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gizmo129
96 abonnés
1 519 critiques
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5,0
Publiée le 18 février 2016
Ce film est tout simplement un petit bijou. On se prend d affection pour cette petite ville de foot de Trinquants ( en réalité l AJ Auxerre à des débuts) puis on finit par se moquer d eux grâce à ce paria devenu star. Patrick Dewaere est excellent dans ce rôle titre et dégage un charisme hors norme, il sait tout jouer, et on l adore même dans quelques séquences qui peuvent être plus violente comme la fausse tentative de viol. La réalisation est agréable et certains dialogues sonnent parfois juste notamment lorsque notre héros évoque son quotidien de chômeur. La musique parfois un peu kitsh est très sympa également. Un film culte par sa drôlerie, les messages véhiculés, la qualité de l acteur et les scènes de foot qui apportent une certaine énergie au film ! A voir et à revoir.
Au son d'une musique mémorable, Jean-Jacques Annaud nous gratifie d'une comédie de haut vol, une comédie d'apparence mais en réalité un redoutable pamphlet contre les magouilles dans le foot. Indéniable point fort du film, la prestation du (très) regretté Patrick Dewaere est juste fabuleuse et inoubliable. Il restera l'un des meilleurs acteurs français.
Un des meilleurs films de Jean Jacques Annaud. Ce film est porté par un excellent Patrick Dewaere très crédible et très touchant en homme qu'on écrase dans un premier temps et qu'on lève sur un piédestal par intérêt. Ce film dénonce l'hypocrisie du système sportif, ici à l'occurrence le football. Très réaliste, le scénario démontre comme on peut écraser, descendre littéralement une personne qui gène (chômage, réputation) et comme on peut le lever sur un piédestal quand on s'aperçoit que cette même personne peut rapporter gros... Mais c'est sans compter l'excellent P. Dewaere qui cherche logiquement à se venger de tout ce ramassis de pourritures hypocrites, pour notre plus grand plaisir. Un très bon film à voir.
Un film rare qui dénonce bien les faux-cul Patrick Dewaere semble comme un poisson dans l'eau dans ce rôle. Surtout quand ils clash tout le monde au diner où il a convié tous les notables de la ville de Trinquant
Une excellente satire de la société et une belle critique des hypocrites, surtout dans le milieu du football. Le film est totalement maîtrisé et la mise en scène est superbe. Le film ne s'essouffle jamais et possède des dialogues excellents, y compris quand Dewaere parle en voix-off. Certaines scènes sont mémorables, notamment lorsque le héros parle au camionneur et quand il dit qu'il va violer une fille tranquillement. La scène où il crie pendant le repas avec les hypocrites est excellent et hilarant! Une pépite
Un film resté culte pour tous les amateurs de football, mais pas uniquement. Le film retrace en effet l'épopée en Coupe de France du club d'une petite ville de province, Trincamp, grâce à la performance hors du commun d'un joueur médiocre rejeté par la communauté, contrainte de le faire appel à lui suite à un accident de bus de l'équipe première. Le tricard se transforme en héros, adulé par ceux qui venaient de le jeter en prison pour un prétendu viol. La phrase-clé du film est prononcée par Jean Bouise, le président du club : "J'entretiens 11 imbéciles pour en calmer 3000 autres"! Où comment Jean-Jacques Annaud ridiculise le football, nouvel opium du peuple... "Coup de tête" (1979) repose évidemment sur la prestation indolente de Patrick Dewaere, attachant en idiot du village qui refuse de se faire manipuler. Les scènes de foot, tournées à la mi-temps d'un vrai match, sont assez inégales, entre séquences réussies et plans vraiment ratés. L'équipe du film a utilisé les installations de l'AJ Auxerre, et c'est le célèbre Guy Roux qui fait office de conseiller technique! Il faut savoir que "Coup de tête" possède une incroyable valeur prémonitoire, puisque cette même équipe d'Auxerre, alors en deuxième division, parviendra à se hisser en finale de la Coupe de France l'année suivant le tournage, Guy Roux ayant toujours assuré que le film avait eu un impact psychologique désinhibant sur ses joueurs!
Sans prise de tête ni chichi, "Coup de tête" est un long-métrage plaisant par sa capacité à divertir. En effet, l'ensemble est correct avec une bonne réalisation, des acteurs assez justes et un scénario simple. Ainsi, le film est divertissant sans être inoubliable mais cela reste assez bon.
histoire pas mal mais cest tout. ca montre que certains personne acuse des personnes de quelque chose alors que ce nest pas le cas . Et aussi le faire que quand des star du foot on essaye de étouffer l'affaire . Patrick Dewaere et bien mais bof il est pas exceptionnel comme acteur je trouve moyen quand meme
Excellent film, captivant, de J. J. Annaud, avec le regretté Patrick Dewaere dans le rôle principal. Un exclus prend de façon éblouissante sa revanche sur ces salauds de notables qui l’ont injustement accusé de viol et fait incarcérer mais vont devoir le libérer parce qu'ils ont besoin de lui. . Jubilatoire !
la charge est facile mais efficace. Le jumelage entre un excellent scénariste (Francis Weber) un interprète exceptionnel (Patrick Deweare)aboutit à une comédie réussie aux dialogues ciselés.Par contre la critique de la société française est un peu convenue et datée et fleure bon les années 70 ou le français moyen était représenté sous l'image du beauf et le marginal comme étant celui dont l'esprit reste libre (je pense notamment aux valseuses) . En cela, le film n'a rien d'original et reprend les archétypes de la pensée postsoixanthuitarde.
Ce film, que je viens de voir pour la première fois, a sans doute mal vieilli. On y trouve un nombre considérable d'invraisemblances, et les scènes de jeu sont ratées.
Que dire si ce n'est que Coup de tête est un de mes films français préféré. L'hypocrisie lamentable dénoncé et le personnage de Patrick Dewaere attachant et fragile font que ce n'est pas (que) une bonne comédie dramatique mais un très bon (grand) film.
Une comédie agréable, tout à fait d'actualité, qui vaut par le jeu de ses comédiens, Patrick Dewaere en tête, génial, mais aussi Bouise, Le Person , Aumont, Hernandez, délectables dans leur représentation de la beaufitude provinciale. Il y manque de vraies griffes, celles du Chabrol de "Juste avant la nuit" ou des "Noces rouges", malgré une dernière demi-heure savoureuse de règlements de comptes.
François Perrin (eh oui ! un scénario écrit par Francis Veber) n’est que remplaçant dans l’équipe locale de foot. Lors d’un entrainement, pris par sa fougue, il blesse le meilleur joueur de l’équipe juste avant un 1/16ème de final de la Coupe de France. Le président du club n’est autre que le personnage le plus important de la ville (patron de l’usine du secteur) ; François Perrin va payer cher cette erreur en se faisant virer. Puis tout s’enchaîne, il est accusé d’un viol qu’il n’a pas commis. Mais voilà, l’équipe va avoir besoin de lui. Cette comédie satirique ne fait aucun cadeau au milieu du foot : magouilles, scandales, hymnes sportifs populo, joueurs ouvriers, billets déchirés dans la vestiaire à la mi temps symbolisant la moitié de la prime de match,… Accusé par certains à sa sortie d’être trop caricatural, l’Histoire nous montre toute la justesse du scénario. Jean Jacques Annaud qui réalise ici son second film, s’est en plus énormément documenté en arpentant les bars de supporters de province, en effectuant des stages dans les clubs de Gueugnon, Guingamp et St Etienne ; et surtout, en prenant comme conseiller technique un inconnu nommé Guy Roux. Le résultat est sans complaisance et porté par les dialogues ciselés et drôles de Veber. Si du point de vue du scénario, l’histoire du viol est un poil rocambolesque ; le dénouement suggéré dès les premières images est réjouissant. François Perrin se confond avec Patrick Dewaere toujours très convaincant en rebelle peu adapté à un monde où le politiquement correct fait loi. Dans ce final, le brave type sans concession va pouvoir régler ses comptes. Même si le film est porté par le toujours très bon Dewaere ; il n’est pas seul et quel plaisir de retrouver toute une pléiade de seconds rôles emblématiques de cette époque. Une vraie replongée dans mon enfance : les acteurs mais aussi les bars, les tenues, les chansons ; du beauf populaire. JJ Annaud en profite aussi ici pour s’emparer de quelques thèmes sociétaux : la versatilité des foules (« A mort l’arbitre » ira encore plus loin), la malléabilité de la justice (même si c’est parfois maladroit), le succès et ses conséquences. Mais aussi le cynisme dont le plus bel exemple est cette réplique du patron du club et de l’industrie locale : « J’entretiens 11 imbéciles pour en calmer 800, qui n’attendent qu’une occasion pour s’agiter. ». Pas amateur de foot ; Annaud avouera donc que les scènes de jeu sont bricolés et çà se voie. Une comédie douce amère sous forme de conte à voir absolument… l’esthétisme a vieilli mais le propos pas tant que çà…
Un film acide et délicieux qui dégomme à tout va et nous offre un moment de jubilation assez rare. Jean-Jacques Annaud met en scène François Perrin, pour ce qui sera une aventure moins légère que chez Weber. Le propos est assez radical et les personnages sont tous détestables. Le film nous révèle le côté sombre de l'humanité et n'évite pas certains clichés ruraux, ce qui peut malheureusement faire passer le film pour un film de parisien. Malgré tout, Dewaere s'éclate et nous fait passer un bon moment grâce à son énergie, sa malice, sa rébellion et une sorte de désespérance toujours présente chez l'acteur. Le tout est réussi et assez délectable.