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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 décembre 2013
Bon, c'est vrai, le titre du film ne donne pas envie de le voir ! Ne vous y fiez pas ! Cependant, il n'est pas parfait non plus. Certains passages sont pleines de grâces et de poésies nous amenant à se poser les questions sur les enfants, leurs éducations, c'est quoi être parent...Tout cela dans une ambiance lunaire, mais il faut bien le dire : c'est long. Les idées ne manquent pas, la forme n'y est pas toujours mais quand c'est le cas, ce film prend des tournures de chef d'œuvre. Dommage !
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3,5
Publiée le 18 décembre 2019
Qu'est-ce que l'être humain ? Qu'est-ce que l'enfant ? Oeuvre à part dans la filmographie de Marco Ferreri, "Pipicacadodo" est certainement l'un des films les plus mèconnus du cinèaste italien! il a surtout ètè mèconnu quand il a ètè tournè en 1979 parce que l'acteur principal, Roberto Begnini, n'avait pas encore le succès international que l'on connaît aujourd'hui! Et puis ce mètrage, c'est aussi le retour de Ferreri en Italie après de grands succès qu'il a eu! C'est un film d'une structure et d'une mise en scène pas du tout filmèe d'une manière dramaturgique avec de grands moments, avec de grandes scènes, avec de grandes provocations! Seulement y compris dans l'expèrimentation, c'est un film qui va être d'une importance capitale dans la carrière de Ferreri! D'abord, le rèalisateur va reprendre des thèmes qu'il avait toujours plus ou moins abordès (le thème de la mère, de l'enfant) et mettre en scène une histoire d'une tristesse par rapport à une èpoque qui a ètè bénit au dèbut des 70's (et qui va disparaitre). D'abord il filme des enfants de trois à cinq ans (chose particulièrement difficile) mais en même temps l'enfant va devenir un des thèmes les plus fondateurs, mais aussi la perte de l'identitè sexuelle au sens disons "naturel" et presque naturaliste de l'être humain! Film sur l'èducation, sur la fin des annèes d'ouverture, sur des tentatives d'utopies qui sont devenues impossibles, "Pipicacadodo" se doit d'être vu pour toutes ses choses! Et puis il y a la regrettèe Dominique Laffin, comme toujours en ètat de grâce, notamment dans la scène où elle pleure parce qu'elle se sent seule! Son personnage n'arrive pas à s'habituer à l'enfant ni à Roberto Benigni! Des larmes qui vous donnent comme un coup de tripes! il est bien dommage qu'on entend pas sa voix cassèe dans la version originale...