En 1992, lors du sommet de Rio, une jeune fille âgée de douze ans prend la parole pour interpeller les dirigeants du monde entier sur la situation écologique de notre planète. Aujourd'hui cette même jeune fille du nom de Severn Cullis-Suzuki a vingt neuf ans, attends son premier enfant et se situe au centre de cette oeuvre. Qu'y a t-il de changé depuis cette date de 1992 ? Peu ou pas grand chose. Après un premier documentaire remarqué "Nos enfants nous accuseront" (2008), Jean-Paul Jaud récidive paraissant encore et toujours nous poser la même question : Quel monde laisserons nous aux générations futures ? "Severn, la vois de nos enfants" se présente comme une mosaïque faisant intervenir de nombreuses (trop ?) personnalités du monde écologique. Et c'est paradoxalement le témoignage de ces personnes les moins connues du monde écolo, ces petits travailleurs et autres agriculteurs qui se révèle le plus enrichissant. A l'inverse de celui d'autres célébrités plus médiatiques (Nicolas Hulot) qui n'ajoutent rien de nouveau à ce qui a déjà été dit. Il s'agit d'un documentaire humanitaire comme il en sort des dizaines chaque année plutôt intéressant malheureusement sans grande innovation. Parfois instructif, souvent redondant.