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Un visiteur
0,5
Publiée le 30 juin 2009
J'ai prié 2 heures durant pour que Depp et Del Toro s'étrangle dans leur connerie ou fassent une overdose... ce film pue le manque évident de talent, d'intéret, de style. Bref un grand nimporte quoi pas si fendard que ça. A oublier très vite! Film culte mon c*l...
Adapté de Hunter Thompson, "Fear and Loathing in Las Vegas" est un trip psychédélique où Gilliam apporte sa touche personnelle lors des nombreuses hallucinations vécues par les personnages. En outre, le film traite de manière très détachée de l'esprit anticonformiste des 70's aux USA, et du gonzo journalisme, auquel Thompson a lui-même fortement contribué. Mais à part une mise en scène très réussie, l'ensemble n'a pas vraiment de fil conducteur, et se révèle parfois longuet. A découvrir néanmoins.
« Las Vegas parano » c’est la rencontre d’un roman écrit par un journaliste barré avec un réalisateur atypique – Terry Gilliam – et un acteur aussi doué que non-conformiste – Johnny Depp. La réunion de ces trois facteurs avait en germe la promesse d’un film sinon futur chef-d’œuvre au moins carrément intriguant. Personnellement j’ai toujours été effrayé par ce film ou plutôt j’appréhendais de ne pas l’apprécier, ce qui fait que j’ai mis longtemps à le voir, mais comme tout le monde crié au chef-d’œuvre ou au moins à l’œuvre incontournable, j’ai fini par le voir. Mes craintes se sont au final avérées fondées, du moins en partie : je n’ai que très modérément apprécié le film. En fait je me suis bien amusé durant environ une heure, suite à quoi j’ai commencé à trouver ce que je voyais agaçant tant le film semblait tourner en rond. Car c’est de mon point de vue la grande faiblesse du film : il manque d’une trame dramatique claire en lieu et place du récit des délires hallucinés de deux drogués dans les chambres des casinos de Vegas. Duke, journaliste, et Gonzo, avocat, partent pour Vegas pour suivre des évènements pour le journal pour lequel travail Duke, avec dans le coffre une collection presque exhaustive de drogues. On suit alors pendant presque deux heures le trip quasi non stop de ces deux hallucinés. Si la performance de Depp est époustouflante, inspirée et habitée et si la mise en scène est inventive et brillante elles ne permettent pas de suivre ces deux heures de folie sous mescaline sans que ne s’installe une certaine lassitude devant tant de n’importe quoi. On sourit aux gesticulations comiques de Depp, mais l’ennui venant elles sont de moins en moins efficaces pour nous dérider et vient le moment où l’envie de regarder sa montre devient irrépressible. En somme l’expertise de Gilliam et de Depp fait encore merveille, malheureusement elle vire au trip autiste où seuls ils demeurent à éprouver du plaisir dans ce film, le spectateur lui étant, comme sobre face à deux drogués en plein trip, exclu des réjouissances et ce demandant bien ce qu’il fait là. À voir pour ce faire sa propre opinion.
Une fois n'est pas coutume, je suis plutôt bien rentré dans un délire de Terry Gilliam. D'une part, bien sûr, parce que les bad trips de deux camés en virée à Vegas s'accordent parfaitement bien à la liberté visuelle de son univers, qui n'a ici rien de vain mais trouve au contraire une belle cohérence artistique lorsqu'on comprend que son absence de limites (Gilliam ose un peu tout) décrit un univers où le réel est une prison, et où ses variantes hallucinées finissent simplement par en devenir une autre. Il y a notamment quelques scènes magnifiques dans des chambres d'hôtel ravagées où on ne sait plus ce qui relève du vrai ou des hallus que la descente des personnages n'a pas encore effacées : même drogués jusqu'à l'os, impossible pour les deux fous furieux joués par Depp et Del Toro de trouver une échappatoire, comme si la réalité dégueulasse - le factice du mode de vie et des espoirs vendus par l'idéologie dominante, la guerre, les cicatrices apparentes du passé - qu'ils cherchaient à fuir s'était reconstituée d'une façon encore plus étrange mais tout aussi inévitable. Je suis content, également, du ton trouvé par Gilliam et de l'équilibre qu'il atteint : en se plaçant, un peu comme le personnage de Depp qu'il utilise d'ailleurs comme narrateur, d'un point de vue plutôt extérieur au récit, Gilliam évite de s'impliquer jusqu'à devenir larmoyant et se vautrer dans le bon sentiment - au contraire, Del Toro flirte avec la pédophilie et les deux types sont complètement immoraux. En tout cas, cette retenue permet enfin au réalisateur britannique de délivrer une certaine mélancolie ; le personnage raconte sans rien pouvoir y changer une vie dont il a perdu le contrôle et Gilliam n'interfère pas, pour montrer qu'il n'a aucun contrôle sur l'aliénation qu'il déplore et préférer une compassion impuissante qui amène véritablement à s'interroger sur la dérive dont est capable un homme au sein d'une vie et d'un monde qu'il ne reconnait plus comme siens. Evidemment, le film a des défauts ; certains visuels sont clairement ratés, et on n'atteint jamais la puissance caustique d'un Loup de Wall-Street, mais Las Vegas Parano est loin d'être un bordel dépourvu de toute tenue. Étonnamment, cependant, les excès qu'on peut y trouver m'ont amené à reconsidérer la finesse du Inherent Vice de Paul-Thomas Anderson, qui sans en faire un propos se laissait lui-aussi parcourir par une mélancolie semblable, bien que plus diffuse. Un bon Gilliam pour cette fois, quand même.
Il y a des films comme ça... Indémodables, invraisemblables et immanquables. Bienvenue dans l'univers complètement décalé de Terry Gilliam avec Las Vegas Parano, qui n'est pas considéré pour beaucoup comme son meilleur film et pourtant, je ne pense pas qu'on puisse faire autant générationnel tout en fonctionnant toujours aussi bien. L'idée de départ c'est : les drogues en vrai ça donne quoi ? Quel effet ça fait ? Alors au lieu de contempler passivement deux junkies improvisés en virée à Vegas s'en mettre plein la tête de façon très peu raisonnable, Terry nous propose tout simplement de vivre leur délire avec eux. Et juste ça c'est géant. Après je peux comprendre qu'on ne puisse pas aimer ce film, c'est une ambiance assez spéciale voire hermétique pour certains mais il n'empêche que pour moi c'est une œuvre réussie en tout point. Je suis tellement fan du tandem Depp / Del Toro. En fait je considère Fear and Loathing in Las Vegas (tellement mieux ce titre original sérieux...) comme la meilleure performance du beau Johnny dans sa carrière d'acteur. Faut dire que j'apprécie pas spécialement le bonhomme mais ici il est juste magique. Bon après c'est scènes cultes sur scènes cultes et on ne s'en lasse pas. J'ai un petit faible concernant celle du White Rabbit dans la baignoire, mais bon, beaucoup se valent. A noter des seconds rôles exceptionnels aussi... Bref, c'est un concept simple mais il fallait y penser et pousser le vice jusqu'au bout et il l'a fait, et on en redemande !
Même si Terry Gilliam a fait bien mieux ( je vous renvoie à 12 Monkeys ), il faut reconnaître que ce road movie totalement foutraque est une agréable surprise. Malgré un scénario plus qu'indigent, le film fonctionne : en effet, rares sont les films qui abordent un tel sujet ( en l'occurrence la drogue ) avec autant de décomplexion. L'originalité de Fear and Loathing in Las Vegas est authentique, dans la mesure où Terry Gilliam aborde la chose sous un nouvel angle. Ici, pas de déchéance ou autres états de manque à la Requiem For a Dream : il s'agit davantage d'une plongée psychédélique que d'une descente aux enfers. Nous sommes dans le pendant de la drogue, et non dans ses retombées : pas de dépendance, seulement un trip proprement étourdissant. Ainsi, le propos peut sembler douteux en comparaison à d'autres films sur le sujet... Et pourtant, la drôlerie des dialogues et la virtuosité de la mise en scène ( Terry Gilliam est décidément très à l'aise avec les contre-plongées ) compensent cette lacune relativement importante. Il faudrait saluer au passage l'excellente composition de Johnny Depp, personnage à la philosophie particulière, d'une logorrhée jubilatoire. A voir.
Je ne vois pas en quoi ce film est devenu "culte" pour certains ... Ca doit être l'une des pires daubes du "cinéma" ... si on peut qualifier cette bouse de "film". Aucun scénario, on suit juste 2 idiots qui se défoncent pendant tout le film et on se demande toutes les 2 minutes qu'est ce qu'on fout la ... Il y a bien quelques lueurs d'espoir par moment en se disant que le délire et terminé et que l'histoire va enfin commencer ... pour finir par une deception 15 secondes plus tard car "l'histoire" repart dans le délire chiant de la défonce ... Film à fuir ... une série Z sera plus divertissant que ce truc.
En 1998, Terry Gilliam (ancien membre des Monty Python) signe un long-métrage totalement déjanté qui retrace la véritable histoire d’un journaliste accompagné de son avocat entreprenant un séjour de défonce à Las Vegas au début des années 1970. Les acteurs Johnny Depp et Benicio Del Toro (qui a pris plus de vingt kilos pour les besoins du tournage) sont particulièrement convaincants dans ces rôles de personnages sous acides et autres drogues hallucinogènes. Il s’agit d’une des grandes qualités de ce film. La seconde est la réalisation soignée où chaque plan nous plonge encore plus dans le délire psychédélique de ces deux hommes. Après, pour le reste que dire ? Un scénario assez plat et répétitif qui donne finalement au film l’aspect d’un long clip vidéo accompagné d’une bande-son de qualité. Si certains y voient une forme de renouvellement du rêve américain dans une période désenchantée, le thème est bien ténu. Bref, sur la forme c’est riche mais le fond reste d’une grande pauvreté.
Deux acteurs étonnants, une réalisation stylée, des dialogues déjantés, un voyage de délires et de paranoïas dans un Las Vegas sous l'emprise de multiples substances illicites. Malgré ses nombreuses qualités (principalement au niveau de la mise en scène, merci Terry), le scénario se vide assez rapidement et l'intérêt diminue grandement. Ce long-métrage en agacera certains par son manque d'action ou même tout simplement d'évènements. Le Johnny Depp chauve et le Benicio Del Toro gras cassent leur image et nous invitent à partager leur mélange de drogues avec curiosité.
Las Vegas Parano, soit on aime soit on déteste et je fais parti de la seconde. Les délires à l'ester pendant près de deux heures....juste une question: pourquoi??
Au premier abord Las Vegas Parano peut paraitre déroutant et on peut tout aussi bien accrocher que détester. Le livre de Hunter S. Thompson est adapté très fidélement et les dialogues retranscrits sont plus ou moins les mêmes. Les dialogues justement, l'un des intérêts principaux. Ceux-ci sont tout simplement jouissifs et d'une immense drôlerie. La mise en scène de Gilliam est surprenante car furieuse, tonique mais totalement dans l'esprit déjanté du film. Très drôle mais pas seulement, l'oeuvre de Gilliam se révèle particulièrement riche tant le portrait dressé de la fin d'une certaine idéalisation de l'Amérique est saisissant, c'est le début des années 70, l'enlisement au Viet-Nam, la fin du rêve américain, les prémices d'une crise économique et sociale très rude. D'ailleurs le côté décalé du film est absent par moments pour dresser ce portrait à travers des scènes plutôt tragiques, dures et amères. Un mélange finalement assez improbable mais très judicieux, ce qui n'enlève pas au film le mérite de faire rire et de divertir. Le message transmis par Gilliam nécessite sûrement plusieurs visions pour être saisi et au final, ce film se révèle juste vraiment très intelligent ( Les sceptiques pourront toujours lire le livre de Thompson pour s'en assurer, tant l'adaptation cinématographique est fidèle et porteuse du même message amer issu d'un constat pessimiste de la fin d'une époque où l'Amérique rêvait encore). A noter également une bande-son des plus géniales combinant musiques soul post-60's et rock psychédélique. Le duo Depp-Del Toro est juste détonant, et les répliques cultes fusent. Un film légèrement sous-estimé du fait que beaucoup n'y voient qu'un simple délire orchestré par ce fou de Terry Gilliam et mettant en scène deux mecs ne pensant qu'aux drogues, mais un film intelligent et plus maitrisé que l'on ne le croit auquel sans crainte j'attribue le titre de chef d'oeuvre.
Déconcertant Terry Gilliam qui nous propose une fois de plus un film complètement loufoque et ici sans intérêt. Le scénario, si on appeler ça comme tel, est réduit à un fil: un avocat et son client vont à Las Vegas tout en se shootant. Et ça donne deux heures interminables de trip personnel impénétrable pour les spectateurs tant les scènes sont ni drôle, ni entrainante dans un quelconque monde fantastique. A éviter absolument.
Une adaptation o combien réussie du roman de hunter S. Thompson ! A consommer avec presque autant de modération que les drogues que s'enfilent raoul Duke et son avocat dans le film !