Excellent film. Une belle comédie à la française qui fera rire les businessmen et une bonne leçon de business pour tous les autres. Les acteurs sont carrément excellents. Bravo a Laurent Laffite, quelle finesse... Et FX Demaison est tout simplement... Diabolique! A voir absolument!!!
N'étant pas un habitué des films de F. X. de Maison, j'étais allez le voir un peu dubitatif. Mais très bonne surprise, le film reste léger malgré sa critique franche des dérives du néo-libéralisme. Vraiment un bon moment, je le conseille très fortement sauf peut être aux patrons du CAC40 :p
J'ai vu le film ce matin car cela collait pile avec mon réveil, mais j'avais un doute sur sa qualité (à cause de cette mauvaise affiche ?). Et je dois dire que je me suis bien marré devant cette comédie se moquant intelligemment de ce monde dans lequel on vit ! La femme de Michel Gagnant est hilarante ! Et je me dis que ce Demaison est finalement peut-être un bon acteur, incroyable non ?
Je l'ai vu pendant ma (longue) pause déjeuner aujourd'hui ! Vraiment super ce film ! Fin , juste et drôle ... Les acteurs sont excellents , tous parfait dans leur rôle ! Petit coup de coeur pour Laurent Lafitte , FX Demaison irrésistiblement détestable mais attachant! Un vrai bon moment de détente ( et instructif ) comme j'aime en passer au ciné !
très original, ludique et franchement singulier. Demaison et Laffitte sont très bons, mention TB à laurence arné aussi. Michel. G est une vraie comédie, particulièrement bien écrite et qui assume son ton décalé jusqu'au bout.
Jamais vu un film aussi soporifique. Cela se veux comique, mais c'est seulement ennuyeux et les rares moments drôle sont dans la BA ou des gags digne de vidéos gags. Si vous voulez voir un film moralisateur sur fond de politique et économie...allez y. Mais si vous avez été attiré par des extraits a l'humour frais et léger...vous avez tout vu ! Ne payez pas pour un film qui n'assume pas son vrai sénario et se cache derrière des extraits alléchants.
Ce film est une satire loin d'être innocente. Tout le monde en prend plein la gueule, du Richard excessif et puant, de la garce intéressée par sa situation et le gaucho facho anti capitaliste. En bref personne n'a raison et tout le monde a tord... Seule triste réalité : l'argent nous tuera tous du nous continuons ainsi...:(
On sort de ce film jubilatoire en ayant envie d'y retourner immédiatement. Scénario original, dialogues percutants, jeux d'acteurs grandioses, le tout irrésistiblement drôle et néanmoins très fin.
Mixez Bernard Tapie, Jean-Marie Messier, François Pinault ou encore, Bernard Arnault, et vous obtiendrez Michel Ganiant. Ganiant, c’est le dernier golden boy, le symbole du capitalisme néolibéral. Il a tout : argent, amour, pouvoir. Et il en veut toujours plus. Joseph Klein, journaliste engagé, réputé pour ses documentaires sans concession, décide de le suivre dans son quotidien.
Après « Sexy Boys » ou « Modern Love », Stéphane Kazandjian abandonne les comédies simplistes pour un pamphlet anticapitaliste. Vrai-faux documentaire sur un patron du CAC 40, « Moi, Michel G, Milliardaire et Maître du monde » brosse le portrait au vitriol d’un homme d’affaires sans foi ni loi. Dans le rôle du businessman, François-Xavier Demaison est réjouissant. On pense beaucoup à Didier Bourdon en le voyant jouer. Même en bourgeois pédant tête à claques, on trouve le moyen de le trouver attachant. Ancien avocat fiscaliste exerçant à New York, le comédien avait donc de quoi largement s’inspirer. Il a su toutefois conférer à son personnage, une touche d’humanité. On a presque de la peine quand son empire vacille. L’acteur s’éloigne des comédies grâce auxquelles il s’est bâti une jolie réputation, et franchit un cap. En face de Demaison, Laurent Lafitte. Journaliste (forcément de gauche face au capitaliste de droite), l’acteur dit s’être inspiré de Michael Moore. Connu du grand public depuis son rôle d’amoureux délaissé dans « Les petits mouchoirs », Lafitte, plus qu’un journaliste, incarne un homme modeste auquel on peut facilement s’identifier. Antinomiques à la base, les deux hommes parviennent tout de même à se lier, ce qui finit d’adoucir le caractère cupide de Ganiant. Mais notre préférée, c’est définitivement Laurence Arné. Vu dans....
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Quel intérêt de faire de la caricature d'histoire, et de vouloir faire rire les spectateurs avant tout : résultat comme "rien à déclarer" ( le scandale de l'année - le hold-up de Danny Boon) on nous prend pour des français moyens trés bêtes et qui doivent se forcer à rire.
Il manque juste les packs de bières ....
On rit mille fois plus et mieux dans un film comme "les femmes du 6 ème", qui n'est pourtant pas un film comique.
Que les comiques de scène arrêtent de faire des films lourds et négligés, et les spectateurs leur seront reconnaissants.
Exceptionnel. Ce film est d'une drôlerie extrême. Les dialogues sont formidables et les situations hilarantes. Un joli rayon de soleil dans l'indigence des sorties de cette semaine. A voir de toute urgence, même si des pisse-froid trouveront sans doute ça moyen ou ringard. Moi, je me suis bien marré. Et les acteurs sont super, F.X. Demaison en tête. Ce type est un grand acteur !
Sous des dehors anodins, voire anecdotiques, le réalisateur, dont le candide et néanmoins futé Joseph Klein constitue d’évidence le porte-voix, brosse au vitriol et à l’acide un état des lieux lucide et consternant. Outre la coupure manifeste qu’il souligne entre les richissimes dirigeants de groupes internationaux et le reste de la population, notamment celle qu’ils emploient et licencient comme bon leur chante, le film met en exergue le cynisme sidérant qui guide le comportement d’un monde de réseaux et de collusions, secrètes mais solides, qui lient les milieux d’affaires aux sphères politiques. Juste est-on ici un peu décontenancés par l’apparente imbécilité et l’affichage par trop voyant des intentions d’un milliardaire peu scrupuleux, autrement dit sans foi ni loi, prêt à tout pour arriver à ses fins. Nous avons peine à croire qu’un homme arrivé au pinacle ne montre pas plus de finesse et de subtilité, mais peut-être est-il en ce sens représentatif de l’époque terriblement vulgaire et ostentatoire à laquelle d’aucuns ont judicieusement collé le qualificatif de ‘bling-bling’. Il n’empêche que le personnage pivot de Michel Ganiant, comme celui de son journaliste poursuivant et, plus généralement, de tous ceux croisés dans le film, y compris les syndicalistes barbus et chevelus, souffre d’une approche trop manichéenne, donc attendue et complaisante. Le film, dès lors, vaut plus par l’abattage du comédien François-Xavier Demaison et quelques situations particulièrement cocasses et croustillantes – la scène du yacht et du requin déclenche l’hilarité sans peine. Mené à train d’enfer, en utilisant tous les ressorts de l’incrustation de textes ou d’images qui imprime du coup une dimension ludique pas désagréable, pas très sérieux mais incontestablement malin et documenté, Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde pourrait être envisagé en quelque sorte comme la version fictionnelle du travail d’un Michaël Moore. On y perçoit la même énergie, un esprit rigolard et investigateur identique et un regard tout aussi acéré et critique qui choisit également l’immersion dans un univers hostile pour mieux en démonter les rouages et en analyser les ravages.
Tres réussi. Drôle, réaliste, mais pas manichéen. Pas d'aigreur mais une légèreté qui rend le film tres agréable. Tres bien documenté, le film s'inspire de nombreux patrons dont les biographies non autorisées se retrouvent souvent dans Michel Ganiant.
un film assez cynique et caustique sur le monde du néocapitalisme, un humour lourd et qui fait grincer des dents, la trame du film est assez grossière: un film qui n'apporte pas grand chose