Même si ce long métrage souffre de problèmes de rythme évidents, il en reste une oeuvre poétique et dépaysante. L'animation est soignée, l'histoire est belle et les musiques sont entrainantes. Un bon film d'animation.
Une fable intelligente, on peut même y voir une satire et si l'on s'offusque de quelques incohérences, on se rappelle que le film est destiné aux enfants alors ça passe.
Insupportable. J'étais gamin quand il est sorti, j'ai subi ce dessin animé et j'en ai de très mauvais souvenirs : histoire complètement nulle, et surtout, surtout, des chansons horribles qui restent dans la tête.Ce film est traumatisant à souhait.Une pure histoire d'un village africains qui se font piller par une vieille qui vit seule dans un bordel de tipi. Quelle est donc cette logique dans ce film. Parlons de la fin du film qui n'a juste aucun sens mais vraiment. Je pense que soit la fin à été baclé soit l'histoire ne se résume rien. Bref je rejoins ceux qui disent qu'il "dérange" sans vraiment trouver les mots corrects pour le caractériser.
Kirkou n'est pas grand, mais il est vaillant ! Et aussi très futé ! Contrairement aux villageois qui sont peureux et ingrats même lorsque Kirikou les sauve ou remet la source d'eau en fonctionnement. Et il a raison de demander pourquoi la sorcière est aussi méchante, parce qu'elle a une raison. Il y a beaucoup de symboles et de belles valeurs dans ce joli dessin animé. Sagesse, solidarité, humilité, compassion, courage et, à la fin, le pardon ! Très beau film aussi bien pour adultes que pour enfants.
Le film est très mignon et très ludique pour les enfants en plus de cela il peut également plaire aux adultes, même si j'ai eu un peu de mal avec la 'nudité ' le film transmet de belle valeur, il m'a plut.
Un beau film d'animation, intelligent et vraiment à la façon d'un conte. Résultat du mélange de plusieurs contes et légendes africaines, les messages et les leçons de vie sont multiples dans ce conte à tiroirs. La progression du personneg de Kirikou est homogène et intéressante.
Kirikou incarne ce refus de céder aux superstitions et au silence qui les entoure ; c’est dire qu’il suit un parcours en sens inverse du cheminement éducatif traditionnel, celui qui voit un jeune candide se former par sa confrontation directe à l’existence. Ici c’est le monde qui apprend du nouveau-né, source vive de sagesse dans laquelle Michel Ocelot place toute sa poésie graphique et sonore. Sa franchise, ses questions dérangent et remuent l’ordre établi, raniment dans le cœur des hommes les épines qu’ils pensaient à jamais enfouies en eux. Sur une subtile métaphore du viol se construit le personnage démoniaque de Karaba, sorcière nourrie par la peur et les fictions qu’elle engendre. Nous retrouvons d’ailleurs l’appellation sorcière employée pour désigner à la fois une puissance maléfique, mais également une femme bannie de la société de ses pairs et contrainte de vivre retirée, persécutée par sa propre solitude alors qu’elle passe son temps à persécuter autrui. Dans cette violence cyclique et sans fin, Kirikou apparaît tel un coup de poignard qui viendrait mettre à nu les corps et leurs maux, les guérissant par le seul fait de les déshabiller par la force de sa parole pure. Se tiennent donc, dans le film de Michel Ocelot, non seulement un vibrant hommage aux pouvoirs de la fiction, mais aussi une mise en garde contre l’aveuglement éventuel que pourrait susciter la fiction auprès de son public. Cette seconde dimension étant incarnée par le retournement de situation final qui vient heurter, pour un temps, la zone de confort du spectateur : on y voit le village tout entier se liguer contre les deux amants, ce qui renverse subitement la polarité jusqu’alors adoptée entre bien et mal. Les frontières sont poreuses entre l’un et l’autre, et le long-métrage l’illustre à la perfection. Kirikou et la Sorcière constitue donc un magnifique acte de foi dans l’enfant, seul à même de révéler aux adultes leurs erreurs, de faire choir leurs idoles pour les raccorder à leur humanité fondamentale.
Un film à l’esthétique splendide (même 20 ans après), avec une bande son envoutante et un message puissant. Un être maléfique qui aurait privé l’Afrique de ses matières premières (Or), de son eau, et l’aurait maintenu dans l’ignorance (Montagne interdite) pour en faire un objet docile... Enlevons l’épine du continent africain et redonnons lui son autonomie.
Déçue 2 places m'ont été offertes pour aller le voir mais il ne passe pas dans ma région Espérons le voir à l'affiche dans les cinémas de Reims, Châlons en Champagne ou Charleville Mezières
« Kirikou et la sorcière » est un film dont on a beaucoup entendu parler. Les images et les extraits issus du film n’ont jamais éveillé ma curiosité, bien au contraire, l’esthétique visuelle m’a même rebuté. Pourtant, après l’avoir enfin visionné, je suis satisfait et je dois dire que j’ai passé un bon moment. L’intrigue et l’animation ne sont pas folles, mais l’histoire est agréablement bien racontée. L’ambiance est très originale et rafraichissante. Le fait de revenir à des considérations plus simple est très appréciable. Une vraie bonne surprise en fin de compte. Ne vous arrêtez pas à vos préjugés, regardez ce film, il est très bien, et il plaira beaucoup aux enfants.
alors pour moi, c'est un film magnifique aux couleurs splendides. il représente bien la vie africaine, et c'est tout de même intéressant à voir. je pourrai avouer que les fétiches font un peu flipper, surtout lorsqu'ils parlent. quand à karaba, c'est une sorcière aux yeux de tous, alors qu'au fond...elle ne l'est pas vraiment. je la trouve très belle pour ce qu'elle est, et le fétiche du toit me fait trop marrer xD après, chacun son avis. l'histoire est elle aussi originale, même si ça manque d'un peu plus d'actions. kirikou est très intelligent pour un petit garçon, même s'il est vrai qu'il est un petit peu trop...aventureux. je le recommande aux plus jeunes tout comme aux plus grands qui peuvent très bien finir par apprécier ce petit chef-d'œuvre divertissant avec de belles musiques.