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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 mai 2011
Pas de mots assez durs…, je prends la pleine mesure de cet échec, et en tire toutes les conséquences, en me retirant de la vie de la Critique. Plus sérieusement, je remercie les quelques lecteurs qui m’ont écrit un petit message sympa suite à mes avis, mais après plus d’un an de ciné avec mon opinion laissée en marge ( si l’on excepte ces quelques mois de plantage de mon ex-PC), je pense qu’il est temps de laisser la place, je ne me contenterai même pas d’une note, qui n’aurait pas de valeur sans justifications. Je ferai autre chose, mais je vais continuer d’aller a ciné par contre, espérant y voir plus souvent de bons films car pour l’instant 2011 est loin de 2010.F.O
L'histoire de B. Tapie et de sa femme, Carla B. Je pensais aller voir une comédie faiblarde que Demaison a le chic d'interpréter (enfin il ne doit pas avoir le choix en fait, et un sacré réseau de merde depuis 3 ans), et voici que j'ai droit à un brûlot anti capitaliste de base presque académique. C'est d'ailleurs le problème, le ton est un peu lourd et indigeste à force de mélanger plusieurs genres. Dessin animé à la Michaël Moore., clip M6, film, documentaire et images d'archives, on a du mal à accrocher et à délimiter l'objet. Idem pour le jeu des acteurs qui peut passer soit pour du génie pur, « je suis nul et pourri et j'assume », soit « je ne suis pas du tout dans le personnage parce que je suis un mauvais acteur et que le film me débecte » ! C'est selon. Heureusement, ça s'arrange avec les quarts d'heures. Pour le scénario, le réalisateur s'est bien fait plaisir, et même si c'est discret et distingué, il a deux ou trois trouvailles amusantes. Pour le reste, c'est une accumulation de poncifs et de portes ouvertes, peut-être aurait-il pu aller plus loin. Mais c'est déjà tellement étonnant dans notre frileux cinéma français que ça se savoure quand même. La chanson du générique de fin est une bonne farce et d'ailleurs, pendant tout le film la ressemblance avec des personnages existant actuellement n'est pas du tout fortuite., Et fait froid dans le dos ou dégoûte définitivement. Surtout le fait d'avoir trouvé autant d'acteurs qui sont la caricature de nos soit disant « élites ».
Excellentissime un très bon film c’est rare et français je vous pris. Ca ce passe près de chez vous version sans sang mais avec du rab de cynisme immonde propre au patron. Ce sera ma palme de canne 2011. A voir d’urgence sous peine de dégraissements violents dans votre entreprise vous serez prévenus. F.X. Demaison ets genial et laurent Lafitte tout autan.
Consumérisme, n, m : Le consumérisme peut être défini comme l'ensemble des actions et organisations destinées à défendre et représenter les intérêts des consommateurs.
on regarde la bande annonce et en gros on a vu tout le film et plus les minutes avance et plus ça devient lourd et médiocre autant voir un vrai documentaire sur le capitalisme
J'ignorais qu'il s'agissait d'un film à messages, moi qui ai horreur de ça ! Et donc : première observation : à quoi sert ce genre de film ? Vous croyez que les spectateurs en sortant de la projection auront une autre idée du capitalisme ? Non, le grand patronat se ridiculise assez tout seul (voir la guéguerre débile que se livrent Pinault et Arnaut). Il y a une chose que certains ne comprendront jamais, c'est la nécessité de posséder le sens des nuances. spoiler: Or là nous avons un Laurent Laffitte, droit dans ses bottes qui n'a pas un seul petit travers, qui a toujours la bonne réplique, (un vrai roquet) et qui nous fait une crise de foie parce que son prêt bancaire a été obtenu grâce au vilain patron ! Ça en est tellement exagéré, tellement manichéiste, tellement caricatural que pendant le film je me suis mis à détester Lafitte alors que je trouvais Demaison plus intéressant (je n'ai pas dit attachant). Sinon je n'ai pas trouvé le film ennuyeux mais d'une ambition démesurée pour un résultat lamentable et jamais drôle. .Côté interprétation, Laffite est prisonnier de son personnage, Demaison est bon, Bedos n'est pas bon. spoiler: Sinon juste pour les amateurs de messages, ce n'est pas le capitalisme qu'il faut critiquer mais ses excès car sinon on le remplace par quelle utopie ? (d'autant que contrairement à ce pensait JJ Rousseau, l'homme n'est pas naturellement bon) .
Troisième film de Stéphane Kazandjian après le mauvais Sexy boys et le très moyen Modern love. Changement de cap et de registre ici pour notre plus grand bonheur. Car ce Moi Michel G...est une bonne petite surprise. Je n'y suis allé que pour Laurent Lafitte (qui est très bien) car la bande-annonce laissait à désirer, à tort pour une fois. Voilà donc une excellente satire du capitalisme actuel. Tout le monde s'en prend plein les dents. La mise en scène est enlevée et ce faux-documentaire nous fait bien rire tout en étant assez édifiant. C'est rythmé et rapide (une peu trop d'ailleurs car le côté caméra-vérité-à l'épaule a failli me faire vomir...), cynique et corrosif comme il faut, ni trop ni trop peu. Les effets spéciaux et petits dessins animés sont très réussis et très ludiques. C'est donc aussi très bien joué même si Demaison n'est pas vraiment ma tasse de thé. Un bon moment donc à la fois drôle et effrayant quand on sait que cela se passe vraiment comme cela dans la vraie vie !...
Le réalisateur n'avait pas, au début de sa carrière, particulièrement brillé par ses dispositions cinématographiques, il tente de se racheter une réputation avec ce film qui a donc pour héros un réalisateur engagé qui combat le pouvoir de la finance et pour sujet principal un milliardaire prêt à tout pour avoir plus d'argent et de pouvoir, sorte de mis entre plusieurs grands patrons. Le point de vue de Kazandjian est parfois caricatural mais il dépeint un monde réaliste, rempli de clichés mais réaliste, qui ne révèle pas grand chose mais qui le fait de façon fort ludique et accessible. Il pense signer un brûlot mais il reste assez dans les clous pour permettre à son film de sortir en salles, ne dénonçant jamais de choses inédites, dressant le portrait gentiment acide d'une caricature du patron type yuppies, et décrivant notre monde avec assez d'acuité. C'est parfois drôle, les effets comiques qui tombent à plat sont bien faits, les acteurs sont bons mais la mise en scène manque parfois de rigueur dans son côté faux documentaire (on se demande comment telle scène a pu être filmée) et il y a pas mal de facilités scénaristiques. Reste une comédie noire qui peut faire ouvrir les yeux à certaines personnes peu convaincues par le sujet, portée par de bons gags et qui se laisse voir agréablement... tout en dérangeant un peu son spectateur, dans le bon sens du terme. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Une comédie teintée d'humour grinçant, noir, corrosif qui font naître des répliques hilarantes, tranchantes et un déroulement de ce faux-documentaire bien ciselé. Un "petit" film, méconnu, mais bien plus drôle et intéressant que beaucoup d'autres. François-Xavier Demaison excelle dans ce rôle de dirigeant odieux. Même si parfois on est lâché par les termes techniques ou économiques disséminés dans le scénario, il arrive toujours une scène plus légères pour nous faire retrouver le sourire. Les seconds rôles sont également remarquables !!
Le film semble un brin plus caustique envers le journalisme qu'envers les grands patrons où certaines trop grosses ficelles ne nous font pas oublier la caricature assumée mais pas assez bien exploitée...
Le milliardaire maintient toujours la face de façon un peu agaçante - à moins que ça soit le cabotinage de Demaison - alors que Lafitte est d'une sobriété épatante en journaliste "d'investigation".
Pas très réaliste finalement ce qui appartait un peu comme un paradoxe dont le film ne peut pas se relever
Comédie enlevée qui rappelle les meilleurs films italiens, maîtres dans le genre. C’est drôle, grinçant, pédagogique et bien documenté. Les acteurs sont tous bons, les dialogues excellents et aucune séquence n’est baclée. C’est d’un réalisme hélas bien trop fidèle et ça dégoûtera définitivement les derniers sceptiques du néocapitalisme… et bien mieux que les discours stéréotypés d’Olivier Besancenot. Un certain Jean-Marie Messier, ex-maître du monde, devrait aller le voir : c’est presque une biographie, en moins sordide et bien plus amusant !
Une excellente surprise ! Ce qui aurait pu passer comme une comedie française lourdingue sur le papier est en fait une critique acerbe et acide sur la réalité économique et entrepranoriale de notre pays. Un portrait de Tapie et Messier a peine éloigné de la réalité, c'est bien ça qui fait peur ! Un François-Xavier Demaison très crédible ! Mériterait d'être diffusé dans les lycées à la place des cours d'économie. 4/5