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    Le Crime était presque parfait
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    3,6
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    7 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2016
    Alors 7 ans après avoir donné pour moi son sommet dans le film d'aventures, et un des sommets du genre tout court, "L'Aigle des mers", et 8 ans avant qu'Hitchcock donne son film qui porte le même titre en français, l'hyper-prolifique Michael Curtiz a réalisé ce qui aurait pu être un sommet du film... aurait pu...
    Techniquement, Curtiz, et pour notre plus grand plaisir, est particulièrement inspiré, en nous donnant quelques beaux plans sous influence expressionniste. Le rythme qu'il insuffle à sa réalisation ne laisse pas la place au plus petit temps mort, aidé en cela par de nombreux rebondissements. Et puis Claude Rains, véritable monstre de charisme et de talent, assure un max en animateur radio criminologiste spoiler: et en criminel bigger than life qui n'aurait pas détonné dans un Columbo.

    Il assure tellement et il est tellement charismatique que le reste de la distribution se fait totalement écraser. Pour Joan Caulfield et Ted North, on peut donner comme raison le fait que les deux acteurs soient particulièrement fadasses. Mais pour des acteurs avec nettement plus de présence comme Audrey Totter, Constance Bennett, Hurd Hatfield ou Fred Clark, cette raison ne peut pas être la seule.
    En fait, le scénario, en donnant énormément au personnage principal, n'a pas suffisamment donné de consistance aux personnages secondaires. Dommage car ils aurait pu être facilement plus intéressant. On peut reprocher aussi à ce même scénario d'en dire trop trop tôt sur eux, enlevant une bonne part du suspense potentiel.
    Mais reste que la réalisation techniquement inspirée de Curtiz, le charisme de gros malade de Rains, les nombreux rebondissements, et le rythme d'ensemble font qu'on éprouve du plaisir à regarder ce film noir.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    spoiler: Un animateur de radio, grand amateur de romans policiers, réussit à faire passer son crime pour un suicide. Il tue en effet sa jolie secrétaire.
    Mais le petit ami de celle-ci, se faisant passer pour un membre de la famille réussit à s'introduire dans l'entourage de l'assassin pour y découvrir la vérité. Il y réussira de justesse, grâce aux efforts conjugués d'un policier et de la seconde secrétaire.

    Film policier dont le scénario à peine esquissé ici est beaucoup plus compliqué et même parfois incohérent. Bref, dès le début, on sait qui est l'assassin, le suspens étant de savoir comment le héros du film va réussir à arrêter le meurtrier. L'intérêt du film tient surtout à sa superbe réalisation, très riche par le style, la mise en scène, la photographie en noir et blanc, les ombres, les décors, les mouvements de caméra. Du très beau travail stylistique qui rend malgré un scénario alambiqué le film pas trop ennuyeux.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2015
    Michael Curtiz a toujours été considéré, le plus souvent à juste titre, comme un grand réalisateur; et c'est donc une déception lorsqu'on se trouve face à "Le crime était presque parfait" (à ne pas confondre avec le film d'Hitchcock portant le même titre), film assez mineur, très difficile à suivre (les actrices féminines se ressemblent trop !) et pas très passionnant à regarder. D'autant plus qu'on devine très vite comment le film va se terminer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Le tueur a t-il maquillè le crime en suicide ? Et si oui, aurez t-il rèussi le crime parfait ? "The Unsuspected", noir c'est noir, et inèdit au cinèma de minuit, dont le titre français ("Le crime ètait presque parfait) risque de crèer une confusion avec le grand classique d'Alfred Hitchcock! Dans ce film noir remarquable, Michael Curtiz profite de l'intrigue pour se livrer parallèlement avec l'aide de son chef opèrateur à de superbes recherches photographiques! La photographie joue ainsi sur les ombres (plus belles les unes que les autres) et le rapport entre le noir et blanc! Pour comprendre le pouvoir de la lumière et ses effets sur l'esprit du spectateur, il faut voir chaque plan du film de Curtiz! Les scènaristes Charlotte Armstrong et Beth Merredyth ècrivent par ailleurs un scènario en bèton armè avec une scène d'introduction (le meurtre sauvage d'une secrètaire) qui donne de suite le ton! Diabolique à souhait, Claude Rains est parfait dans le rôle de Victor Grandison, un ècrivain renommè, amateur d'art et de mystère! Attention tout de même car dans "The Unsuspected", l'insoupçonnè est n'importe où, voir partout! Alors prenez garde car il peut vous appeler « mon ami » ou venir carrèment chez vous...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Malgré une intrigue un peu torturée et complexe, un film noir intéressant et intriguant autour d'un mariage mystérieux et une série de meurtre qu'un individu essaie d'élucider. Les personnages sont bien campés et l'ambiance parfaite.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Drôle d'impression que celle laissée par « The Unsuspected ». D'un côté il y a toujours cette élégance dans la mise en scène, la photographie et la façon de dérouler l'intrigue si caractéristique du film noir, Claude Rains livrant par ailleurs une superbe prestation dans un rôle digne des classiques du genre. Mais cela a quand même tendance à légèrement tourner en rond, le décor quasi-unique donnant (à tort) l'impression d'une adaptation théâtrale, si bien que l'ennui vient parfois pointer le bout de son nez. Il faut dire qu'on a beaucoup de mal à cerner qui est qui dans la première moitié, et même si cela est probablement volontaire, cela rend les situations parfois confuses, voire lassantes. Heureusement, la deuxième partie, bien que relativement classique, s'avère nettement plus limpide et nous donne enfin la possibilité de nous consacrer pleinement à cette histoire assez sombre, dont personne ne sortira véritablement grandi. Bref, du bon et du moins bon dans ce Michael Curtiz mineur, non sans quelques facilités, mais séduisant par à-coups sur le fond comme sur la forme.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Quand il met en scène "The unsuspected" en 1947, le film noir est dans sa grande période et Michael Curtiz a déjà fait ses preuves dans le genre deux ans auparavant avec le somptueux " Le Roman de Mildred Pierce". Cette adaptation d'un roman de Charlotte Armstrong, auteur à succès de l'époque, est moins axé sur les fondamentaux du film noir que sur l'agencement fort bien orchestré par le scénariste Ranald MacDougall (déjà présent sur "Le roman de Mildred Pierce") d'une intrigue à suspense et sur le portrait d'un homme public qui finit par sombrer dans la folie à se croire plus puissant que le commun des mortels. Le film doit beaucoup à Claude Rains fidèle compagnon de Curtiz ("Les aventures de Robin des bois", "L'aigle des mers", "Casablanca") qui montre ici toute l'étendue de son jeu, alternant les phases de parfaite mondanité avec celles où apparaît subrepticement la fêlure de son esprit malade. Les dérèglements de l'esprit sont une source d'inspiration sans limite pour engendrer la peur chez le spectateur, Hitchcock avait ouvert la voie magistralement en 1945 avec "La maison du docteur Edwards" en situant de plain-pied son action dans un hôpital psychiatrique, Michael Curtiz avec son animateur mégalomaniaque s'engouffre avidement dans la brèche. Pour ne rien gâcher, le réalisateur hongrois s'est adjoint à la photographie Woody Bredell dont le noir et blanc avait déjà été efficient sur "Les mains qui tuent" et "les tueurs'" de Robert Siodmak, deux classiques. Ainsi l'ouverture avec les silhouettes du tueur et de sa victime se détachant sur les murs pendant toute l'action est une pure merveille. Le film réserve plusieurs scènes fortes qui lui donnent toute sa saveur. Pourquoi dès lors, ne peut-on pas classer "The unsuspected" parmi les classiques du genre ? Sans doute parce que derrière une Claude Rains en état de grâce le reste du casting hormis Audrey Totter tout à fait dans la lignée de Gloria Grahame est une ton en dessous notamment Joan Caulfield et Hurt Halfield particulièrement fades dans l'image qu'ils donnent du couple glamour. Il faut noter que l'ingéniosité des crimes perpétrés par Claude Rains a inspiré à plusieurs reprises les scénaristes de "Columbo"
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