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LeLobo
45 abonnés
429 critiques
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2,5
Publiée le 3 avril 2014
De loin, cela ressemblait à une provocation pour faire une espèce de parodie débile, et le titre a du en faire rire plus d'un. En fait, c'est un film d'aventure tout ce qu'il y a de plus classique qui tient la route grâce à la 3d et un début accrocheur. Et aussi parce que c'est inspiré d'un comics, et la patte "comics" se ressent bien dans le film, et explique l'absurdité apparente du thème, vu que ce genre d'uchronie farfelue peut passer assez bien dans un comics, avec une bonne patte graphique. Hélas, on échappe pas à des scènes stéréotypées, et un final style grand huit harrypottersque.
Abraham Lincoln est un personnage trop important pour que son nom soit utilisé dans une fiction fantastique, alors qu'il n'a pas encore eu sa propre biographie sérieuse au cinéma. Même les amateurs de vampires ne seront qu'à peine comblés, bien que la réalisation soit correcte.
Adapté du récent best-seller éponyme, Abraham Lincoln : Chasseur de vampires narre donc comment le président barbu a sauvé l'Amérique d'une invasion de créatures de la nuit à grands coups de hache et de prises de kung-fu... Tiré par les cheveux mais néanmoins rigolo, ne se prenant que très rarement au sérieux, cette adaptation mise en scène par le turbulent réalisateur russe Timur Bekmambetov, qui nous avait déjà offert le méchamment bourrin Wanted, joue la carte du film fantastique bien bien décomplexé du bulbe, bourré de scènes d'action filmées en slow-mo et en 3D pour nous en mettre avant toute chose plein la vue. Pour le scénario, on s'esclaffera bien entendu du détournement historique et on passera sur les éléments référentiels piqués à Kickboxer pour l'entrainement rigoureux (dégommage d'arbre à l'appui), Dracula 2001 pour la mythologie des vampires ou encore La Légende de Zorro pour le final sur le train et la présence de Rufus Sewell en bad guy de service. On ne restera donc que pour le côté purement nanardesque de ce blockbuster sans queue ni tête. Plans au ralenti répétitifs mais bien torchés, acteurs peu crédibles (Benjamin Walker ou le charisme à l'état zéro) et intrigue rocambolesque cousue de fil blanc... Il n'en fallait pas plus pour que cet Abraham Lincoln de pacotille soit un pur produit hollywoodien ô combien ringard mais diablement efficace, les effets spéciaux de qualité et les séquences d'action peuplant le long-métrage suffisant amplement à satisfaire le spectateur le moins exigeant, ne serait-ce que pour le combat final ou encore cet improbable affrontement au milieu d'une escapade de chevaux sauvages ; à se tordre de rire. Bref, on a vu mieux, on verra mieux, mais si vous voulez vous offrir un espace détente avec de belles images sans réfléchir, Abraham Lincoln : Chasseur de vampires est fait pour vous.
version improbable mais très original d'abraham lincoln. au niveau de l'action et des effets visuels on est servi !! beaucoup de combats, de rythme , une réalisation et interprétation soigné .......
C'est sûr que l'on ne va pas voir ce film pour l'authenticité historique mais bon c'est pas non plus le meilleur film d'action non plus. On est plutôt dans le jeu vidéo délirant que dans la construction narrative avec du remue ménage toutes les 3 secondes et une psychologie très vite expédiée... Divertissement très moyen mais on sait à quoi s'attendre quand on va voir ce genre de films...
Vu en avant-première et j'ai passé un bon moment, vampire, action et spectacle tous les ingrédients pour me satisfaire. Bien-sùr j'entend d'ici quelques critiques qui vont être faites à ce film, alors à tous ceux qui n'ont pas l'esprit ouvert passer votre chemin, spoiler: Lincoln présenté comme un chasseur de vampire avant d'être ce président pourquoi pas, les grands hommes n'ont-ils pas de secrets ?? pourquoi pas celui là !!! La mise en scène est bien tenue d'un bout à l'autre sans tomber dans la facilité. Bon film sur les vampires spoiler: et leurs soifs de sang ou plutôt de pouvoir. A voir et pourquoi pas revoir............
Je n'attendais pas grand chose de ce film. Au final, ce film d'action/aventures/horreur est un honnête divertissement. Clairement pas le film de l'année mais ça se regarde sans trop de difficultés.
Il est certain que ce film ne restera pas dans les mémoires, cependant, il n'en reste pas moins agréable à regarder :le scénario est certes assez moyen, mais la réalisation est quand même de qualité.
Un film sympa sans plus . L histoire complètement stupide qui met en avant un Lincoln qui chasse des vampires est marrantes et a prendre au second degré . Y'a beaucoup d'action dans le film aussi même si les nombreux ralentis qu'use au maximum le réalisateurs sont épuisants et répétitifs . Bref , cette énième production sur les méchants vampires n'est pas le film de l'année mais pas non plus un navet , un simple divertissement qui fait passer le temps .
Quand un réalisateur russe s'attaque au mythe Lincoln, il faut s'accrocher au fauteuil pour ne pas mourir de rire. Mais c'est l'intérêt de ce film foutraque et totalement barré, réalisé avec des moyens très limités (uniformes à deux sous, barbes et moustaches postiches, recel d'images d'autres films au début, acteurs médiocres....) et qui se fout littéralement de l'histoire et du réalisme. Donc on a le président Lincoln qui, à la veille de son discours de Gettysburg, prend la tête d'un commando pour déloger des zombies (et non pas des vampires !) d'un fort sudiste où il rencontre le général sudiste Andrew "Stonewall" Jackson (décédé pourtant à la veille de la bataille de Gettysburg) et le jeune Théodore Roosevelt. Du gros n'importe quoi. Je passe sur le reste, et notamment sur la version très personnelle de Bekmambetov pour expliquer l'assassinat de Lincoln le 14 avril 1863. Mais, de fait, j'ai regardé le film jusqu'au bout avec un gros sourire aux lèvres. A mon avis il faut aussi voir le "Lincoln" de Spielberg pour voir le fossé existant entre ces deux films.
Avant le biopic consacré au plus célèbre Président des États-Unis et réalisé par le grand Steven Spielberg, Timur Bekmambetov, réalisateur de Wanted, nous livre une version fantastique sur la jeunesse d'Abraham Lincoln. Saviez-vous qu'Abe était un chasseur de vampires avant d'être Président des États-Unis? Bien sur, il s'agit d'un film fictif (non, c'est vrai?) adapté d'un roman écrit par Seth Grahame-Smith (que je n'ai pas eu l'occasion de lire). Ce film n'est rien de plus qu'un gros délire qui ne demande pas une seconde réflexion. Ce film a été très mal reçu par la critique, et c'est dommage, car les spectateurs ont toujours la mauvaise habitude de tout voir au premier degré. Ce film est à prendre au 35ème degré! Alors oui, le scénario ne ressemble pas à grand chose, mais en même temps, comment être crédible en faisant intervenir des vampires dans l'historie d'un homme qui aura marqué les mémoires? Dans le rôle d'Abraham Lincoln, nous retrouvons Benjamin Walker, qui ressemble fort à Liam Neeson (qui a failli jouer le rôle de Lincoln dans le biopic de Spielberg). Dans le rôle de son mentor, nous retrouvons Dominic Cooper, une jeune acteur qui monte et qui commence à avoir son petit succès. Et dans le rôle de Mary Todd Lincoln, c'est Mary Elizabeth Winstead que nous retrouvons. Par contre, elle a un très petit rôle pour ne pas dire une maigre apparition. Si la première partie du film est bourrin et sympathique, la seconde partie est un peu plus sérieuse et sombre, avec un Lincoln plus âgé, qui reprend le service après des années de paix. Et si certaines scènes d'action sont réussies (la scène dans le manoir), on ne peut pas en dire autant de certaines séquences hélas fort bâclées. La scène avec les chevaux est fort ratée, et donne une impression de nanar. C'est dommage, car le film n'est pas si mauvais que ça. Il faut juste débrancher son cerveau et profiter du spectacle sans trop se poser de questions. Et Abraham Lincoln Vampire Hunter est un bon divertissement dans le genre.
Au vu de l'absurdité annoncée par le titre, j'ai aussitôt tourné les talons pour sa sortie ciné. Voici le rattrapage Blu-Ray 3D : rien de plus intelligent que prévu, mais une réalisation enthousiaste qui ne laisse aucun temps mort et où la 3D, même issue de conversion, apporte une belle profondeur. spoiler: Après une présentation assez classique, on arrive au bout de 40mn dans une séquence de chevaux où les scénaristes passent en roue libre! Une fois passé ce cap, on aura compris qu'on aura de tout et n'importe quoi sans aucun complexe.