Un film de contaminés comme les anglais savent les faire, plaçant "28 days later" et "28 weeks later" dans mon top 10, j'avais hâte de voir "The Devil's playground". Petit soucis pour commencer : j'ai toujours eu des doutes quant à la qualité d'un film qui dure moins d'une heure trente, et ça a pas loupé. Le film n'apporte rien de nouveau, de frais. Il n'y a rien de transcendant, un laboratoire pharmaceutique développe un produit qui transforme les gens en zombies, ça court dans tous les sens, panique, boucherie, morts, survivante qui possède l'antidote en elle. Du déjà-vu. Les scènes de carnage sont à peine jouissives, les personnages pas ou peu développés. Ça serait parti dans tous les sens, je veux bien, mais là c'est très médiocre. Malgré tout il y a quand même Danny Dyer et Colin Salmon qui ajoutent un peu de fun. Mais c'est bien tout.
Des zombies yamakazy machin truc qui bondissent, des bonhommes incroyablement inconsistants... Bref. Autant de mots de trop pour tenter sans peiner de caractériser un film qui mourra comme il est né, dans la discrétion. Disons que le seul intérêt est de retrouver Jaime Murray présente un temps dans l'excellente série télévisée Dexter.
Un bon british movie sur une maladie infectieuse. Pas très original, excepté que ça se passe à Londres. C'est comme un bon film de morts vivants bien qu'ici les personnes infectés sont agressives et rapides. Rien d'exceptionnel, mais c'est bien réalisé, et on passe un excellent moment!
attention les yeux, les zombies outre-manche redebarquent !!! Après 28 jours et semaines, devil's playground fait dire que Londres est sans conteste la capitale mondiale du zombie...
j'attendais un tel retour avec impatience et je n'ai pas ete deçu même si les grands frissons et l'angoisse permanente ne sont pas toujours au rendez-vous. C'est assez inégal à mes yeux, la première moitié est du tonnerre: ces nouveaux zombies sous amphétamines sont on ne peut plus "sympathiques" et leur apparition progressive est stressante à souhait.
Le seul problème est qu'une fois le décors planté, la situation établie et les personnages réunis dans la lutte pour leur survie, ça commence à tourner un peu en rond, pas au point de s'essouffler ni de devenir ennuyeux mais on assiste juste à une fuite en avant, point.(fuite ponctuée par quelques attaques savoureuses...)
Bref, on prend du plaisir mais il manque un petit quelque chose pour rendre cette deuxième moitié aussi palpitante que le début, peut-être est-ce simplement dû à une réal trop académique ou au manque d'exploitation de l'histoire parallèle (celle du frère), il manque peut-être aussi une petite touche de gore (sans trop d'excès, une petite éviscération bien filmée ne fait jamais de mal dans un film de ce genre...)
Mais malgrès cette petite frustration, s'il est exploité en france, je me ferai un plaisir d'allere le voir en VF sur grand écran.