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Votre avis sur Driver ?
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Benjamin A
Passé une superbe introduction qui n'est pas sans rappeler le Drive de Winding Refn, Driver nous emmène entre braquage de banque, police et meurtre pour suivre un chauffeur aussi talentueux qu'énigmatique.
En plus de l'introduction, c'est le film dans son ensemble qui semble avoir fortement influencé Refn. Ici pas de nom, pas de ville, juste l'action et le moment présent filmé sans esbrouffe. Walter Hill nous immerge totalement dans cette ambiance nocturne et mystérieuse pour y suivre un chauffeur hors-la-loi énigmatique face à un flic tenace avec quelques personnages ambigus tournant autour d'eux, à commencer par une jeune femme qui va prendre parti pour le chauffeur. Walter Hill ne s'intéresse pas au passé des personnages, on ne sait rien d'eux, et il commence son film en pleine action sans jamais quitter le présent.
À l'image d'un John Ford et sa Chevauchée Fantastique, l'histoire est simple, allant d'un point A à un point B sans faire de détours inutiles, ici tout est dans l'ambiance et les personnages. La mise en scène est nerveuse à souhait, les scènes d'action et poursuites remarquables et haletantes comme il le faut, tandis que l'ensemble reste redoutablement efficace, Walter Hill sachant nous plonger au cœur du récit et nous donner l'impression d'être à côté des personnages. Le suspense tient tout le long tandis que l'intrigue est très bien ficelée et c'est entre trahisons, flics, courses-poursuites et billets de banques que l'on navigue.
D'abord prévu pour Steve McQueen, c'est finalement Ryan O'Neal, sortant alors du Barry Lyndon de Kubrick, qui hérite du rôle principal (dont là aussi Gosling semble s'être inspiré de son jeu tout en sobriété) et il est impeccable, charismatique et énigmatique à souhait. Il s'engage dans un jeu du chat et de la souris face à un obstiné Bruce Dern, tandis qu'une Isabelle Adjani de 22 ans reste mystérieuse à souhait sur ses intentions. Ce palpitant western urbain est aussi servi par des scènes mémorables et des modèles du genre, à l'image de la dernière course-poursuite.
Refn s'en est (très) fortement inspiré et on comprend pourquoi tant Driver est un modèle du genre, un western urbain haletant, palpitant, mystérieux et mis en scène avec brio, nervosité et tension.
En plus de l'introduction, c'est le film dans son ensemble qui semble avoir fortement influencé Refn. Ici pas de nom, pas de ville, juste l'action et le moment présent filmé sans esbrouffe. Walter Hill nous immerge totalement dans cette ambiance nocturne et mystérieuse pour y suivre un chauffeur hors-la-loi énigmatique face à un flic tenace avec quelques personnages ambigus tournant autour d'eux, à commencer par une jeune femme qui va prendre parti pour le chauffeur. Walter Hill ne s'intéresse pas au passé des personnages, on ne sait rien d'eux, et il commence son film en pleine action sans jamais quitter le présent.
À l'image d'un John Ford et sa Chevauchée Fantastique, l'histoire est simple, allant d'un point A à un point B sans faire de détours inutiles, ici tout est dans l'ambiance et les personnages. La mise en scène est nerveuse à souhait, les scènes d'action et poursuites remarquables et haletantes comme il le faut, tandis que l'ensemble reste redoutablement efficace, Walter Hill sachant nous plonger au cœur du récit et nous donner l'impression d'être à côté des personnages. Le suspense tient tout le long tandis que l'intrigue est très bien ficelée et c'est entre trahisons, flics, courses-poursuites et billets de banques que l'on navigue.
D'abord prévu pour Steve McQueen, c'est finalement Ryan O'Neal, sortant alors du Barry Lyndon de Kubrick, qui hérite du rôle principal (dont là aussi Gosling semble s'être inspiré de son jeu tout en sobriété) et il est impeccable, charismatique et énigmatique à souhait. Il s'engage dans un jeu du chat et de la souris face à un obstiné Bruce Dern, tandis qu'une Isabelle Adjani de 22 ans reste mystérieuse à souhait sur ses intentions. Ce palpitant western urbain est aussi servi par des scènes mémorables et des modèles du genre, à l'image de la dernière course-poursuite.
Refn s'en est (très) fortement inspiré et on comprend pourquoi tant Driver est un modèle du genre, un western urbain haletant, palpitant, mystérieux et mis en scène avec brio, nervosité et tension.
C'est un film avec peu de dialogues et les personnages sont ambigus mais si vous voulez un film élégant avec de superbes poursuites en voiture vous devez regarder ce film. Ryan O'Neal est le chauffeur un homme laconique et mystérieux qui est un excellent conducteur. Il fait preuve d'une grande habileté au volant il le montre à un gang qui veut l'engager lorsqu'il détruit leur voiture sur un parking. Le détective à ses trousses est Bruce Dern et ce type semble ne vivre que pour attraper le Cowboy. Il sait que O'Neal est le Cowboy mais peut-il l'attraper. La course au chat et à la souris intrigue tout au long du film Dern essayant par tous les moyens de tendre un piège pour attraper le Cowboy. Isabelle Adjani est également un pion dans l'histoire. Si vous aimez les thrillers mystérieux avec une narration minimale jetez un coup d'œil à The Driver car vous ne serez pas déçu...
Un bon et spectaculaire polar à la sauce seventies qui en inspira de meilleurs par la suite. A noter la présence d'Isabelle Adjani qui pour son unique rôle outre-Atlantique fait office de porte manteau.
J'ai vu ce film le jeudi 20 juin 2024 à 18h40 aux Écoles. Très déçu. Je voulais voir Ryan O'Neal que j'avais adoré dans Barry Lyndon, et Isabelle Adjani dont je suis un très grand fan... Les deux m'ont également déçu... De plus Isabelle Adjani est horriblement doublée en anglais, avec une voix presque rauque et inexpressive... Les courses-poursuites automobiles ne présentent aucun intérêt, scénario très mince et peu crédibles, personnages falots...
N’ayant jamais vu ce Walter Hill, pourtant gourmand de ses longs métrages, je me suis plongé dès les premières minutes dans cette course poursuite dynamique, passionnante et maîtrisée par cette réalisation soignée. Malheureusement le film tombe dans l’ennui, hormis les scènes de courses poursuites. L’acteur principal est assez monotonique, comme sa compagne française, et hormis le flic joue par Dern, le reste du casting est assez moyen. Dommage car encore une fois la réalisation est forte.
ManoCornuta
Si le visuel commence à dater, ce polar urbain qui fait chauffer le bitume ne manque pas d'atouts dans sa manche, à commencer par son casting: Bruce Dern jubilatoire face à Ryan O'Neal qui change sensiblement de registre (Isabelle Adjani, hélas pour elle, semble plutôt venue pour faire une pige). L'ambiance nocturne et la mise en scène haletante des poursuites en voiture contribuent grandement à la réussite du film, sur un scénario certes conventionnel mais qui ne manque d'une certaine astuce. Divertissement garanti.
Second film de Walter Hill, Driver est un polar au ton assez typique des années 70. L’ambiance est très sérieuse, le rythme est prenant et les scènes de poursuites sont extrêmement bien filmées. Walter Hill n’est peut-être pas un très grand réalisateur mais il reste un solide artisan qui maîtrise totalement les scènes d’action. Premier film américain interprété par Isabelle Adjani (qui partage l’affiche avec Ryan O’Neal et Bruce Dern), Driver est donc un bon petit film comme on n’en fait hélas plus beaucoup.
J'aime bien ce que faisait Walter Hill dans les années 70/80 en tant que scénariste (on lui doit quand même le scénario de "Guet-apens" de Sam Peckinpah) que réalisateur, avec ce film "Driver", il occupe les deux, le cinéaste avait avec d'autres metteurs en scène marquait une nouvelle patte dans le cinéma d'action !! Le début, je dois avouer, m'a fait penser à "Drive" de Nicolas Winding Refn avec un chauffeur hors pair embauché pour conduire des braqueurs hors de portée de la police, la suite est tout autre. Un détective tente de piéger le chauffeur malin qui a d'autres coups à monter cette fois avec des malfaiteurs qui laissent planer le doute. Trahisons, courses poursuites, plans de manœuvres et d'autres choses m'ont fait passer un bon moment avec du suspense et de l'intrigue comme je les adores. Ryan O' Neal, plus connu pour avoir jouer le "Barry Lyndon" de Stanley Kubrick, est excellent ici aux cotés de Bruce Dern et la mystérieuse Isabelle Adjani. A voir.
Arthur Debussy
Bon film, court, dense, percutant. Avec une esthétique léchée où tout est maîtrisé. Un long métrage assez sous-estimé j'ai l'impression... Le fait qu'il ait inspiré un certain nombre de films, comme Drive de Winding Refn ou Baby Driver de Wright, qui sans être de grands films ont marqué les esprits, montre que le long métrage de Walter Hill est plus riche et intéressant qu'on peut le penser au premier abord...
HamsterPsycho
Comme beaucoup de films des années 70, ça vieillit plus ou moins bienPas d'images accélérées, pas de ralentis, les voitures n'explosent pas avec un simple contact sur le parechoc... Ce film de 78 présente des techniques de tournage assez poussées et qui en ont inspiré beaucoup d'autres. Attention, le film de Nicholas W. Refn de 2011 n'est pas un remake direct. ENtre temps, James Sallis a écrit un roman, celui-là entièrement tourné vers les relations entre mafieux et gagnsters, alors qu'ici c'est un film policier. Refn a ensuite adapté le roman de Sallis, en s'inspirant du visuel du film de 78. Personnellement, je préfère la version 2011, plus originale.
Il est rare pour un si vieux film de proposer des cascades aussi impressionnantes et à ce titre Driver est une franche réussite.
À part ça les acteurs sont bons, la VF bonne pour l'époque et le scénario recherché.
À part ça les acteurs sont bons, la VF bonne pour l'époque et le scénario recherché.
Il y a des techniciens et il y a des réalisateurs. Quand on parle de Walter Hill, on est à la frontière. Sans avoir un vrai style bien à lui, Walter Hill vaut toujours plus qu’un vulgaire faiseur.
The Driver est totalement l’exemple-type du cinéma de Walter Hill. Demandez-lui de vous tourner un film noir et le vétéran saura comment faire, de la manière la plus efficace possible. Ici, on parle d’un conducteur si doué que tous les malfrats le veulent pour s’échapper après un braquage. Sauf qu’un inspecteur est prêt à tout pour l’arrêter. Comme d’habitude, Hill nous livre un très bon suspense, qui met un peu trop de temps à démarrer mais qui délivre ce qu’on attend ensuite : des poursuites en voiture bien découpées (la dernière est géniale), des dialogues ciselés et parfois amusants, une mise en scène très efficace (le passage dans le train est vraiment parfaitement réalisé) et une machination attendue mais toujours surprenante. Les acteurs sont excellents, le duel Ryan O’Neal – Bruce Dern est fabuleux et les seconds rôles, comme Matt Clark ou Rudy Ramos sont excellents.
The Driver est un film qui souffre bien trop de son début apathique, tant ce qui suit est parfaitement réalisé. Vraiment dommage de la part de Walter Hill d’avoir autant loupé son ouverture.
The Driver est totalement l’exemple-type du cinéma de Walter Hill. Demandez-lui de vous tourner un film noir et le vétéran saura comment faire, de la manière la plus efficace possible. Ici, on parle d’un conducteur si doué que tous les malfrats le veulent pour s’échapper après un braquage. Sauf qu’un inspecteur est prêt à tout pour l’arrêter. Comme d’habitude, Hill nous livre un très bon suspense, qui met un peu trop de temps à démarrer mais qui délivre ce qu’on attend ensuite : des poursuites en voiture bien découpées (la dernière est géniale), des dialogues ciselés et parfois amusants, une mise en scène très efficace (le passage dans le train est vraiment parfaitement réalisé) et une machination attendue mais toujours surprenante. Les acteurs sont excellents, le duel Ryan O’Neal – Bruce Dern est fabuleux et les seconds rôles, comme Matt Clark ou Rudy Ramos sont excellents.
The Driver est un film qui souffre bien trop de son début apathique, tant ce qui suit est parfaitement réalisé. Vraiment dommage de la part de Walter Hill d’avoir autant loupé son ouverture.
Un bon thriller un scénario efficace porté par de bons acteurs au jeu minimalist mais expressif. Isabelle Adjani jeune est très belle et énigmatique mais surtout silencieuse ce qui lui va bien
Xavi_de_Paris
"The driver" se limite à un scénario assez bateau, entrecoupé de longues scènes de courses poursuites, qui font à elles seules une grande partie du film. Ryan O'Neal y campe un chauffeur hors-la-loi énigmatique et Bruce Dern un flic tenace. Les rapports entre les deux sont à ce titre assez intéressants. Ce n'est pas un film mémorable, mais plutôt sympa à regarder.
La ressortie en salles de " driver" (78), de Walter Hill, permet de revisiter un film qui inspira largement le beaucoup plus connu aujourd'hui " drive" de N. Winding Refn.
Le casting présente aussi un autre attrait pour le spectateur hexagonal puisque Isabelle Adjani propose ici une de ses rares prestations etats-unienne dans la langue de Shakespeare.
Walter Hill a laissé quelques traces intéressantes dans le cinéma grand public de distraction ( " les guerriers de la nuit" ou les deux volets de "48 heures" deux de ses opus qui reçurent le plus d'écho à leur sortie) et aussi " driver", considéré même parfois comme sa plus grande réussite.
Cineaste que les exégètes du courant cinématographique dit du " nouvel Hollywood " s'attache à réhabiliter, il a toujours l'étiquette de " petit maître ".
" the driver" repose sur un scénario très simple, un chauffeur est connu dans le milieu pour sa maîtrise du volant qui permet aux auteurs de casse qui l'emploie d'échapper aux poursuites.
Un inspecteur de police mégalomane et antipathique cherche à le coincer. Mais une jeune femme rémunérée pour disculper l'as du volant, se mêle de la confrontation entre ces deux egos.
On ne peut que rejoindre les défenseurs du film, car il faut bien reconnaître que c'est une très bonne surprise qui ( c'est le cas de le dire) tient parfaitement la route.
Visiblement inspiré par son ambiance silencieuse, ses absences de dialogue et son scénario parfois elliptique, par " Le samourai" de Melville notamment, c'est une réussite et surtout un.plaisir de cinéma.
Certes, " driver" comporte des aspects perfectible, Bruce Dern n'est vraiment pas formidable et Adjani n'est pas non plus dans un des ses grands rôles, mais Ryan O' Neal est parfait et porte, avec un talent habité, le film sur ses épaules.
Le casting présente aussi un autre attrait pour le spectateur hexagonal puisque Isabelle Adjani propose ici une de ses rares prestations etats-unienne dans la langue de Shakespeare.
Walter Hill a laissé quelques traces intéressantes dans le cinéma grand public de distraction ( " les guerriers de la nuit" ou les deux volets de "48 heures" deux de ses opus qui reçurent le plus d'écho à leur sortie) et aussi " driver", considéré même parfois comme sa plus grande réussite.
Cineaste que les exégètes du courant cinématographique dit du " nouvel Hollywood " s'attache à réhabiliter, il a toujours l'étiquette de " petit maître ".
" the driver" repose sur un scénario très simple, un chauffeur est connu dans le milieu pour sa maîtrise du volant qui permet aux auteurs de casse qui l'emploie d'échapper aux poursuites.
Un inspecteur de police mégalomane et antipathique cherche à le coincer. Mais une jeune femme rémunérée pour disculper l'as du volant, se mêle de la confrontation entre ces deux egos.
On ne peut que rejoindre les défenseurs du film, car il faut bien reconnaître que c'est une très bonne surprise qui ( c'est le cas de le dire) tient parfaitement la route.
Visiblement inspiré par son ambiance silencieuse, ses absences de dialogue et son scénario parfois elliptique, par " Le samourai" de Melville notamment, c'est une réussite et surtout un.plaisir de cinéma.
Certes, " driver" comporte des aspects perfectible, Bruce Dern n'est vraiment pas formidable et Adjani n'est pas non plus dans un des ses grands rôles, mais Ryan O' Neal est parfait et porte, avec un talent habité, le film sur ses épaules.
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