Depuis Ne Le Dis à Personne, la France se lâche de plus en plus dans le domaine du polar musclé, genre qu'on avait délaissé depuis quelques année. Jusqu'ici, que des réussite qui montré qu'on pouvait bien rivaliser avec les grosses machines Hollywoodienne. Jusqu'ici du moins. Car Switch arrive et là c'est le drame. Avec un spitch pourtant intéressant, Switch avait les armes pour devenir un bon film, mais plusieurs éléments vont trahir espérances. D'une, l'histoire et les dialogues : pourtant écrite par notre Stephen King national, Jean-Christophe Grange, Switch est très ridicule au niveau de ses dialogues, jeu de mots pourrie, discussion sans vie, référence raté. L'histoire elle est très tiré par les cheveux, beaucoup trop de coïncidence cosmique, un enchaînement de révélation mal tombé, et surtout le mobile de la fin ne tiens pas debout, voir même il est inexistant. Puis, on arrivera pas à me faire avaler qu'une simple graphiste amatrice de truc zen et de repas BIO, peut être forte qu'une Jason Bourne ?!? Peut-être qu'il y a un sens écologique derrière tous sa, genre manger du BIO vous serrez très fort ! On pourrait croire que la réalisation de Frederic Schroendorfer peut remonter la sauce mais non, scènes d'action loupé, les poursuites sont très mal filmé, il n'y a beaucoup trop de saccade dans le film. Côté casting, c'est pas mieux, Karine Vanasse est charmante, mais sa s'arrête là, son jeu est raté, trop excessif, trop poussé, rien de vrai dans son interprétation. Seul Eric Cantonna s'en sort pas trop mal, même si on le sens trop retenue, ils auraient dû lui lâcher du leste, car c'est lorsqu'il est tout en nerf que le film démarre vraiment. Voilà d'ailleurs le seul point positif de cette histoire, les 2à dernière minutes sont prenante, surtout parce qu'on veut savoir le fin mot et la volonté de tous sa. Mais la déception de la révélation fait mal, on se dit : "Tous sa pour sa ?". Il manqué une référence de médiocrité dans le style polar musclé en France, voilà c'est fait merci Switch. Allez Next !