AlloCiné
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Votre avis sur Gummo ?
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c'est un film "arty" et provoc', il y a des scènes qui sont vraiment choquantes, mais j'ai quand même vachement aimé, parce que c'est super bien réalisé, très drôle dans un humour trash, bref, un film assez unique, qui reste
Excellent, 20 sur 20, gros bémol de tout ces films indé, pas de VF, insupportable pour un french baguette comme moi avec un cerveau monotache.
Ouaaa !!! Je sais pas trop quoi en dire tellement je sais pas trop ce que je viens de voir.
Bon au début j'étais clairement pas emballé. Déjà que c'est le réal de "Spring breakers" en plus les premiers minutes m'on laissé complètement en dehors, je ne comprenais pas ce que je voyais et où tout cela allait. Mais plus ça avançais finalement plus je me suis pris "d'affection" à ces gamin si je puis dire, en tout cas on fini par les comprendre un peu mieux.
C'est moche, c'est malsain, c'est trash mais en même temps c'est beau... Oui difficile a croire et pourtant.
Certaines scènes, certains plans je n'arrive pas a savoir si je les trouve horrible ou magnifique (genre le bain et les spaghettis) enfaite c'est un peu des deux je crois.
C'est là que le film est très attractif, dans son mélange entre horreur et tendresse.
Parfois on a quand même l'impression qu'il film des monstruosité pour choquer sans plus de réflexion, heureusement on sent toujours un peu d'empathie dans ces personnages, mais ça reste malaisant plus d'une fois (L'handicapé qui ce fait violer).
C'est très difficile de parler de ce "Gummo" il faut le voir pour comprendre.
En tout cas c'est du jamais vu et rien que pour ça il vaut le coup d'œil.
Bon au début j'étais clairement pas emballé. Déjà que c'est le réal de "Spring breakers" en plus les premiers minutes m'on laissé complètement en dehors, je ne comprenais pas ce que je voyais et où tout cela allait. Mais plus ça avançais finalement plus je me suis pris "d'affection" à ces gamin si je puis dire, en tout cas on fini par les comprendre un peu mieux.
C'est moche, c'est malsain, c'est trash mais en même temps c'est beau... Oui difficile a croire et pourtant.
Certaines scènes, certains plans je n'arrive pas a savoir si je les trouve horrible ou magnifique (genre le bain et les spaghettis) enfaite c'est un peu des deux je crois.
C'est là que le film est très attractif, dans son mélange entre horreur et tendresse.
Parfois on a quand même l'impression qu'il film des monstruosité pour choquer sans plus de réflexion, heureusement on sent toujours un peu d'empathie dans ces personnages, mais ça reste malaisant plus d'une fois (L'handicapé qui ce fait violer).
C'est très difficile de parler de ce "Gummo" il faut le voir pour comprendre.
En tout cas c'est du jamais vu et rien que pour ça il vaut le coup d'œil.
La beauté défigurée à l'écran. un film sur les oubliés que l'on oublie pas.
P.S : les choix de musique sont incroyables
P.S : les choix de musique sont incroyables
Film très décalé et original, c’est marrant, même si quelques peu troublant. Proche de Clark en terme de style, visuellement splendide. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Est-il possible de noter un film à contre-coeur ? "Gummo", premier long métrage d'Harmony Korine le prouve. Après avoir comme beaucoup découvert le réalisateur avec "Springbreakers", la bonne surprise que fut ce pamphlet sur l'ennui d'une génération dorée m'a donné envie de découvrir encore un peu plus son univers. Et de nouveau, place au thème de l'ennui. Mais chassez les paillettes, le superflu, le culte de l'apparence, la tendance et la recherche du frisson. Ici, il s'agit de fuir un ennui bien plus avéré, pernicieux et triste à travers les jeunes paumés d'une petite bourgade dévastée de l'Ohio. Harmony Korine met en scène la ville de Xenia qui est resté ébranlée par une tempête en 1974. Filmé à la manière d'un document, caméra à l'épaule, plans tremblants, grains à l'image style papier de verre, sans intrigue à nous mettre sous la dent, on est partagé entre fascination pour un objet non conventionnel duquel se dégage des instants de poésie au milieu d'images parfois brutes et violentes et l'ennui que ces personnages perdus tentent de combler. Une mise en abîme indirecte ? Peut-être car après une heure de film, l'ennui a aussi pointé le bout de son nez dans mon canapé. Et l'on a beau faire face à un film singulier à l'originalité flagrante, "Gummo" manque à mon sens de virtuosité et de subtilité. Le message indirect superbement relayé dans "Springbreakers", cette impression d'être devant un film dont le fond intelligent est masqué par une forme outrancière manque cruellement. Oui, "Gummo" est fascinant mais seulement après coup. Il a du choquer en 1997 certes. Mais il ressemble plus à la première ébauche incomplète d'un réalisateur qui a quelque chose à dire.
Bravo : un festival des plus belles critiques que j'ai jamais vu dans AlloCiné ! Merci . Tant de spectateurs qui ont compris cet immense poéme , cette création totale qui fait avancer le Cinéma d'un grand pas . Tout a été dit sinon peut etre que ces personnages ne sont pas seulement les habitants de ce village detruit ....mais malheureusement de beaucoup de gens qui nous entourent . Là , ils sont regroupés . Une grande oeuvre surréaliste . Mais en fait ... rien d'étonnant si vous savez que Harmony est né à Bolinas ! Ceux d'entre vous qui connaissent San Francisco ... ne peuvent méconnaitre cet etrange village du Marin County ou se sont réfugiés tous les Hippies chassés des House-boats de Sausalito vers 1970 : incroyable ville qu'ils ont coupé du monde pour s'y retrouver seuls . Renseignez vous , l' histoire est fabuleuse et explique le potentiel Poétique exceptionnel de ce grand auteur , de ce Poete illuminé .
BeatJunky
Un chef d oeuvre?!? J ai dû me tromper de film! Pas possible autrement! Le film n'a ni queue ni tête, l'histoire ne ressemble à rien (ok, ca peut s'avérer être un signe d'originalité mais bon, ya des limites et ici, elles sont largement dépassées!) c'est esthétiquement mais aussi moralement moche, la mise en scène est bien brouillon, ça va dans tous les sens sans trop qu'on sache pourquoi, les acteurs sont comment dire... étranges... Bref, un film vraiment spécial... . Peut être qu'il ravira les amateurs de film hors du commun et bien barrés mais personnellement je reste très déçu de ce premier film d'Harmony Korine ("spring breakers") dont on m'avait dit le plus grand bien. Pas mon trip tout simplement... Ah les goûts et les couleurs !
"Gummo" d'Harmony Korine fait partie de ces objets non identifiés sans queue ni tête, sorte de documentaire ou chaque image comporte un certain charme ou style, parfois drôle, parfois dérangeant, parfois incompréhensible, mais où l'oeuvre d'art est toujours proche...
C'est le premier film que je vois d'Harmny Korine, et bien que je ne suis absolument pas fan de ce genre de cinéma je dois avoué avoir bien aimé. Déjà parce que ça ne s'éternise pas et que du coup il n'y a pas de complaisance dans ce qui est montré. Aussi parce que j'ai réellement senti un malaise durant ce film je pense surtout à la scène où le gamin bouffe dans la baignoire, j'ai trouvé ça vraiment malsain, alors qu'on a une réelle économie de moyens et d'effets. Après peut-être que le film joue un peu trop sur l'indignation ce qui est quelque peu discutable. Mais disons que j'ai vraiment été touché par ce qui m'était montré. Le dernier plan est assez amusant d'ailleurs avec la musique du générique, c'est une sorte d'épilogue pour dire qu'on avait oublié une thématique mais ça m'a fait sourire. Ca me faisait pas mal pensé à Larry Clark (enfin le seul que je lui ai vu) et forcément j'ai vite découvert que Korine avait été scénariste pour lui. C'est un peu difficile à dire pourquoi ici ça m'a parlé et beaucoup moins dans les autres films du genre. Mais il y a vraiment quelque chose qui se dégage de ce film que je n'ai pas toujours trouvé dans ceux qui abordent cette thématique de cette manière, avec différents types d'image et tout. Vraiment ça m'a plu. Ca ne m'a pas transcendé non plus mais dans le genre je pense que c'est un des meilleurs que j'ai vu. C'est aussi assez affolant, ça nous fait relativiser sur un tas de choses et en ressort quelques questions types mais non moins pertinentes. Bref, c'est un bon film qui sait être dérangeant sans en faire des caisses sur la bassesse américaine, ses valeurs erronées, méprisables et l'horreur qu'on peut voir dans cette Amérique profonde.
ferdinand75
Un film complètement barré et déjanté. Une sorte de mosaïque de personnages loufoques qui traînent dans une petite ville de l’Ohio ravagée il y a peu, par un cyclone. Il s’agit surtout de jeunes gens de classes pauvres, souvent très marginaux ; les personnages centraux sont deux ados qui survivent grâce la chasse aux chats, ils doivent les tuer pour les revendre au kilo (on ne sait d’ailleurs pas pourquoi ?, et depuis quand les chats on une valeur marchande ?)Les personnages sont loufoques , mais on a l’impression d’un plaisir malsain de choquer pour choquer : une jeune fille handicapée mentale qui est prostituée de force, un horrible scène où un gamin effectue son repas de spaghettis assis dans sa baignoire dégoulinant de sauce bolognaise dans son bain, des handicapés mentaux qui courent dans les rues et se jettent contre les murs , et ce personnage androgyne de lapin aux oreilles roses qui courre dans les rues, comme un fil conducteur à ce délire . Je ne comprends pas du tout le lignage que certains font avec le cinéma de Larry Clark (même si ce fut son scénariste sur certains films) car Clark filme des personnages réalistes, une adolescence nihiliste, de la souffrance, du « new prolétariat », qui essayent de survivre, mais avec du sens, il y a du fonds dans son cinéma,., C’est beau et émouvant . Ici Korine filme du Freak pour le plaisir de filmer du freak .Il n’y a aucun sens .Il se fait plaisir à choquer. Peut-on rattacher cela à un surréalisme moderne ? Même pas de mon point de vue, c’est une diversion, du sous surréalisme. Même la pauvre Chloé Sevigny n’arrive pas à tirer son épingle du jeu dans cette farce (petite amie de Korine à l’époque, elle partage son délire) , cheveux et cils décolorés, oxygénés ,elle a du mal à transmettre de l’émotion , elle joue faux, elle qui était tellement juste dans « Kids » ou tellement émouvante dans le sublime et superbe « Brown Bunny » . Non décidément Korine n’est pas à la hauteur et se fiche un peu du fonds de ses scénarios, comme c’était déjà le cas dans le récent « Spring Breakers »,mal fagoté, improbable, déjà fait pour choquer , ù le fonds de l’histoire ne tenait pas la route. Tout cela est très superficiel, et même si quelques trouvailles esthétiques sont intéressantes ( le bain de Chloé Sevigny avec le lapin rose) tout cela reste bien futile .
Quel étrange film, sans queue ni tête, on y croise une ribambelle de personnages de Xenia , cette ville paumée et dévastée après le passage de l'une des plus grande tornade des usa. Ces personnes rencontrées semblent être d'authentique habitants, tous aussi dingue les uns que les autres, miséreux, sans boulot, qui glande toute la journée et passent leur temps à boire ou s'insulter. La réalisation est bonne, quelques gros plans sur ces vilains, dérangent, rendent mal à l'aise par la laideur de leur vie, laissant la place au vraie car aucun ne semble être acteurs. Un film assez loufoque sans réelle histoire mais à la force incroyable.
Un film énigmatique, qui ne l'est que d'autant plus lorsqu'on le met en parallèle avec le dernier long-métrage de son auteur, Spring Breakers, chacun faisant mieux apprécier les atouts de l'autre. C'est avant tout les personnages dont accouche Harmony Korine dans Gummo qui fascineront le spectateur, s'articulant dans une communauté liée et disloquée dans des relations inconfortables. Les expérimentations formelles parfois hasardeuses et la bande-son inégale, trop imprégnée d'un goût adolescent, se pardonnent volontiers grâce aux brefs éclairs de génie de cinéaste qui en sortent ci et là, comme dans la scène d'ouverture, proprement époustouflante.
Harmony Korine n'est pas tendre avec sa patrie, il nous plonge dans l'Amérique profonde de l'Ohio au travers de jeunes gens abrutis, qui ne savent certainement pas lire ni écrire, et qui sont nés pour la plupart d'une relation consanguine. Gummo n'a pas réellement de trame ou d'histoire, mais il y a une succession de scènes toutes aussi absurdes les unes que les autres qui dérangent et là où le pari est réussi c'est qu'elles parviennent à nous provoquer un rejet et du dégoût : La scène dans la baignoire à dix minutes de la fin est juste incroyable. Avis aux âmes sensibles, on voit de très nombreux chats morts. Pour le côté immersif, j'ai apprécié la réalisation à sa juste valeur. Après, le tout n'est pas indispensable.
gimliamideselfes
Après plus d'un an en attente, j'ai fini par voir ce Gummo, film pour lequel j'avais de grandes attentes mais aussi un peu d'appréhension. Parce que ça pouvait soit me plaire (soit non (quelle originalité)). Mais disons que le côté dégueulasse des images, cette communauté de petites gens… ça pouvait réellement me parler, c'est le genre de film que je peux adorer.
Bon finalement je pense que je préfère le cinéma de Larry Clark. Cependant Gummo n'est pas sans qualités, loin de là.
Déjà ça se sent dès le début avec les images d'archives et la voix off un peu tristoune qui raconte l'histoire de la ville. C'est le genre de truc qui passe, ou qui ne passe pas du tout et on peut tout de suite savoir si on a un bon film ou non, parce que s'il réussit un exercice aussi casse gueule c'est que ça sera pas mal du tout.
J'ai apprécié suivre ces gens, cette "lie de l'humanité", pourtant filmée au premier degré sans dégoût aucun, comme si c'était normal et avec malgré tout quelques scènes de poésie, mais une poésie brute, immonde, et pourtant sincère.
Cependant malgré tout ça, qui sont des choses que j'adore (je pourrai rajouter le fait que ça soit des tranches de vie, pas réellement d'intrigue, chose que j'adore également), ça ne m'a pas touché outre mesure. Je n'ai pas été ému et pourtant je ne demandais que ça, chialer pour ces gens méprisables. J'ai trouvé ça malheureusement trop artificiel par moment, alors ça rend souvent bien, avec une très bonne utilisation de la musique (et puis il y a du Burzum, preuve que Korine est un type bien), mais par exemple la scène des spaghetti dans le bain, c'était un peu trop, je n'y croyais plus là.
Et si on me sort une fois du film, j'ai du mal à accepter ce qui va venir ensuite.
Disons que j'aurai aimé été être plus transporté, que c'est un bon film, que c'était très prometteur, mais qu'il manque un truc qui rend par exemple le cinéma de Dumont si magnifique alors qu'il s'intéresse parfois (la vie de Jésus) à une communauté assez similaire… ou bien pour Larry Clark qui lui va plus loin encore dans le sexe et la violence sans accorder forcément du répit à ses personnages, du coup c'est plus intense, plus fort, plus perturbant.
Bon finalement je pense que je préfère le cinéma de Larry Clark. Cependant Gummo n'est pas sans qualités, loin de là.
Déjà ça se sent dès le début avec les images d'archives et la voix off un peu tristoune qui raconte l'histoire de la ville. C'est le genre de truc qui passe, ou qui ne passe pas du tout et on peut tout de suite savoir si on a un bon film ou non, parce que s'il réussit un exercice aussi casse gueule c'est que ça sera pas mal du tout.
J'ai apprécié suivre ces gens, cette "lie de l'humanité", pourtant filmée au premier degré sans dégoût aucun, comme si c'était normal et avec malgré tout quelques scènes de poésie, mais une poésie brute, immonde, et pourtant sincère.
Cependant malgré tout ça, qui sont des choses que j'adore (je pourrai rajouter le fait que ça soit des tranches de vie, pas réellement d'intrigue, chose que j'adore également), ça ne m'a pas touché outre mesure. Je n'ai pas été ému et pourtant je ne demandais que ça, chialer pour ces gens méprisables. J'ai trouvé ça malheureusement trop artificiel par moment, alors ça rend souvent bien, avec une très bonne utilisation de la musique (et puis il y a du Burzum, preuve que Korine est un type bien), mais par exemple la scène des spaghetti dans le bain, c'était un peu trop, je n'y croyais plus là.
Et si on me sort une fois du film, j'ai du mal à accepter ce qui va venir ensuite.
Disons que j'aurai aimé été être plus transporté, que c'est un bon film, que c'était très prometteur, mais qu'il manque un truc qui rend par exemple le cinéma de Dumont si magnifique alors qu'il s'intéresse parfois (la vie de Jésus) à une communauté assez similaire… ou bien pour Larry Clark qui lui va plus loin encore dans le sexe et la violence sans accorder forcément du répit à ses personnages, du coup c'est plus intense, plus fort, plus perturbant.
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