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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 mai 2012
Même si le scénario n'est pas aussi intéressant que je l’espérais , François-Xavier Demaison casse la baraque! On pourra au moins retenir sa préstat pour ce film. Gros coup de coeur sur cet acteur! Bon après le film n'est pas mauvais hein! Si z'avez l'occase ne vous gênez pas :)
Propos grave et dénonciations gravitent autour de Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde. Certes il ne va pas révolutionner la culture du public, mais en revanche il risque fortement de l'amuser et de le détendre, comme semble l'être l'objectif premier d'une comédie. Après cet élément, on se trouve aussi face à une belle peinture de notre réalité et une mise en abîme efficace.
Je me suis assoupie plusieurs fois sans savoir si c'était par fatigue ou par ennuie. Pour autant j'ai apprécié cette comédie sous forme de faux reportage. Interessant, juste , cynique et sujet dans l'air du temps...de crise. N'apporte pas grand chose, illustre simplement de façon caricaturale ce que l'on sait ou imagine déjà. J'ai beaucoup sourie quand même à certains propos.
Le fond est excellent, mais le film ne parvient pas à convaincre. Demaison est pourtant bon, mais le film reste vraiment ennuyeux et on n'accroche pas jusqu’à la fin.
Plus original dans la forme que sur le fond, le film de Stéphane Kazandjian s’essaye dans le style docu-fiction, visiblement influencé par le trublion américain Michael Moore. Le portrait du grand patron du CAC 40 est lourdement allusif en empruntant tout ce qui s’est vu en la matière dans les chroniques économiques et judiciaires. Le procès du néo-libéralisme et de la financiarisation crapuleuse des marchés n’échappe pas aux clichés habituels, et assène ses arguments sans grande finesse. Sans doute le résultat aurait-il été moins divertissant si le propos avait été nuancé. Reste que le pari de nous faire rire sur un grave sujet de société n’est pas complètement tenu.
Le principe du faux documentaire est original mais devient ennuyeux. Le résultat est médiocre car la réalisation manque de finesse. La satire sociale tire les grosses ficelles, et l'humour caricatural ne m'a tout simplement pas fait rire. Le jeu des acteurs est peu convaincant, à cheval entre le second degré et la satire sociale, si bien que l'on ne rit ni à l'un et que l'on ne croit pas à l'autre. Heureusement la fantaisie est à la fois cynique et bon enfant. Cependant la mise en scène est très artificielle, et il faut supporter un rythme bancal pas toujours très pertinent. http://cineglobe.canalblog.com/
Il suffit de 15 minutes pour se rendre compte que ce film est ennuyant à mourir. Il manque d'humour, de finesse et tout simplement d'un scénario intéressant. Je pense que ce film soulève un vrai gros problème : le financement des films sans intérêts. A éviter de toute urgence donc !
Un rôle qui colle à la peau de Demaison, ex-trader repenti. L'histoire est parfois intéressante, d'autres fois plus ennuyeuse. Mais l'ensemble reste en somme assez convaincant, pour ne pas se laisser le plaisir d'un unique visionnage.
Excellent film tourné comme un reportage, avec humour, finesse, réalisme et beaucoup de saveur. Plus qu'un divertissement, une satire, mais bon, pas si loin de la réalité. A voir vraiment!
Une comédie économique au degré d'humour élevé, parfois difficile à saisir. Ce vrai faux documentaire superbement interprété grossit le trait de cet univers impitoyable tout en restant drôle, ce qui est le propre de la comédie. Un bon cours d'économie et de cinéma.
Cette critique acerbe de la haute société, celle de l'élite économique qui dirige le monde d'aujourd'hui, n'a pas eu l'écho escompté, ni même le succès qu'il mériterait amplement. Cette diatribe, filmée sous l'apparence d'un documentaire (qui consiste à suivre le quotidien d'un grand patron), est pourtant d'une très grande ambition. Les acteurs se livrent à une très sincère prestation, et qui rendent le docu-fiction terriblement réaliste. Beaucoup d'illustrations ludiques alternent avec le récit lui-même, et le capitalisme effréné que le film révèle dans toute sa splendeur (et en toute sobriété) fait froid dans le dos... Même si c'est une fiction, on en vient à se demander si il n'y a pas une plus grande part de vérité dans ce genre de pamphlets impopulaires que dans les informations de 20h... Excellent!
Mixez Bernard Tapie, Jean-Marie Messier, François Pinault ou encore, Bernard Arnault, et vous obtiendrez Michel Ganiant. Ganiant, c’est le dernier golden boy, le symbole du capitalisme néolibéral. Il a tout : argent, amour, pouvoir. Et il en veut toujours plus. Joseph Klein, journaliste engagé, réputé pour ses documentaires sans concession, décide de le suivre dans son quotidien.
Après « Sexy Boys » ou « Modern Love », Stéphane Kazandjian abandonne les comédies simplistes pour un pamphlet anticapitaliste. Vrai-faux documentaire sur un patron du CAC 40, « Moi, Michel G, Milliardaire et Maître du monde » brosse le portrait au vitriol d’un homme d’affaires sans foi ni loi. Dans le rôle du businessman, François-Xavier Demaison est réjouissant. On pense beaucoup à Didier Bourdon en le voyant jouer. Même en bourgeois pédant tête à claques, on trouve le moyen de le trouver attachant. Ancien avocat fiscaliste exerçant à New York, le comédien avait donc de quoi largement s’inspirer. Il a su toutefois conférer à son personnage, une touche d’humanité. On a presque de la peine quand son empire vacille. L’acteur s’éloigne des comédies grâce auxquelles il s’est bâti une jolie réputation, et franchit un cap. En face de Demaison, Laurent Lafitte. Journaliste (forcément de gauche face au capitaliste de droite), l’acteur dit s’être inspiré de Michael Moore. Connu du grand public depuis son rôle d’amoureux délaissé dans « Les petits mouchoirs », Lafitte, plus qu’un journaliste, incarne un homme modeste auquel on peut facilement s’identifier. Antinomiques à la base, les deux hommes parviennent tout de même à se lier, ce qui finit d’adoucir le caractère cupide de Ganiant. Mais notre préférée, c’est définitivement Laurence Arné. Vu dans....
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