste un film beau parfois mais loin d'être transcendant.