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tomPSGcinema
766 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2018
Très bon film ayant pour thème la réincarnation, "Audrey Rose" se distingue par une mise en scène studieuse et appliquée de la part de Robert Wise et par la très bonne prestation de son casting, dont celle de Susan Swift qui s'avère épatante dans le rôle de la jeune Ivy Templeton. Quant au récit, si il et plutôt plaisant à suivre, on sent quand même qu'il a été influencé par d'autres oeuvres bien plus réussis de la même époque comme "La Malédiction" ou encore "L'Exorciste". Mais bon en l'état il s'agit d'un très bon film fantastique de la part du réalisateur de "La Maison du Diable".
Robert Wise, réalisateur entre autre de "La maison du diable" dans le même domaine, nous livre en 1977 son surprenant "Audrey Rose" qui quelques années après le mythique "L'exorciste" de Friedkin semble prendre sa source dans cette dernière oeuvre. En effet, l'atmosphère étrange durant une bonne partie du film nous y renvoie implacablement mais à un autre niveau bien sûr, jamais "Audrey Rose" n'atteint la perfection du chef d'oeuvre de 1973, en revanche l'idée est plutôt pas mal et surtout c'est l'occasion de retrouver un Anthony Hopkins à ses débuts entre inquiétude et sobriété. Mis à part ça, il n'y a aucune frayeur, le film est très long et l'ensemble n'avance pas bien vite, malgré tout la performance de la jeune Susan Swift est à relever mais ne cherchez pas trop de surprises durant le visionnage ... Une bonne idée, une ambiance intéressante mais un ensemble longuet et somme toute très passable.
Seulement un 3,5 étoiles car je suis déçu mais pas tant que ça. Devant un "interdit aux moins de 16 ans", je me suis dit que ça devait être un émule de L'exorciste, mais en différent, et avec Anthony Hopkins dedans en fou ambigu. Bandant, surtout qu'on me dit que c'est un thriller horrorifique. Je le mate, et paf. Ce n'est absolument pas ça. Si le film prend d'abord la direction du thriller mode 70's pour l'ambiance, on évite radicalement de terrifier le spectateur. Au contraire, les personnages se retrouvent vite autour d'un repas pour expliquer la situation. Plus d'angoisse possible (malgré des tentatives à grand renfort de musique grondante, de pleurs de gamine et de déchirage de tissu). En fait, c'est plus une introduction dans le monde spirituel de la réincarnation, le film tentant d'exposer cette croyance en l'abordant sous l'angle d'une famille normale qui n'y croit pas et qui est terrifiée. C'est intéressant, mais il faudrait tout de suite enlever l'étiquette thriller, ce film est plutôt un drame fantastique. Saluons en revanche les performances des acteurs, ceux ci étant très bons (les parents, Hopkins bien sûr, et notre petite Audrey Rose qui joue parfaitement). Un très médiocre film de peur, mais du fantastique sobre qui expose sa philosophie sans l'imposer. Si vous voulez vérifier le propos, procurez vous d'urgence Enter the void, chef d'oeuvre de Noé.
Voila un film que je n'avais pas revu depuis...heu... enfin il y a longtemps, c'était aux dossiers de l'écran sur Antenne 2 avec un débat sur la réincarnation qui avait suivit le film. J'en avais gardait un très bon souvenir et je craignais d'en être déçu en le revoyant, comme beaucoup de film et dessins animés qui marque votre enfance. Effectivement celui-ci a un peu vieillit, mais pas tant que ça. Malgré des ruptures de tons (comme le reportage sur les croyances indienne qui arrive comme un cheveu sur la soupe) et le personnage borné de John Beck qui en fait de trop. Le film garde tout de même un rythme et un suspens suffisant pour nous garder en haleine jusqu'au bout. Si les premiers rôles de ce film n'ont pas marqué le cinéma (hormis Anthony Hopkins superbe), on remarquera tout de même une belle brochette de second rôles comme Norman Lloyd en hypnotiseur ou John Hillerman (plus connu pour avoir joué Higgins dans "Magnum"). Dans la série de séquelles de thrillers paranormaux issuent de "L'exorciste", "Audrey Rose" garde une place de choix.
Honnêtement, j'ai lâché l'affaire à partir du moment où le mahatma truc bidule vient témoigner à la barre pour nous sortir ses âneries religieuses. On nage en plein délire, et un délire qui se révèle par dessus le marché abrutissant. Vas-y que je te hurle dessus, que je te mette un ou deux marrons, etc. Ridicule, désagréable, chiant, ... et la liste n'est pas exhaustive. Je dirais qu'on a affaire à une sorte de mauvais Polanski, et là je pense bien sûr à "Rosemary's baby" et au "Locataire". Mauvais parce que le suspense est à l'état de néant, même pas le moindre rebondissement à se mettre sous la dent. Mauvais parce qu'on a même pas peur. Mauvais parce qu'il n'y a même pas la place pour le doute, on sait dès le début. En clair, c'est de la merde cinématographique en bâton.
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2,0
Publiée le 4 janvier 2017
On pense de suite à l'immense classique de William Friedkin, "The Exorcist", tournè quatre ans plus tôt! Sauf qu'ici, nous avons affaire à une âme indestructible, mais qui essaie de se libèrer parce qu'elle souffre terriblement! spoiler: Cette souffrance est aussi rèelle que celle qu'"Audrey Rose a ressentie quand son corps a brûlè au milieu des flammes! Quand une âme n'est pas prête à accepter les lois et les attributs de son karma, elle ne peut subsister en ce monde! Elle doit repartir! En langage simple, l'âme d'"Audrey Rose" est repartie trop tôt (à l'âge de cinq ans). Dans ce film de Robert Wise, on ne parle pas de possession mais de rèincarnation! Une histoire tellement incroyable qu'elle habite Anthony Hopkins qui ne cesse de chercher le sens ultime de la vie! Pas mal de bavardage (c'est son point faible) dans cette oeuvre quelque peu surestimèe mais une tension palpable! Hormis John Beck qui est d'une superficialitè confondante, le casting est très bien! Le meilleur du film restera sans doute sa sèquence finale avec de l'èpouvante pure dans les yeux de la jeune Susan Swift! Pour le reste, on n'attendait mieux via la scène d'ouverture...
Véritable touche-à-tout alternant entre les différents genre (comédie musicale, horreur, SF, guerre...) et les projets (du film de commande à l’œuvre plus personnelle), Robert Wise est un cinéaste imprévisible. Malheureusement, "Audrey Rose" fait partie du bas du panier de sa filmographie. On y suit une jeune fille tourmentée, dont les parents sont approchés par un inconnu qui leur affirme qu'elle est la réincarnation de sa propre fille décédée. Un thème pas inintéressant, mais traité par un scénario digne d'un téléfilm du dimanche après-midi : peu d'évolution de personnage, peu d'enjeu, des séquences répétitives, et des scènes de prétoires sans grand intérêt. Côté acteur, l'ensemble est un peu fade, mise à part Anthony Hopkins qui relève la sauce en donnant à son personnage une certaine sensibilité. La mise en scène de Wise demeure professionnelle, mais fait pâle figure par rapport à certains classiques du réalisateur. Sans compter la comparaison avec les films d'enfants possédés, très à la mode à l'époque ("The exorcist" en tête), qui ne plaide pas en faveur de "Audrey Rose".
Audrey Rose fut souvent comparé à l'Exorciste alors qu'en fait les deux films n'ont rien en commun, à part le fait qu'une fillette soit le centre du récit. Ici, il n'est nullement question de possession démoniaque, ni d'effets horrifiques comme on a l'habitude de voir. A vrai dire, j'ai du mal à considérer Audrey Rose comme un vrai film d'horreur car en le visionnant, je n'ai pas eu l'impression que le film cherchait à faire peur malgré une ambiance souvent pesante. En fait, je pense qu'il appartient plus à la catégorie de "thriller psychologique" teinté de surnaturel. Audrey Rose aborde le thème de la réincarnation et franchement, il l'exploite très habilement. Durant la majeure partie du film, le suspense est bien maintenu, on est vraiment pris dans l'histoire, dans ce drame familial, porté des acteurs épatants qui donnent le meilleur d'eux-même, aussi bien Anthony Hopkins que Susan Swift. L'intrigue reste crédible avec un final très réussi et qui ne manque pas d'émotion. Dommage toutefois que le film piétine dans sa seconde partie qui du coup a moins d'impact que la première. Mais Audrey Rose reste un film honorable, voire excellent et maîtrisant son sujet avec efficacité.
Un apparent gentleman anglais perclus d’érudition suit, inquiète puis aborde un couple new-yorkais, parents d’une petite fille épisodiquement victime de sommeil torturé, et d’apparentes crises de schizophrénie et tétanies incontrôlées. Il leur apprend qu’elle est la réincarnation de sa propre fillette décédée de mort violente depuis 11 ans, et que ses souffrances, dues à une réincarnation rendue bancale par sa derrière mort, mettront bientôt la vie de la petite en danger. Premier film du réalisateur, cette histoire s’inspire d’événements réels, et il est précurseur du genre à une époque où les thèmes du bouddhisme, de la réincarnation, de l’hypnose et des enquêtes par régression aux vies antérieures commençaient à s’emparer des chaumières et des sensibilités américaines en 1977. A part un peu le rythme, ce film a très bien vieilli puisque son enjeu est parfaitement intemporel. Il aura inspiré sur les 40 années suivantes bien d’autres spectacles aux sujets apparentés, et nous permet de voir ou de découvrir un jeune Anthony Hopkins dans l’un de ses premiers rôles principaux.
Robert Wise a prouvé qu'il pouvait être magistral dans les films traitant du paranormal comme dans "la maison du diable" (excellentissime), mais avec "Audrey Rose" tourné au milieu des années 70, la soupe est relativement fade. Traitant de la réincarnation, le film peine à maintenir l'attention. je trouve que Susan Swift (la petite fille) joue mal, ce qui n'aide pas, et la joie de voir Anthony Hopkins en rouquin ne suffit pas non plus à habiter le film (j'ai pourtant eu du mal à m'en remettre !). Une histoire plate sur la réincarnation traitée par un réalisateur qui revenait sans doute marqué de vacances à Katmandou. 1 / 5
Audrey Rose fait parti de ses bons films fantastiques que nous ont offert les années 1970. L'intrigue est prenante mais c'est moins effrayant que L'Exorciste ou La Malédiction. L'ambiance est tendue et atteint son paroxysme dans la scène finale.
Un film pas très bon,mais qui a le mérite de nous faire un peu stressé. A part cela le scénario n'est pas très bon. Bref 2 étoiles et encore je suis gentil.
Audrey Rose s'inscrit de toute évidence dans la lignée des films fantastiques utilisant des enfants inquiétants, possédés etc, à la manière du fameux Carrie. Ce n'est pas très réussi et ça a beaucoup vieilli. Le scénario est répétitif, manque d'imagination et on chercherait vainement la moindre trace d'humour. La référence aux religions hindouistes à la mode dans certaines catégories de la population occidentale dans les seventies apparait comme d'autant plus ringarde aujourd'hui que le réalisateur semble prendre toutes ces superstitions très au sérieux.
Thriller paranormal post Exorciste, réalisé par un Robert Wise en petite forme. Le Catholicisme du film de Friedkin fait ici place au culte bouddhiste et à la réincarnation. Longuet et bavard, on doit les seuls moments d’effrois du film aux sonneries des téléphones 70’s et à la coupe de cheveux d’Anthony Hopkins.
Un bon film d'épouvante des années 70. Dans la même lignée que l'Exorciste. Une très bonne adaptation du roman de Frank de Felitta. Anthony Hopkins incarne un très bon rôle.