Dommage que le film soit trop court, l'idée est pas mal mais ça manque d'approfondissement, tant au niveau de la légende du "vrai Père Noël" que des personnages secondaires (trop peu nombreux), le scénario ne nous donne que l'essentiel, tout ça pour un dernier quart d'heure accouché dans la précipitation, quitte à se révéler absurde. Je m'attendais à une giga daube et limite j'en sors frustré.
Près d'un village scandinave, un groupe de mineur procède à une curieuse excavation. C'est alors que des animaux se font sauvagement attaqués, et que des enfants disparaissent. Jalmari Helander adapte en version longue son court-métrage de 2003 "Rare Exports Inc.", dont il reprend ici plusieurs idées. Mais dans l'ensemble, il part dans une nouvelle direction, en mélangeant comédie et film d'horreur, tout en conservant le principe de casser les codes autour du Père Noël (oubliez la version Coca Cola !). On aurait espéré un film plus délirant ou déjanté, malheureusement "Rare Exports: A Christmas Tale" demeure relativement sage. On apprécie le cadre nordique, les acteurs convaincants, les idées iconoclastes, mais il y a tout de même quelques longueurs, et une petite déception à la finspoiler: (on ne voit finalement pas la vraie forme du Père Noël...) . Amusant néanmoins.
Un Père-Noël maléfique qui terrorise un gamin paumé dans la campagne finlandaise. La figure de ce héros de l'enfance transformé en être diabolique n'est pas inédite dans le cinéma d'épouvante. Cette fois, c'est en Finlande qu'on la retrouve. Un retour aux origines donc, et une histoire abracadabrante et pas vraiment effrayante. Certaines scènes sont amusantes, et sont voulues ainsi, mais difficile de prendre véritablement tout cela au sérieux. L'influence est à chercher du côté des "Bad Taste" et "Braindead" de Peter Jackson. Mais celui-ci se permettait un jusqu'au boutisme un peu plus anarchique. Peut-être aurait-il fallu pour cette histoire une dose supplémentaire d'audace et de chaos pour être franchement réussie.
Mais qui peut avoir une idée aussi bizarroïde que celle qui est à l'origine de ce film ? Et surtout comment les concepteurs ont pu trouver l'argent pour en faire un long-métrage ? Voilà les questions que vous vous poserez certainement en allant voir Père Noël Origines.
La réponse tient dans la hype qui entoure le réalisateur, Jalmari Helander, qui réalisa en 2003 un court-métrage avec 3500 € (Rare Exports Inc), qui connut à l'époque son heure de gloire sur Internet, et fut remarqué, dit-on, par Luc Besson.
On a beau aller beaucoup au cinéma, il arrive qu'on soit encore surpris pour le meilleur, pour le pire, ou comme ici, pour rien du tout.
Père Noël Origines commence comme du Spielberg. On a l'impression d'assister à un grand spectacle (montagne enneigée en décors naturel, travelling aérien, image soignée), et on se dit : "Voilà un thriller nordique intéressant". Et puis, on suit un petit garçon, et là on commence à penser à un Stephen King nordique. Le film change alors d'optique pour aller vers du fanstastique d'ambiance, avant de bifurquer vers une sorte de film d'action avec gros calibres. Tout ça avant un passage digne du Seigneurs des Anneaux en terme de moyens (mais d'où vient tout ce pognon, c'est hallucinant). Dans les derniers plans, il semblerait que le film soit finalement une comédie. Ca sent le délayage de court-métrage.
Un point à noter : l'absence totale de femmes dans le film. On ne sait pas trop si c'est volontaire, mais cela contribue à donner au film sa patine de film potache tape à l'oeil.
Basta, vous l'avez compris, je n'ai pas du tout adhéré à cette co-production franco-norvégo-suédo-finlandaise, et je suis prêt à parier que le bide va être retentissant. En effet, le film n'est fait pour aucun public : les enfants auront peur, les ados ne le trouveront pas assez gore, les adultes amateurs de sensations fortes l'estimeront trop sage et les autres trop osé.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
Dans le Grand Nord finlandais, une équipe de chercheurs américains vient de découvrir ce qui pourrait bien être la tombe du Père Noël.
C'est une réalisation de Jalmari Helander qui a fait quelques années plus tard Big Game avec Samuel L. Jackson. Il a écrit le scénario avec Petri Jokiranta.
Il faut savoir que je me suis totalement trompé en mettant ce film. Je pensais tomber sur un autre mais même après avoir vu mon erreur, j'ai continué à le regarder. Ce n'était pas une mauvaise idée car bien qu'il ne soit pas fou, cela reste pas mal.
C'est toujours curieux de voir un film se passant en Finlande surtout que cela aborde la légende du Père Noël, enfin plutôt sa face sombre. Le délire autour de ça est vraiment sympa. Après, même s'il ne se passe pas grand-chose, la petite histoire se regard bien.
Au vu de l'histoire, j'attendais tout de même à un peu plus de gore. Cela manque de sang. Nous ne sommes pas certes devant de l'horrifique, mais avec cette ambiance glaciale, cela serait bien passé.
Alors que sur la première partie c'est assez sage, la seconde part un peu en vrille. On tombe dans un délire total, surtout que ce n'était pas du tout prévisible.
Cela devient tellement du grand n'importe quoi, que j'ai bien rigolé. Au vu des déclarations du réalisateur, c'était volontaire de faire que les personnages soient un peu stupides dans leurs différentes actions. Cela fait la différence entre un rire et un agacement.
Par contre, ils auraient pu faire un effort sur les effets spéciaux qui sont tout simplement immondes.
J'ai noté aussi certains passages un peu étranges comme un grand-père nue qui court après un enfant... C'est très spécial à voir. Tout comme une scène qui moralise sans problème la vente d'être humain. Rassurez-vous, on est dans le satirique à ce moment-là, donc aucune polémique.
On donne de l argent pour réaliser un film sur rien ! . Rarement je me suis ennuyé à ce point . Passez votre chemin sauf si vous n avez vraiment rien d autre à faire mais cherchez bien .Puisque le site me demande d argumenter voici : comment peut on nous laisser face à un écran vide de sens et une fausse histoire avec rien dedans ? la seule réponse est en voyant ce film alors ?
Il avait tout pour marquer ce Rare Exports. Un titre songeur, une idée aussi originale que prometteuse, un bagage de transgressions, de la cruauté, du cynisme, du sociétal, des décors et une ambiance... Plus encore, Rare Exports réussit plusieurs fois à impressionner par des plans très forts, mais l'on comprend assez vite que la bobine semble hâtée lorsque plusieurs scènes choisissent la grandiloquence hollywoodienne et que son final est expédié (c'est un comble pour ce titre) par faute de moyens.
Quel ennui ! Le scénario n'a ni queue ni tête et la fin est grotesque. Mais le pire, c'est que je m'attendais à un bon petit film d'horreur, mais même pas, il ne se passe rien du tout, on s'ennuie tout du long.
À l’origine du film, son réalisateur s’était fait remarquer avec un court métrage, Rare Export, inc, qui avait tapé dans l’œil des bonnes personnes, lui offrant la possibilité d’en faire un vrai film, avec tout de même deux millions d’euros de budget, ce qui n’est pas rien pour un film finlandais. Et comme le titre l’indique donc, le film portera sur notre bon vieux barbu tout de rouge vêtu, mais dans une version bien lointaine des contes pour enfants.
Le Père Noël a bien existé, mais il n’a jamais été ce grand-père bien veillant offrant des cadeaux aux enfants sages. Non, cet être légendaire n’est que la face obscure du personnage : le Père Fouettard, qui frappe à mort les jeunes malotrus et turbulents. Piégé dans la glace depuis des décennies, le Père Noël originel s’apprête à refaire surface : un américain fou voudrait faire revivre le démon, et a organisé son extraction du glacier où les habitants de l’époque avait jeté le corps. Il ne fera pas bon vivre pour les enfants…
WTF ? Le Père Noël n’est pas celui qu’on croit : il est vilain ! Il tue les enfants pas sages ! Si on ne comprend strictement rien de ce que foutent des américains là, ni ce qui leur arrivent, le reste n’est pas plus limpide. Au bout de demi-heure de film, un gars du coin choppe un vieux tout nu. C’est lui ? Non, et il n’est même pas tout seul : une véritable armée grolandaise la queue à l’air. Le problème, c’est que cet immense délire n’est ni drôle, ni suffisamment rythmé pour captiver toute notre attention. De plus, l’histoire est passablement confuse et son idée directrice originale et prometteuse, n’ira finalement pas au bout des choses, et décevra grandement. Seule la séquence finale « Rare Export », sans doute celle du court métrage, vaut réellement le détour. Bel effort néanmoins, même si l’essai est raté.
Père Noël Origines part d'un bon pitch, celui de totalement renverser l'image commune du bon petit papa Noël qui plaît aux enfants en un terrible vilain méchant bonhomme. Quoi de mieux qu'un bon concept de méchant pour bien entamer un film d'épouvante ? Le prendre au sérieux, peut être... Car il semble que personne des personnes impliquées dans ce projet ne soit parvenu à en trouver le ton, drôle parfois, sérieux à d'autres moments, mais jamais assez l'un ou l'autre pour être convainquant et nous embarquer dans son délire, quel qu'il soit. Alors finalement, lassée de tanguer d'un côté ou de l'autre, j'ai fini par baisser les bras, à la manière du réalisateur semble-t-il, qui expédie la fin du revers de la main.
2.5/5 A partir d’un concept étonnant dans sa radicalité, celui de faire du papa noël un boogeyman du grand nord, le réalisateur finlandais Jalmari Helander ne réussi pas son pari de mettre au point un conte fantastique subversif dans l’esprit de ses célèbres courts-métrages. Le peu de budget est entièrement passé dans les quelques effets pyrotechniques de ses dernières minutes. Quand au scénario, il tourne trop autour de la candeur enfantine pour y donner la place voulue à l’humour noir et à rendre son personnage de père noël réellement effrayant.
Père Noël Origines: un beau conte de noël, peut être un peu dur pour les plus petits, mais pour toutes personnes de plus de 10 ans qui aiment un tant soit peu l'esprit de noël, c'est très bien.
Et même pour les réfractaires à l'"esprit" de noël, une bonne claque au mythe du gros papa Noël, tel qu'on le connait.