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soulman
87 abonnés
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3,0
Publiée le 30 janvier 2017
Honnête film noir de Walter Hill, principalement consacré au portrait d'un spécialiste de la conduite au service de braqueurs, énigmatique et, au final, assez creux. Cela vient certainement du jeu désincarné de Ryan O'Neal, dirigé dans ce sens par le réalisateur, tout comme celui d'Adjani, dont n'est exploitée qu'une image un peu robotisée, comparable à celle dont on se souvient dans "Barocco". Bruce Dern tire son épingle du jeu en composant un personnage délectable de flic sadique.
Driver, film sinon oublie souvent mais qui a pourtant beaucoup inspiré le classique « Drive » et les jeux vidéo Driver. Et bien en le découvrant ce soir, je suis bien surpris ! La mise en scène est palpitante, nous accrochant dès les premières minutes avec un scénario classique et une atmosphère et morale bien moins profonde que dans Drive selon moi, mais suffisante pour faire de Driver un film agréable de À a Z et tes divertissant. Un très bon film d’époque !
Des courses poursuites en bagnoles, des braquages, ambiance urbaine seventie's, un personnage principal presque muet, d'autres sans foi ni loi et qui ne pensent qu'à se faire de l'argent facile, une belle française, un flic qui n'a qu'une obsession, pas de doutes il y a à peu près tout ce qu'on aime au cinoch..... mais ça manque un peu de sexe quand même.
Un bon film des années 70 . Walter Hill n avait pas encore fait son film le plus marquant ( 48 heures ) mais celui ci vaut une seconde chance. Pas très connu du grand public il a pourtant largement inspiré le scénario de Drive. La comparaison s arrête là mais même si l histoire comporte des similitudes le traitement et l action sont différentes. Les acteurs sont bons et la mise en scène efficace.
Profitant d'une redistribution dans certaines salles parisiennes, j'ai découvert ce film, ce "vieux" film diraient les "modernes". C'est un plaisir sans fin. Des rôles bien écrits servis par d'excellents interprètes (Isabelle Adjani !, Ryan O'Neal entre autres) viennent couronner un scénario solide, plaisant et sans blabla inutile. Les courses poursuites n'ont rien à envier à ce qui s'est fait plus tard (Baby driver notamment). C'est vraiment vraiment bien fait. La dernière scène dans les allées du gigantesque entrepôt m'a rappelé certains passage de Terminator (1984). C'est précis et ajusté comme le ferait un orfèvre. Du très beau travail. J'avais beaucoup apprécié Sans retour et Les guerriers de la nuit. Je suis content d'avoir découvert Driver, que je reverrai avec grand plaisir si j'en ai l'occasion.
Un film qui propose de vraies qualités - la tension est bien construite, et les courses poursuites sont clairement en avance sur leur temps!
Une opposition intéressante aussi entre le driver et le détective, deux personnages opposés mais finalement pas si différents. Sur ce point là, je trouve que le film aurait gagné à jouer plus sur cette dualité, avec potentiellement plus d'ambiguïtés sur les similarités et différences entre les deux, de façon à proposer une œuvre plus profonde encore? C'est ce que le "Drive" de NW Refn fait à merveille, entre autres - ce dernier construit admirablement sur la belle base que "The Driver" propose sans faire d'étincelles.
Un film policier dont le scénario n'est pas très élaboré (on ne connaît même pas le nom des personnages). Cependant, les cascades automobiles sont brillamment exécutées. Un film que je regarde avec une certaine nostalgie, puisque l'acteur principal, Ryan O'Neal, est décédé à la fin de l'année 2023. On peut noter également le bon jeu d'Isabelle Adjani, dont c'était le premier rôle à Hollywood.
Driver se fait rouler dessus par Drive de 2011 qui a repris la même recette mais pour cette fois faire prendre la mayonnaise, qui n'avait pas vraiment prise là.
The Driver, réalisé par Walter Hill en 1978, est un exemple classique de cinéma minimaliste dans le genre du thriller policier. Le film tourne autour d'un conducteur d'évasion talentueux et énigmatique (joué par Ryan O'Neal) qui est poursuivi par un détective implacable (joué par Bruce Dern) à la suite d'une série de braquages. Le récit est clairsemé, avec un accent principal sur l'action et la caractérisation.
L’une des forces du film réside dans sa représentation crue et réaliste du monde criminel. Hill capture efficacement l'atmosphère tendue d'un jeu du chat et de la souris entre le conducteur et le détective, soulignant leur rivalité professionnelle et leurs personnalités contrastées. Les séquences de poursuite en voiture du film sont emblématiques, mettant en valeur la mise en scène habile de Hill et les prouesses de l'équipe de cascadeurs.
La performance de Ryan O'Neal en tant que pilote stoïque et mystérieux est louable. Il résume l’essence du personnage, décrivant le rôle avec un mélange de sang-froid et de calcul. Le portrait du détective déterminé par Bruce Dern ajoute de la profondeur à la dynamique du film, fournissant un clin d'œil convaincant au personnage d'O'Neal.
L'approche minimaliste du film est à la fois une force et une faiblesse. Bien que cela augmente la tension et le suspense, cela laisse certains aspects du récit et du développement des personnages manquant de profondeur. La rareté des dialogues et l'ambiguïté des arrière-plans des personnages peuvent rendre difficile pour certains téléspectateurs de s'engager pleinement ou de sympathiser avec les personnages.
La cinématographie de Philip H. Lathrop est remarquable, utilisant une palette de couleurs sombres et maussades qui complète l'esthétique noire du film. L'utilisation de plans larges lors des scènes de poursuite et de gros plans serrés lors des moments intenses traduit efficacement la nature des enjeux élevés du monde criminel.
Dans l'ensemble, "The Driver" est un excellent exemple du cinéma néo-noir des années 1970, célèbre pour son approche stylistique, ses séquences de poursuite en voiture captivantes et ses performances solides. Cependant, sa narration minimaliste peut laisser certains téléspectateurs désireux de plus de profondeur en termes d'exploration des personnages et de subtilités de l'intrigue.
Walter Hill réalisateur de film policier solide,(le bagarreur, 48 heures) nous concocte ce film des années seventeen, qui allait grandement influencer le film d'action des années 80. La réalisation est efficasse mais daté mais qui a sans doute impressionné plus d'un spectateurs. Réalisation qu'on allait beaucoup retrouvé dans les series policières des années 80 Premier film américain d'isabelle Adjani, celle ci sans sort tant bien que mal. Le film est bon mais on l'oublie très rapidement.
Un très bon film puissant et nerveux de 1978, réalisé par Walter Hill (The Warriors) et interprété par le talentueux Ryan O´Neal et la toute jeune et sublime Isabelle Adjani... Un pilote hors pair est engagé par des malfrats pour éviter et semer la police après de juteux braquages... Le scénario EST le même et à grandement inspiré DRIVE de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling. Rarement une actrice n’a été aussi et unanimement belle. Inexpressive MAIS magnifique. Même en second plan, on ne voit qu’ELLE. Posée comme UN trophée, convoitée de TOUS. Ryan O´Neal est majestueux et moderne. Déterminé et confiant, il impose ses conditions aux brigands car sa conduite est exceptionnelle de maîtrise. Le flic campé par Bruce Dern est drôle car il a un faux air de Pierre Richard dans LE GRAND BLOND et il est bourré de certitudes qui le mèneront vers de fâcheuses désillusions. A voir absolument pour les poursuites, la beauté ultime d’Adjani et la comparaison certaine et obligée avec le film éponyme et césarisé de 2011...
Un polar comme on les aime mené à toute vitesse et sans options scénaristiques tapageuses et superflues. En quatre-vingt dix minutes minutes chrono Walter Hill plie l'affaire sur les chapeaux de roues en mettant le compte-tours dans le rouge en permanence sans jamais dévier de la trajectoire. Voilà un cinéma auquel nous ne sommes plus habitués. On préfèrerait presque cette version originale survitaminée à celle de Nicolas Winding Refn qui, par contraste, parait un peu boursouflée. C'est dire....