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vidalger
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2,0
Publiée le 12 juillet 2011
Seul Cantona (plus convaincant que lorsqu'il veut sauver les riches) arrive à tirer son épingle du jeu dans ce polar à la française dont la première partie, totalement vaseuse, fait craindre le pire. Le réalisateur est un poil moins ridicule que dans son précédent navet Truands, mais le scénariste Grangé s'est encore pris les pieds dans le tapis des complications de secrets psycho-familaux dont il est le spécialiste reconnu. Karine Vanasse fait ce qu'elle peut pour se mettre en valeur (elle montre même sa belle poitrine deux fois!) mais elle a malheureusement le charisme d'une huitre. L'été sera long si on doit subir tous les fonds de tiroir de la production française qui a le complexe du film américain sans se donner les moyens d'essayer de renouveler le genre du thriller.
Après le mauvais Truands, Schoendoerffer persiste dans le polar avec Switch sorti lors de l'été 2011 qu'il a co-écrit avec le romancier Jean-Christophe Grangé. Grangé qui n'en finit pas d'inspirer le cinéma français de genre mais bon pourquoi pas. Switch marche sur les pas d'A bout portant entre autres, où quand l'extraordinaire, en l’occurrence plutôt une descente aux enfers, s'abat sur une jeune femme sans histoire. Sur les conseils d'une amie, elle va échanger d'appartement avec une parisienne pendant les vacances. A son réveil, on va l'accuser d'un crime qu'elle semble ne pas avoir commis : son petit-ami qui a été retrouvé décapité. Dès lors, c'est Éric Cantona qui va mener l'enquête et heureusement que l'ancien footballeur apporte son charisme car, à côté, les flics paraissent passablement idiots. On a droit à quelques bonnes courses-poursuite, dans la droite lignée des Rivières Pourpres, et d'un suspens qui tient en haleine jusqu'à la dernière scène (après le film enchaîne directement sur le générique de fin). Cette histoire de vengeance n'est pas crédible pour un sou et risque même de perdre certains spectateurs au fur et à mesure des rebondissements. Et à voir l'air éternellement renfrogné de Cantona, je me demande si même lui a bien capté l'intrigue. Mais pour les autres, les spectateurs peu exigeants, ceux-ci bénéficieront d'un polar divertissant, avec des acteurs corrects et une tension quasi omniprésente.
Si son père était hanté par les guerres coloniales qui ont constitué la trame essentielle de son œuvre, Fréderic Schoendoeffer semble lui vouloir se consacrer au thriller et au film policier. « Switch » son quatrième film ne déroge pas à la règle. Cette course poursuite à la recherche de son identité de la jeune Sophie Malaterre n’est certes pas épargnée par les invraisemblances mais elle remplit parfaitement son office de nous tenir en haleine. L’allure sportive de la jeune et jolie actrice québecoise Karine Vanasse rappelle la Franka Potente de "Lola cours, Lola" de Tom Tykwer (1998). A côté de la très fraiche Karine Vanasse, Eric Cantona dans un rôle plutôt en retenue apporte la force brute de sa masse physique de plus en plus imposante. Schoendoerffer qui participe toujours à la rédaction de ses scénarios possède visiblement un savoir faire et un sens du rythme adaptés au genre qu'il s'est choisi. La poursuite à travers les jardins d'une banlieue parisienne est le signe d'une maîtrise des canons du genre. On aimerait maintenant voir Frédéric Schoendoerffer à la tête d’un projet plus ambitieux.
Frédéric Schoendoerffer, adepte du polar à la française, nous livre ici un très bon thriller, hyper nerveux et au scénario original et machiavélique. On nage en eaux troubles durant un bon moment avant de suivre la fuite en avant de l'excellente et méconnue canadienne Karine Vanasse dans une interprétation très physique et particulièrement réaliste aux prises avec un Canto sobre mais efficace. L'intrigue est franchement parfaitement menée et la mise en scène nous réserve quelques passages très sympathiques et particulièrement nerveux. On embarque pour une course-poursuite à 100 à l'heure, sans concession et très maîtrisée par le réalisateur et même si l'on échappe pas à quelques incohérences et à des seconds rôles parfois transparents, on passe un excellent moment devant ce thriller étonnant et tout à fait réussi. Une bonne surprise.
Le film est basé sur une idée forte : un échange d’appartement réalisé sur le net tourne mal quand la touriste canadienne qui arrive à Paris se retrouve accusée du meurtre d’un homme et que tous les éléments la font passer pour la vraie propriétaire française des lieux. Là le public va globalement se diviser en deux équipes, dans la première les péripéties rocambolesques parfois à la limite de la vraisemblance vont irriter et laisser le spectateur en dehors de ce qu’il considèrera comme un film d’action abracadabrant ; l’autre équipe se constituera donc de ceux qui passeront outre ces incohérences et se laisseront entraîner dans cette course-poursuite mâtinée de thriller. Pour ma part je suis plutôt dans la deuxième partie du public et si les invraisemblances et parfois les outrances du scénario m’ont sauté aux yeux j’ai pris le parti de passer outre (même si cela a été parfois rude tant certaines péripéties laissent songeur) et de me laisser embarquer dans ce thriller français pêchu. Il n’en reste pas moins qu’il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que le scénario s’est voulu trop retors et qu’il en a perdu de sa crédibilité avec des scènes où l’héroïne fait preuve d’une force et d’un sang froid peu commun et surtout peu en adéquation avec l’attitude d’une jeune femme en vacances dans une ville inconnue et qui voit sa vie sombrer dans un cauchemar surréaliste digne du « Procès » de Kafka. Les dialogues sont aussi en demi-teinte avec des répliques un peu formelles et artificielles qui sonnent faux à l’oreille. L’interprétation n’est pas mauvaise, mais est difficilement appréciable tant l’ensemble est rocambolesque et factice. Le seul point réellement positif est constitué par les poursuites qui restent globalement bonnes en ne cherchant pas à faire américain, c’est-à-dire au contraire du reste en restant vraisemblables. Un film pour se détendre et faire monter son taux d’adrénaline, mais qui impose de remiser au placard son sens de la critique
Switch est un bon polar avec un bon E. Cantona; le scénario est original mais n'est pas toujours crédible sinon de bonnes courses poursuites, au total : un bon petit moment.
Un thriller plein d’action mais au scénario pas toujours crédible. Eric Cantona interprète un policier qui met en garde à vue une jeune femme, Sophie Malaterre, jouée par Karine Vanasse, venue en vacances à Paris. Pour le policier, elle est retrouvée à son domicile avec un corps sans tête. La jeune femme que tout accuse, clame son innocente et prétend qu’elle a échangé sa maison au Canada avec cet appartement luxueux en plein Paris. Sophie Malaterre réussit à s’échapper avec l’arme du policier. S’en suit une course poursuite et des revirements …
« Switch » n’est pas désagréable à suivre, surtout quand l’action se met en place. Eric Cantona est très bien dans ce rôle de policier, et le reste du casting aussi. Par contre, il y a des choses très peu crédibles dans le film : cette jeune femme, mince, illustratrice, devient très « musclée », très à l’aise avec l’arme, très rapide dans les courses poursuites (arrive à semer un policier), arrive à mettre à terre un homme pour lui voler son scooter, saute les murs avec facilité, ….Et puis le scénario signé Jean-Christophe Grangé est embrouillé avec entre autre la psychologie de la tueuse.. un peu dommage
J'ai bien aimé l'idée originale de ce film qui promettait de passer un bon moment. Au début ça partait super bien et puis.. petit à petit on perd le fil, Cantona sort des répliques si hallucinantes de ridicule qu'on pourrait en rire aux éclats.. Quant-à la demoiselle, comment fait-elle pour s'échapper avec autant de facilité, de professionnalisme limite, alors qu'elle n'est à la base qu'illustratrice?? Faut m'expliquer, elle fait du Kung-Fu le soir après le boulot?? Et pour finir, le dénouement tant attendu est ultra décevant voire incompréhensible et bâclé!!! Tout ça pour ça? Pffff honteux...
(...) un polar d’une linéarité sans faille trop édulcoré et coloré pour nous fournir notre dose d’adrénaline quotidienne. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/non-classe/critique-switch/
assez rythmé en effet, ce film peut se laisser voir malgré les incohérences et les stéréotypes de ce genre de films. On devine facilement le scénario ce qui gâche l'ensemble. Cantona en fait des tonnes et son personnage en devient marrant, aucune cohérence dans son rôle et surtout il baragouine, on en comprend pas une!!! l'intrigue aurait pu être mieux mené et faire monter le suspense mais au lieu de ça, on a le droit qu'au rythme assez rapide pour nous tenir en haleine et nous éviter de cogiter à ce scénario téléphoné et au final sans que l'on sache vraiment les motivations du crime... la fin est donc un peu légère et bâclée....