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Votre avis sur Las Vegas parano ?
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Je dirais avant de donner ma critique quand je n'accroche pas au style de Gilliam. Ses films sont trop ancrés dans le fantastique et le psychédélique pour que je les apprécie. C'est bien dommage quand on sait qu'il est un ancien membre des Monty Python. Il choisit pour thème la drogue qui regorge d'idées farfelues où il peut créer ce qu'il y a de plus bizarre, dans une époque bien choisie, celles des hippies avec une bande-son spéciale. Mais ici il n y a qu'un thème et pas d'histoire ; seulement une vision déjantée de la cavale du duo Depp/Del Toro en proie à d'étranges hallucinations : ceci est le seul prétexte que Gilliam prit pour réaliser le film. La voix-off ne sert pratiquement à rien. Sa réalisation est correcte, même si l'abus du grand-angle et du cadre renversé donne la migraine à un moment. J'ai compris qu'il fallait être dans un sale état pour que ce film soit regardable et "compréhensible". Les gens ont de bonnes raisons de ne pas l'aimer, mais il est un peu mieux que les autres tout en restant moyen.
Film décalé réalisé par un habitué. Le scénario n'existe pas, l'ambiance du film est finalement agaçant malgré de bons acteurs et leur performance. Pour les amateurs mais loin d'être incontournable.
Les films de Terry Gilliam ne se ressemblent pas mais contiennent tous ce brin de folie qui les caractérise tant. Avec "Las Vegas Parano" il adapte l’un des romans de l’écrivain et journaliste Hunter S. Thompson, on y suit un Johnny Depp dégarni et un Benicio Del Toro bedonnant dans leur quête étrange du rêve américain au moyen de substances aussi nombreuses qu’hallucinogènes en direction de Las Vegas. Mis à part la mise en scène ingénieusement psychédélique de Gilliam et le jeu d’acteur des deux interprètes principaux le film ne présente pas grand intérêt. En effet passé la surprise et le comique des premiers instants l’histoire par très vite dans le grand n’importe quoi et on ne voit pas bien où tout cela nous mène. Les différentes substances suivies par des trips sans véritables sens s’enchaînent et il faudrait y comprendre le manque d’espoir et de rêve de certains américains pendant les années soixante qui évoquait avec cynisme la notion commune du rêve américain. Chacun a une raison d’aimer ou non "Las Vegas Parano" certains n’y trouveront qu’une excuse pour un étalage de drogue, d’autres une vision de l’état d’esprit de ces années-là, personnellement c’est typiquement le genre de film qui me laisse indifférent malgré les talents à l’œuvre.
Ce film fait partie de ces rares films qu'on a vu, qu'on trouve superbes voire génial, mais on ne sait pas pourquoi. Las Vegas Parano est sans conteste un bon film, mais je dois avouer que je sais pas pourquoi je l'ai aimé. Pour l'histoire ? Probablement. La façon dont cette histoire nous est racontée n'est pas mal du tout, mais je n'ai absolument rien compris à ce récit sous acide non-stop. Parfois on arrive à suivre, mais d'autres fois, le délire est tel qu'on est complètement perdu. Je ne sais pas quel était le but de cette histoire, mais en tout cas il faut avouer qu'elle réussi à nous plonger avec les personnages dans les nuages (parce que des fois, on a l'impression qu'eux aussi ne comprennent pas). On va pas se cacher, voir Johnny Depp et Benicio del Toro en camés, c'est mémorable. Certaines scènes resterons incontestablement dans les annales, tellement elles sont puissantes. La mise en scène est à l'image du film : elle plane au septième ciel et réussit malgré tout à prendre le spectateur avec elle, ce qui explique sans doute pourquoi nous comprenons plus rien à notre tour. Bref, ce film restera une expérience pour le moins étrange et mémorable, de ces films qu'on aime mais qu'on comprend pas.
Replongé à l'époque de la Guerre du Vietnam, Gilliam met un nouveau mot sur le style qu'il cultive depuis longtemps : bad trip. Partagé entre Los Angeles et Las Vegas, il dépeint ici la vie délurée d'un duo drogué démuni.
Leur unique bagage est une valise remplie à ras bord d'un vrai kit du petit chimiste en termes de substances illicites. Pourquoi ils en avalent et en sniffent le contenu à longueur de temps ? Gilliam veut nous faire dire que c'est à cause du Vietnam, que c'est une manière d'échapper à la pensée des horreurs qui se passent de l'autre côté de l'océan. Mais c'est aussi un autre monde circulaire qu'il construit au-delà de la politique, car l'objectif du duo n'est jamais que de réparer les erreurs que leur font commettre la drogue.
Plus visuelle et directe, cette dimension récursive s'autoconspuant ne va pas seulement "au cœur du rêve américain" comme le promet le sous-titre du roman, mais au cœur du style du réalisateur, dont c'est le credo de s'ausculter à travers ses œuvres. Il a tenu à ce que le film soit sa vision personnelle et entière d'un ouvrage qu'il n'endommagerait pas, et il concilie très bien les deux.
Ce qui est difficile, c'est d'accéder aux personnages derrière leurs abus. Ces derniers sont remarquablement unilatéraux en ce que rien ne compte que la drogue, là où l'on aurait pu attendre l'argent et le sexe pour compléter la Trinité du Saint-Dollar. Si cette direction unique est un atout en soi, elle oublie le plus souvent de nous accrocher au film et rien ne compense le retour du kitsch derrière des visuels que Gilliam, ironiquement, a dû faire comme d'habitude avec peu de dollars.
Qui sont les personnages, où ils vont, quelle est la morale de l'histoire et qu'est-ce qui va s'ensuivre, rien ne nous le suggère et l'on demeure dans le brouillard d'un bad trip qui manque de quelque chose pour tenir de l'expérimental.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Leur unique bagage est une valise remplie à ras bord d'un vrai kit du petit chimiste en termes de substances illicites. Pourquoi ils en avalent et en sniffent le contenu à longueur de temps ? Gilliam veut nous faire dire que c'est à cause du Vietnam, que c'est une manière d'échapper à la pensée des horreurs qui se passent de l'autre côté de l'océan. Mais c'est aussi un autre monde circulaire qu'il construit au-delà de la politique, car l'objectif du duo n'est jamais que de réparer les erreurs que leur font commettre la drogue.
Plus visuelle et directe, cette dimension récursive s'autoconspuant ne va pas seulement "au cœur du rêve américain" comme le promet le sous-titre du roman, mais au cœur du style du réalisateur, dont c'est le credo de s'ausculter à travers ses œuvres. Il a tenu à ce que le film soit sa vision personnelle et entière d'un ouvrage qu'il n'endommagerait pas, et il concilie très bien les deux.
Ce qui est difficile, c'est d'accéder aux personnages derrière leurs abus. Ces derniers sont remarquablement unilatéraux en ce que rien ne compte que la drogue, là où l'on aurait pu attendre l'argent et le sexe pour compléter la Trinité du Saint-Dollar. Si cette direction unique est un atout en soi, elle oublie le plus souvent de nous accrocher au film et rien ne compense le retour du kitsch derrière des visuels que Gilliam, ironiquement, a dû faire comme d'habitude avec peu de dollars.
Qui sont les personnages, où ils vont, quelle est la morale de l'histoire et qu'est-ce qui va s'ensuivre, rien ne nous le suggère et l'on demeure dans le brouillard d'un bad trip qui manque de quelque chose pour tenir de l'expérimental.
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Un film complètement barré avec un Johny Depp dans un rôle qui lui permet vraiment de montrer tout son talent et Bénicio Del Toro le complète vraiment bien. Terry Gilliam est sans doute l'un des rares réalisateurs à pouvoir nous pondre un film comme celui-là. La voix off est un gros point positif sur ce film car elle permet de toujours nous donner le point de vue de Raoul Duke et son ressenti sur ce qui se passe. Certaines scènes sont absolument mémorables (L'entrée au casino Circus circus sous éther; le réveil 3 jours après dans une chambre qui ferait passer celle de Very bad trip pour chambre propre) et m'ont vraiment fait rire. Enfin, je pense que c'est vraiment le film où on adhère vraiment ou pas du tout. Pour ma part, j'ai totalement adhéré.
N'écoutez pas les critiques de mauvaise foi qui voudraient prétendre que Gilliam est un raté qui a manqué le coche en réalisant "Las Vegas Parano". D'un sujet aussi casse gueule, je trouve au contraire qu'il s'en est très bien sortie ! Eh oui, combien y a t il de réalisateurs capables, à ce jour, de réaliser un film sans scénario ? Parce que c'est presque cela dans cette œuvre ! Du coup, on a du mal à suivre, ça va dans tous les sens, on ne comprend plus rien... Mais malgré ça, le film est rarement chiant. Déjà, c'est un exploit ! Un long trip de deux heures pour Docteur Gonzo, Raoul Duke ainsi que le spectateur lui même : on assiste à ça et on participe, parce qu'une fois les deux heures terminées, on est encore complétement dedans. Et ça, c'est purement jouissif, Gilliam vous permet une immersion totale dans cet univers, bien aidé quand même par une narration efficace (la voix off), des dialogues percutants & les performances des deux acteurs, mais tout particulièrement celle de Johnny Depp qui est Épatant ! Alors, "Las Vegas Parano" : un mauvais film ? Non, pas du tout. Il est clair qu'il n'est pas exempt de quelques défauts, et qu'il est impossible qu'il plaise à tout le monde, tant la réalisation & le propos sont spéciaux ! Mais il n'en reste pas moins une œuvre psychédélique, complétement barrée à apprécier en tant que telle. Et en bonus, rien que pour vous, la Bande Originale est à se damner.
On va pas se mentir aujourd'hui ce film n a pas de sens ni d intérêt. ça même de la peine pour les comédiens en roue libre pendant deux heure interminable. Si vous aimez voir aucun scénario à part deux personnages sous drogues qui détruisent des chambres d hôtel alors allez y sinon ...
Drôle et complètement barré, ce film se regarde pour faire le vide et penser totalement a autre chose que notre propre vie...
Je pense que ce film doit se regarder en étant bien bourré et drogué en compagnie de quelques potes. Ce n’est en l’occurrence pas mon cas lors de ce visionnage. Ce film est juste très moyen, sans vraiment d'histoire et ne se résume qu’à suivre les délires de deux drogués. Reste quelques seconds rôles fugaces occupés par quelques "stars" (Cameron Diaz, Tobey Maguire, l’inspecteur Stabler de New-York unité spéciale, etc …) et quelques rares situations qui arrivent à faire sourire. Le film est souvent longuet ...
Roub E.
Un trip halluciné sur un plan défonce d un journaliste et de son avocat encore plus toxicomane que lui dans Las Vegas au début des années 70. Terry Gilliam et son côté décalé et inventif était le réalisateur parfait pour adapter Las Vegas Parano au cinéma. Face caméra Johnny Depp livre une prestation dont lui seul a le secret tout en exubérance dans un rôle dont on sent le plaisir qu il a eu à le jouer à chaque instant. A ses côtés Benicio Del Toro n est pas en reste tellement son personnage est au delà de toute limite et lui jouant parfaitement cette démesure. On peut voir aussi toute une galerie de seconds rôles soit paumés soit tellement dans les conventions qu ils en paraissent ridicules. J ai juste regretté que le côté artificiel de Las Vegas ne soit pas plus mis en parallèle avec la consommation extravagante d hallucinogènes des deux personnages qui me paraît pourtant le centre de l histoire de ce film déjanté et jouissif.
Santu2b
En 1998, Terry Gilliam réalisait l'un de ses films cultes "Las Vegas Parano" adapté de l'oeuvre de Hunter S. Thompson. Le metteur en scène y livre sa vision hautement hallucinogène du rêve américain entre humour noir et cauchemar éveillé. Même si la lourdeur intervient quelquefois le cinéaste maitrise plutôt bien son délire. Parmi ses dernières réalisations, il s'agit sans doute de son ouvrage le plus réussi, assez créatif au niveau de l'imaginaire et loin des futures déconvenues de "Tideland" ou encore des "Frères Grimm". Johnny Depp et Benicio del Toro y sont jublilatoires tout comme certaines répliques. A voir comme un vaste trip réalisé sous LSD auquel il vous est libre d'adhérer ou pas.
Quel film !! un duo de personnage aussi déjan,té et absurde joués magnifiquement.
Le tout sur fond d'une histoire tellement tiré par les cheveux qu'ion fini par la zapper et à se délcter des dialogues.
CULTISSIME mes amis !!
Le tout sur fond d'une histoire tellement tiré par les cheveux qu'ion fini par la zapper et à se délcter des dialogues.
CULTISSIME mes amis !!
J'ai (enfin) découvert le fameux "Las Vegas Parano" de ce cher Terry Gilliam, et je dois dire que c'est une déception. Vu le grand statut du film, je m'attendais à quelque chose de grand, d'épique. En fin de compte, LVP n'est rien d'autre qu'un film très sympathique, emmené par un duo d'acteurs de choc. Alors oui, il est bourré d'originalité, techniquement, visuellement, etc. mais coté scénario, j'ai trouvé l'histoire assez... inintéressante. Ça ne m'a pas empêcher d'apprécier fortement ce métrage. Donc au final, c'est un bon film bien sympathique, mais sans plus.
Attention gros film culte ! Gros ovni ! film qui ne plaira pas à tout le monde car l'histoire est completement décousue et quasi inexistante tant les personnages sont à l'ouest... On partage leur trip comme on peut et on prend un pied phénoménal. Un casting au top est là pour vous servir également, donc n'hesitez pas à vous plonger dans cette experience cinématographique !
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