L'histoire de B. Tapie et de sa femme, Carla B. Je pensais aller voir une comédie faiblarde que Demaison a le chic d'interpréter (enfin il ne doit pas avoir le choix en fait, et un sacré réseau de merde depuis 3 ans), et voici que j'ai droit à un brûlot anti capitaliste de base presque académique. C'est d'ailleurs le problème, le ton est un peu lourd et indigeste à force de mélanger plusieurs genres. Dessin animé à la Michaël Moore., clip M6, film, documentaire et images d'archives, on a du mal à accrocher et à délimiter l'objet. Idem pour le jeu des acteurs qui peut passer soit pour du génie pur, « je suis nul et pourri et j'assume », soit « je ne suis pas du tout dans le personnage parce que je suis un mauvais acteur et que le film me débecte » ! C'est selon. Heureusement, ça s'arrange avec les quarts d'heures. Pour le scénario, le réalisateur s'est bien fait plaisir, et même si c'est discret et distingué, il a deux ou trois trouvailles amusantes. Pour le reste, c'est une accumulation de poncifs et de portes ouvertes, peut-être aurait-il pu aller plus loin. Mais c'est déjà tellement étonnant dans notre frileux cinéma français que ça se savoure quand même. La chanson du générique de fin est une bonne farce et d'ailleurs, pendant tout le film la ressemblance avec des personnages existant actuellement n'est pas du tout fortuite., Et fait froid dans le dos ou dégoûte définitivement. Surtout le fait d'avoir trouvé autant d'acteurs qui sont la caricature de nos soit disant « élites ».
Propos grave et dénonciations gravitent autour de Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde. Certes il ne va pas révolutionner la culture du public, mais en revanche il risque fortement de l'amuser et de le détendre, comme semble l'être l'objectif premier d'une comédie. Après cet élément, on se trouve aussi face à une belle peinture de notre réalité et une mise en abîme efficace.
Au début j'ai trouvé ça nul et complètement artificiel. Puis le film trouve son rythme, et finalement ce n'est pas mal. Un peu plus de finesse et de second degré n'auraient pas nui, toutefois...
pas mal cette idée de pseudo documentaire sur un pseudo milliardaire, en fait une synthèse des travers supposés de certains grands patrons (ou ex) français. au passage égratigne le méchant capitalisme, et la morale est sauve (quoique...?)
De la bonne daubasse de film, le navet complet jamais drôle, j'ai tenu un peu parce que j'aime bcp Laurent Laffitte, mais je me suis barré avant la fin. A fuir !! D'ailleurs on n'était pas nombreux dans la salle.
Ou est l'histoire ? quelle morale ? quel est le but de ce film ? histoire plate, on ne voit pas ou veut en venir le réalisateur ? rien de rebondissant discours limités acteurs pas mal.. ça sauve un peu... me suis ennuyée...
Bon,c'est samedi, il fait beau, c'est les vacances, le film n'est même plus affiché, je me demande s'il se joue encore.Mais oui, scéance 10 h. 35. Il est 10 h.25 me voilà installée, seule dans la salle. J'ai peur d'être tombé sur un navet.Tant pis au pire rien ne m'empêche de partir avant la fin. Oh,p----10h30 et je suis toujours seule dans la sale,le film va être projetté que pour moi! Un film sur les nouveaux riches à un moment où la pauvreté se voit de plus en plus.Et bien, ça me laisse dubitative... Et puis ça commence. Ouah,les 5 premières minutes nous font flasher. C'est un journaliste qui met la trame en place. Le néo libéralisme, notre nouvelle religion, voilà pourquoi, pour qui, on en bave. Je comprends tout de suite que je vais rester jusqu'à la fin et me délecter. La fin du mur de Berlin, les conflits, licenciements, la corruption, magouilles financières actionnaires... Un journaliste nous brosse le portrait de Michel G multimilliardaire qui pense s'être fait tout seul, alors qu'il est issue déjà d'une famille d'industriel.Qu'il est bien tombé quoi! Les injustices commencent... Un homme sans foi ni d'autre loi que son gain. Il n'est pas épargné par les coup durs des aléas de la finance, mais il rebondit toujours. Et bienque complètement amoral il est attachant et sympatique. Sous un aspect léger et humoristique, c'est un film qui frole des choses graves. Hélas, il ne fait que les survoler, mais après tout j'y suis pas allée pour me prendre la tête.