Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 11 décembre 2016
C'est le genre de film sur l'environnement qui fait toujours plaisir à voir, qui redonne des braises au foyer qui s’essouffle, mais c'est à nuancer quand même. Reprendre un discours de 1992 et le mettre à côté de ce qui se fait aujourd'hui, c'est quand même déprimant. Rien n'a fondamentalement changé, malgré quelques prises de consciences et de bonnes initiatives aux quatre coins du monde. Alors quel monde on va laisser à nos enfants ? On le sais déjà, chaotique. Il faut maintenant les éduquer dans le bon sens et changer nos actions radicalement.
En 1992, lors du sommet de Rio, une jeune fille âgée de douze ans prend la parole pour interpeller les dirigeants du monde entier sur la situation écologique de notre planète. Aujourd'hui cette même jeune fille du nom de Severn Cullis-Suzuki a vingt neuf ans, attends son premier enfant et se situe au centre de cette oeuvre. Qu'y a t-il de changé depuis cette date de 1992 ? Peu ou pas grand chose. Après un premier documentaire remarqué "Nos enfants nous accuseront" (2008), Jean-Paul Jaud récidive paraissant encore et toujours nous poser la même question : Quel monde laisserons nous aux générations futures ? "Severn, la vois de nos enfants" se présente comme une mosaïque faisant intervenir de nombreuses (trop ?) personnalités du monde écologique. Et c'est paradoxalement le témoignage de ces personnes les moins connues du monde écolo, ces petits travailleurs et autres agriculteurs qui se révèle le plus enrichissant. A l'inverse de celui d'autres célébrités plus médiatiques (Nicolas Hulot) qui n'ajoutent rien de nouveau à ce qui a déjà été dit. Il s'agit d'un documentaire humanitaire comme il en sort des dizaines chaque année plutôt intéressant malheureusement sans grande innovation. Parfois instructif, souvent redondant.
Severn: la voix de nos enfants, est un film parlant d'environnement et d'avenir. On sent que le réalisateur est engagé dans sa cause et il fait bien tout en nous offrant de très jolies images. Mais les sujets abordés sont répétitifs, le film est vraiment ennuyeux et la morale devient un peu énervante au bout d'un temps. En gros Severn: la voix de nos enfants est un film moyen sur l’environnement.
Difficile de ne pas comparer ce film à "Solutions locales pour un désordre global" de Colinne Serreau. Je trouve que la construction de Severn est interessante : partir de la déclaration de Severn à rio en 1992, illustrer la situation actuelle à partir de la situation dans les différents pays ou continents d'origine de Severn et ponctuer le tout de superbes intermédes musicaux notamment tambours japonais, coeurs corses et chants indiens (canada) etc. Le tout illustrés par une photo superbe. De ce point de vue le film est nettement plus construit que celui de Serreau et plus adapté au cinéma . Mais en ce qui concerne le contenu je trouve Severn beaucoup plus léger et s'arrêtant trop souvent à un simple constat là ou Serreau s'est attachée à montrer les solutions locales dans différentes contrées. Serreau est beaucoup plus pédagogique et frappante. On apprend , comprend ou compléte plus de choses que dans Severn. Mais bon comme d'habitude ce sont les gens déjé convaincus qui vont voir ce type de films, les autres campant sur leur conviction que le modèle dans lequel on vit et le "moins pire" et n'évolura jamais.
De très bonnes idées dans ce film : l'alternance des passages du discours de Severn Suzuki au sommet de Rio et d'exemples de ce qui se fait, ici ou là dans le monde, une bande son de respiration du monde entre les percussions japonaises, le chant traditionnel amérindien et les polyphonies corses... de moins bonnes aussi entre des ça change pas c'est pire et y'a du mieux voyez cet exemple, entre regardez cette méthode et écoutez ces dialogues (à quel point sont-ils naturels ?). Entre la forme déroutante de prime abord et le fond où les exemples auraient pu être multipliés et moins longuement démontré, ce film est largement perfectible. Il n'en est pas moins intéressant.
le discours de Severn au sommet de la Terre à Rio en 1992 est à l'origine de l'Agenda 21 ,et en cette année Internationale de la BIODIVERSITE ,l'accord HISTORIQUE signé par 190 pays à Nagoya pour sauver nos éco-système (rapport Européen TEEB) est NOTRE assurance vie pour la PLANETE .Devenir DURABLE ,contrairement à CEUX qui ont provoqués la CRISE financière et ses effets papillons sur chacun de nous ,à l'aide d'un simple logiciel ,merci Monsieur Fabrice Tourre /Goldman Sacse
Un film bouleversant tant par la beauté des images que par les différents thèmes abordés. Un hymne a la nature, à l'homme, au vivant. On pourrait le penser ennuyant, bien au contraire, le spectateur se voit ému et est tenu en haleine jusqu'à la fin du film. Une résussite.
Contrairement à l'avis de certains plumitifs et autres pisse froids qui avaient également tiré à boulets rouges sur "Nos enfants nous accuseront", ce film documentaire n'est nullement ennuyeux, et donne envie de se battre à tous ceux qui comme Severn refusent l'inacceptable. Merci à Jean Paul Jaud d'avoir mis en lumière ce fameux discours de 1992 de Severn Suzuki... 18 ans après, il n'a malheureusement pas pris une ride! Ondine Eliot, 14 ans, n'est qu'une enfant, comme l'était Severn à Rio, mais son engagement exemplaire en faveur d'espèces massacrées à cause de la folie des hommes a de quoi clouer le bec à tous ces adultes qui ne comprendront jamais rien à rien! Un film à voir absolument (et sans lunettes 3D...)