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B A (Brian Angelad)
2 critiques
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3,5
Publiée le 11 juillet 2024
Alice Caroll interprétée par la très belle Sylvia Kristel, rompt avec son amant puis part sur les routes au volant de sa R12. Un incident se produit qui l'amène à être accueillie dans une demeure de maître par l'hôte des lieux, Charles Vanel, accompagné de son majordome, Jean Carmet. Des évènements et des rencontres étranges se produisent. Claude Chabrol envoie un clin d'œil à l'œuvre de Lewis Carroll dont l'univers est pourtant fort différent de celui narré dans le film. Alice semble prisonnière d'un maléfice, condamnée à répéter une sempiternelle journée si ce n'est son envie de trouver une solution pour s'échapper de cette demeure où l'espace et le temps semblent se courber dans une boucle infinie. Saura-t-elle déjouer le maléfice et trouver la sortie ? Finira-t-elle par découvrir la prodigieuse vérité à temps pour échapper à son terrible destin ? Ce type d'univers est bien plus proche du fantastique belge décrit par l'écrivain Jean Ray que de celui de Lewis Carroll. Son originalité est différente et sa poésie plus grande. La mort y est joyeuse et teintée de folie. Les acteurs sont parfaits dans leur rôle. Charles Vanel en maître d'un lieu ancien et en dehors du temps, détenteur des secrets et bienveillant. Jean Carmet, celui qui sait, fidèle second et pourtant retenu dans ses propos. Les apparitions du fils du réalisateur, l'enfant espiègle aux oiseaux. Les autres comme André Dussolier, François Perrot... jeunes et beaux en 1977, bien connus du cinéma français. Et surtout Sylvia Kristel, l'émotion à fleur de peau, un accent étranger, un regard perdu, prisonnière d'une cage comme un oiseau de l'enfant. Un film onirique à voir et à revoir.