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Anne M.
72 abonnés
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4,0
Publiée le 8 août 2016
USA, pendant la Grande Dépression : Thomas Wolfe (Jude Law) écrivain prolifique et survolté, trouve en Maxwell Perkins (Colin Firth), homme empreint de retenue, l’éditeur qui va faire de lui un écrivain célèbre. L’éditeur est également celui d’Ernest Hemingway et de F. Scott Fitzgerald. Les deux hommes vont tisser une amitié passionnée au détriment de la vie privée de chacun.
L’atmosphère et le décor du New York littéraire des années 30 sont très bien rendus, grâce aussi à une luminosité et des couleurs aux tons surannés.
Colin Firth est très touchant, les seconds rôles surtout féminins vraiment subtilement interprétés. Les dialogues, substance et ossature de ce film, mettent en scène un très beau texte.
L’essentiel du film est centré sur le travail de l’éditeur, homme de l’ombre, lequel vit son métier comme un véritable sacerdoce, oeuvrant comme une fourmi à épurer le texte de Thomas Wolfe, pour en extraire la quintessence et le génie.
Personnage exubérant que celui de Thomas Wolfe, le verbe haut et la prose hallucinée. Donne envie de se jeter dans ses (quelques) romans, et de relire Gatsby le magnifique (Fitzgerald) au passage. Belle rencontre humaine d'un génie de l'écriture et d'un éditeur inspiré ( Maxwell Perkins, découvreur de talents). Vu en VO (miam!) note d'humeur: 14/20
les acteurs jouent à la perfection mais je ne sais pas si ça vient de la mise en scène ou de la réalisation mais ça manque de chaleur. leurs sentiments ne ressortent pas à la valeur de ce qu'ils essayent de faire passer.
Tout amateur de littérature américaine se doit d’aller découvrir Genius. Ils découvriront les liens d’amitié étonnants qui unissaient ces deux hommes aujourd’hui trop oublié par le grand public. Le film mérite spécialement d’être vu pour la prestation de Jude Law qui vole la vedette à Colin Firth qui est pourtant l’acteur sur lequel s’est construit le projet. Il a de quoi vraiment s’amuser mais aussi de quoi verser une petite larme devant cette histoire méconnue. [lire la critique complète sur le site]
Ce film raconte la collaboration entre l'écrivain Thomas Wolfe et son éditeur Maxwell Perkins à partir de leur rencontre en 1929. J'ai trouvé l'histoire bien construite et allant souvent à l'essentiel. Elle est centrée sur les rapports entre Thomas Wolfe et Maxwell Perkins, mais les relations que chacun entretenaient avec leur entourage sont aussi montrées. Le travail d'un éditeur est très bien décrit ainsi que l'impact que cela a eu sur la vie privée de chacun. Les interprétations de Jude Law et de Colin Firth sont impeccables et la fin du film faisant preuve à la fois de sobriété et d'émotion est parfaite.
Un film très touchant... L'histoire d'un éditeur et d'un écrivain excentrique débordant de créativité qui vont être amené à travailler ensemble, et ainsi, forger une belle amitié jusqu’à délaissé leur famille au profit de leur travail qui les rapproches... le plus intéressant dans le film est la relation qu'il entretienne : le personnage de Maxwell Perkins, père de famille de quatre filles voit en Thomaw Wolfe le fils qu'il n'a jamais eu, et inversement, Thomas Wolfe voit en Perkins la personne qui a bien voulu croire en lui, en son potentiel, et qui accepte de l'épauler. Les deux personnages s'inspirent l'un l'autre et pioche dans l'expérience de l'autre afin d'avancer. A noter également des parallèles intéressants entre les écrits de Wolfe et sa propre vie qui apporte de la profondeur au personnage. Pour ce qui est de la réalisation, elle est soigné et retranscrit à merveille les années 30 quoique des décors assez triste, un peu trop terne à mon goût... ajouté à cela un casting solide : Colin Firth et Jude Law... magnifique... Nicole Kidman et Laura Linney, malheureusement toutes deux plus en réserve mais excellente. Une très bonne surprise.
Un film qui donne envie de découvrir l'auteur Thomas Wolfe ( à ne pas confondre avec Tom Wolfe du bûcher des vanités ) . la pseudo lutte entre la femme de l'écrivain et l éditeur est un peu en dessous de la qualité des textes qui sont très bien dits pendant le film ( sa principale qualité ) , sans doute fallait il ménager un rôle à l'ex Mme Cruse. peu crédible .
J'ai adoré le film ! Interprétation magistrale , histoire touchante . On est saisis par la qualité et la profondeur du scénario de ce film . À voir absolument
Bon film avec un très bon duo d'acteurs dont la complicité fait plaisir à voir. Jude law est particulièrement incroyable en écrivain de génie. Et Colin Firth qui fait tout pout canaliser sa folie !
un assez bon biopic dans l'ensemble même si il présente un peu de défauts comme la lenteur du film et l'effet un peu trop sombre. du côté des acteurs très bonne performance de "colin firht" comme toujours, "jude law" pas mal aussi donc un bon duo pour ma part. pour ma part il se laisse voir.
J'ai adoré le film pour la période historique, le processus de création de l'écriture, le travail de l'éditeur, le rôle de Colin Firth. J'ai eu un gros doute sur le choix de casting de Jude Law pour Thomas Wolfe.
Tout ou presque est réuni pour en faire un film grandiose. La découverte d'un romancier peu connu et de son éditeur, le coup de projecteur sur le métier de l'édition et le dilemme dans lequel ces professionnels se retrouvent, la relation forte presque paternelle qui unit les deux acteurs principaux, des rôles secondaires qui donnent du relief au film, et des acteurs merveilleux. le seul gros bémol vient la réalisation... le filtre sépia alourdit l'oeuvre et certaines mises en scènes sont trop appuyées. en tout cas ça donne envie de se replonger dans les classiques de la littérature !!
Il ne faut pas confondre Tom Wolfe (l'auteur du « Bûcher des Vanités » est d'ailleurs toujours vivant – il a 85 ans) et Thomas Wolfe, mort quelques jours avant ses 38 ans, en 1938. C'est ce dernier que Jude Law incarne (de manière époustouflante) dans « Genius ». Un « biopic », un de plus ?... En fait, beaucoup mieux que cela, ce 1er long métrage du metteur en scène de théâtre (et pour l'opéra) britannique Michael Grandage ! Son importante expérience sur les scènes américaines lui a permis de mener avec un budget US l'adaptation du livre d'Andrew Scott Berg, racontant la rencontre entre le jeune écrivain (il a alors 29 ans) et le « publisher » Maxwell Perkins, l'éditeur perpétuellement "coiffé" (Scribner) de Fitzgerald et Hemingway, début d'une collaboration et d'une amitié présentées comme exceptionnelles par le biographe spoiler: (et que seule la mort prématurée de Wolfe brisera) . MG bâtit justement l'ensemble de son film en ce sens, ce qui fait donc autant la part belle à la psychologie (Nicole Kidman réussissant une belle prestation en Aline Bernstein, la maîtresse de TW, son aînée de 18 ans, la première à sentir que son amant lui échappe, lorsque MP se fait maïeuticien du talent impétueux de ce dernier, et réagissant avec excès et désespoir, quand l'épouse de l'éditeur - la discrète et fine Laura Linney - sait accepter, elle, la relation exclusive de l'auteur avec son mari, alias Colin Firth - parfait, comprenant qu'il vient de se trouver le fils - spirituel - que ce père de..... 5 filles n'espérait plus) qu'à l'étude de la création (dialogues passionnants, pour qui aime la littérature, évidemment). Les deux registres sont superbement exploités, la mise en scène soignée et la direction d'acteurs impeccable. Du cinéma exigeant, de qualité – et donc une très bonne surprise estivale !