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Excellente satire magnifiquement écrite par Francis Veber et brillamment porté devant l'écran par Jean-Jacques Annaud.
On peut d'ailleurs regretter que ce dernier n'ait plus jamais réalisé de film contemporain tant "Coup de tête" est une réussite.
Impossible d'oublier l'entêtante mélodie de Pierre Bachelet, la chanson d'encouragement de l'équipe de foot de Trincamp ou la performance d'acteur de Patrick Dewaere.
Pour toutes ces raisons le film a acquis au fil des années un statut culte fort mérité.
On peut d'ailleurs regretter que ce dernier n'ait plus jamais réalisé de film contemporain tant "Coup de tête" est une réussite.
Impossible d'oublier l'entêtante mélodie de Pierre Bachelet, la chanson d'encouragement de l'équipe de foot de Trincamp ou la performance d'acteur de Patrick Dewaere.
Pour toutes ces raisons le film a acquis au fil des années un statut culte fort mérité.
Entre Série Noire et Le mauvais fils, Dewaere est omniprésent dans les années 70 et avec de nombreux metteurs en scène, dont JJ Annaud dont l'éclectisme des sujets m'a toujours surpris.
Très daté ambiance des années 70', une photographie proche de la vidéo, et la musique syncopé au synthé de Bachelet, cette comédie satirique n'a pas vieilli et la place du foot dans nos sociétés mériterait aujourd'hui la même charge… En pire? Les sommes en jeu ne sont simplement pas les mêmes.
Bien entouré d'acteurs représentatifs de l'époque, Dewaere est jubilatoire dans ce rôle de héros doué, mais rebelle dans l'âme, poétique et insaisissable. Un jouisseur de l'instant, un homme sans avenir, un zozo décalé.
On rit jaune tout le long du film, rythmé et sans prétention, et au passage on se dit que la façon dont est abordé le sujet du viol à l'époque ne serait plus admise aujourd'hui, et devient un témoignage historique irremplaçable de là où nous en étions dix ans après mai 68.
CINETEK aout 22
Très daté ambiance des années 70', une photographie proche de la vidéo, et la musique syncopé au synthé de Bachelet, cette comédie satirique n'a pas vieilli et la place du foot dans nos sociétés mériterait aujourd'hui la même charge… En pire? Les sommes en jeu ne sont simplement pas les mêmes.
Bien entouré d'acteurs représentatifs de l'époque, Dewaere est jubilatoire dans ce rôle de héros doué, mais rebelle dans l'âme, poétique et insaisissable. Un jouisseur de l'instant, un homme sans avenir, un zozo décalé.
On rit jaune tout le long du film, rythmé et sans prétention, et au passage on se dit que la façon dont est abordé le sujet du viol à l'époque ne serait plus admise aujourd'hui, et devient un témoignage historique irremplaçable de là où nous en étions dix ans après mai 68.
CINETEK aout 22
François Perrin est une tête brûlée, un de ces personnages auxquels Patrick Dewaere prête merveilleusement ses traits. Attaquant dans l'équipe de foot locale, il se fait exclure de l'équipe au profit du champion du moment. Un champion coqueluche de toute la ville de Trincamp et donc inattaquable. Aussi quand il tente de violer une femme, c'est Perrin qui est accusé, faussement reconnu par deux notables de la ville. Perrin passe donc par la case prison dont on le ressortira par nécessité et où il s'imposera comme le nouveau champion du moment. L'occasion pour lui de se venger de tous ces salauds, ceux-là mêmes qui l'ont fait descendre plus bas que terre avant de l'acclamer parce qu'il a marqué deux buts. Second film de Jean-Jacques Annaud réalisé quand le cinéaste ne s'était pas encore lancé dans l'ambition de ses fresques cinématographiques, "Coup de tête" dénonce avec virulence toute la corruption du monde du football où les tendances changent vite et où les grands pontes font toujours en sorte que tout se passe bien pour eux, mentant pour leur intérêt personnel. Dépeignant une ville rongée par le fanatisme du foot (les commerçant locaux offrent des voitures ou des fours au joueur qui marquera le but décisif, le patron du club de foot est celui de la plus grosse usine de la ville et a les juges dans sa poche), "Coup de tête" est une fable au vitriol qui fait froid dans le dos et dans laquelle Francis Veber, scénariste (forcément le héros s'appelle Perrin) fait le portrait peu reluisant d'une vraie bande de menteurs bien installés dans leurs mensonges. En héros désabusé et tête brûlée, Dewaere fait bien évidemment des merveilles.
Un très bon film, encore tellement d'actualité. Le mépris des puissants envers un homme qui, une fois devenu héro du peuple, devient la coqueluche de ces messieurs. J'aime surtout les cadeaux prévus pour celui qui marque un but durant le fameux match... Et la transformation de ces derniers par la suite... De très bonnes scènes de très bons acteurs dont certains ont des allures de têtes à claques spécialement pour le film et notamment grâce aux excellents dialogues... Ce film porte très bien son titre et comporte des scènes à la fois terribles et déstabilisante. Je pense notamment à l'auto-stop et à la fameuse scène de la "réparation de l'erreur" concernant le viol. Patrick Dewaere est tout simplement inoubliable et irremplaçable !
this is my movies
Après avoir remporté un Oscar du meilleur film étranger 2 ans auparavant, J-J Annaud signait ce qui reste à ce jour son seul film contemporain avec en vedette P. Dewaere dans une chronique acide, mordante et parfois caricaturale d'un petit village de province sur un scénario rempli de bons mots par l'orfèvre F. Veber. Dans le rôle du marginal, Dewaere s'en donne à cœur joie et il se révèle aussi asse convaincant balle au pied, dans des séquences bien filmées par Annaud. Mais hors du terrain, ce dernier s'en sort aussi très bien et la scène du repas d'après match est un moment jubilatoire, cruel parfois mais méchant comme il faut et qui défoule. On rit quand même pas mal, la morale est magnifique et ce film est bien moins léger qu'on peut le croire. Peu importe si l'image a pris un petit coup de vieux, le propos demeure toujours aussi virulent et d'actualité. D'autres critiques sur
"Coup de tête" est un long métrage bien singulier dans la filmographie de Jean-Jacques Annaud puisque l'histoire ne s'inscrit pas,cette fois, dans un quelconque cadre historique mais bien dans le présent (du moins le présent du tournage).
Ce deuxième film du réalisateur semble avoir été écrit pour Patrick Dewaere tellement ce dernier crève l'écran. Son personnage est d'ailleurs le seul à avoir du relief contrairement aux rôles secondaires sétéotypés. L'intrigue mélange légèreté (ça reste une comédie) et gravité (avec une dénonciation de la corruption et de l'impact du football dans notre société). Rien de bien profond non plus mais on passe un bon moment.
Ce deuxième film du réalisateur semble avoir été écrit pour Patrick Dewaere tellement ce dernier crève l'écran. Son personnage est d'ailleurs le seul à avoir du relief contrairement aux rôles secondaires sétéotypés. L'intrigue mélange légèreté (ça reste une comédie) et gravité (avec une dénonciation de la corruption et de l'impact du football dans notre société). Rien de bien profond non plus mais on passe un bon moment.
Film référence du cinéma de la fin des années 70, "Coup de tête" aurait il bénéficier de la même bienveillance sans la présence du regretté Patrick Dewaere en tête d’affiche ? Car, si la prestation du bonhomme est çà la hauteur de sa légende (on ne dira jamais assez à quel point Dewaere et son complice Depardieu ont révolutionné la façon de jouer), il faut bien admettre que pour le reste, le film ne vaut guère plus que les autres productions de l’époque. Sur le plan formel, et malgré la présence de Jean-Jacques Annaud aux commandes, on retrouve cette mise en scène paresseuse, aux baisses de rythme fréquentes, agrémenté d’un thème musical unique (signé Pierre Bachelet) exploité jusqu’à la moelle et pas franchement très fun. Et ce n’est pas l’utilisation abusive de la voix-off qui remonte le niveau. Je serai moins dur concernant l’intrigue (signé Francis Veber) qui, outre une critique sociale des petites villes de province des années 70 dominées par les grands patrons d’usine (dont le récent "Potiche" s’est fait l’écho), nous offre de grands moments d’absurdité dont le point d’orgue restera certainement la scène où Perrin, devenu l’idole du club, veut à tout prix retourner en prison. Etait-ce une raison pour faire l’économie d’un traitement plus subtil des personnages, tous plus bas du front les uns que les autres, y compris le héros ? Concernant ce dernier, difficile de reconnaître le personnage de François Perrin (équivalent de François Pignon et joué ailleurs par Jacques Brel, Pierre Richard et Patrick Bruel) tant ses agissements sont sérieux voire déroutants (la scène du faux viol est presque malsaine). Il manque clairement à ce héros la légèreté qui a fait le succès des autres films écrits par Veber. Reste néanmoins un casting de gueules comme seuls les films de cette époque ont su nous réserver avec le rigide Jean Bouise en patron d’usine, Michel Aumont et Paul Le Person en minables sous-fifres aux ordres, Gérard Hernandez en flic, Hubert Deschamps en directeur de prison modèle, Patrick Floersheim en star déchue sans oublier Maurice Barrier, Mario David, Michel Fortin et Robert Dalban. J’ai moins été convaincu par l’interprétation de France Dougnac en victime pas vraiment traumatisée. Une comédie pas désagréable donc mais trop dérangeante et surtout un film particulièrement surestimé !
Comédie satirique sur le football, de la chute et la gloire qu'il peut apporter socialement parlant. A la fois authentique et excentrique !
François Perrin dans le monde du football, c'est son auteur Francis Veber qui l'a imaginé mais c'est Jean-Jacques Annaud, le cinéaste le plus expatrié de France qui l'a réalisé !!! Avec comme conseiller technique l'entraineur emblématique de l'AJ Auxerre Guy Roux, une comédie hilarante qui offre un role en or à Patrick Dewaere l'interprétant avec classe, finesse et panache dans la peau d'un footballeur amateur qui n'a pas de chance dans la vie et se voit condamner pour deux mois de prison pour un viol qu'il n'a pas commis. Mais un jour de coupe de France, Frrançois a une permission de 24 heures pour remplacer un blessé et jouer le match dont il deviendra le héros du village pour ses exploits ce qui ne va pas faciliter les choses pour les dirigeants du club et mettre les points sur les "i". Comme d'habitude avec ce personnage cinématographiquement célèbre, j'ai beaucoup rigolé devant des situations et des dialogues hilarantes. Patrick Dewaere est génial au coté de Jean Bouise, Michel Aumont ou Hubert Deschamps pour citer ceux que je connais qui sont excellents. Divertissant.
Coup de tête est un très bonne comédie mené par l'inoubliable Patrick Dewaere. L'acteur est impeccable en looser un peu filou, grande gueule, mais extrêmement attachant.
L'histoire est plutôt drôle : un footballeur de second rang dans une ville ne dépendant que de son usine et ne vivant que pour le club de foot local (lui-même détenu par le propriétaire de l'usine) va servir de bouc-émissaire pour un viol perpétré par quelqu'un d'autre et va mettre en place une vengeance particulièrement jouissive lorsque tous ceux qui l'on mis sur le banc auront besoin de lui.
Le film est globalement très drôle et on sent la patte de Francis Weber dans l'écriture.
Seul bémol, le film date des années 70 et je ne suis pas convaincu que la légèreté avec laquelle le film traite la question du viol passerait aussi bien aujourd'hui. Mais en-dehors de ce point, le film est juste très drôle.
L'histoire est plutôt drôle : un footballeur de second rang dans une ville ne dépendant que de son usine et ne vivant que pour le club de foot local (lui-même détenu par le propriétaire de l'usine) va servir de bouc-émissaire pour un viol perpétré par quelqu'un d'autre et va mettre en place une vengeance particulièrement jouissive lorsque tous ceux qui l'on mis sur le banc auront besoin de lui.
Le film est globalement très drôle et on sent la patte de Francis Weber dans l'écriture.
Seul bémol, le film date des années 70 et je ne suis pas convaincu que la légèreté avec laquelle le film traite la question du viol passerait aussi bien aujourd'hui. Mais en-dehors de ce point, le film est juste très drôle.
Jonathan M
1979 est une année charnière dans la carrière de Patrick Dewaere. Euphorique voir fou dans "Série Noire", c'est ici un laissé-pour-compte du système qui va le renverser à sa merci. Un personnage à la Patrick Dewaere, forcément, c'est à dire une énergie inépuisable, un personnage en marge qui s'assume comme tel, respectant les codes à condition qu'ils vont en sa faveur. Un sale caractère qui lui permet d'être pugnace, d'être le vrai gentil, celui érigé en héros. Il est coquin, vicelard, mais toujours honnête. Il teste les limites de son environnement, parfois avec fracas, souvent avec brio.
« Coup de tête » (1979) avec Patrick Dewaere est assez curieusement un film de Jean-Jacques Annaud vu sa filmographie ultérieure. On s’attendrait plutôt à un film d’Yves Boisset type « Dupont Lajoie » (1975) … mais il est vrai que le scénario a été co-écrit avec Francis Veber d’où le ton très singulier de ce film !
On ne reviendra pas sur le « pitch » de ce film sauf à dire que c’est une très bonne critique du milieu du football et de la petite bourgeoisie de province à la Chabrol. L’élément le plus important à mes yeux, c’est le jeu de Patrick Dewaere qui quelque soit la scène est d’une très grande finesse !
Quel acteur… malheureusement disparu trop !
On ne reviendra pas sur le « pitch » de ce film sauf à dire que c’est une très bonne critique du milieu du football et de la petite bourgeoisie de province à la Chabrol. L’élément le plus important à mes yeux, c’est le jeu de Patrick Dewaere qui quelque soit la scène est d’une très grande finesse !
Quel acteur… malheureusement disparu trop !
Pris pour un con par une bonne partie de sa petite ville d'origine, François Perrin devient le sauveteur inespéré de l'honneur de la cité. La vengeance est un plat... Jean-Jacques Annaud réalise une comédie dans la veine des meilleurs films de Francis Veber. Un film drôle et assez caustique, même s'il aurait pu l'être encore davantage, qui repose en grande partie sur le talent de Patrick Dewaere parfait en brave type loin d'être niais. Les autres acteurs ne sont pas en reste, que ce soit dans la méchanceté ou la bienveillance.
Super film de JJ Annaud , écrit par Francis Veber et ça se sent..Patrick Dewaere formidable dans son rôle de loser miraculé par le football..Le film bien que de 1978 n'a pas un temps mort..Toujours d'actualité..formidable , un classique devenu culte..
À voir et revoir pour tout. La musique sifflotante de Pierre Bachelet est comme une berceuse à souhait...
À voir et revoir pour tout. La musique sifflotante de Pierre Bachelet est comme une berceuse à souhait...
Bonne surprise. Déjà j'adore Dewaere donc j'étais bien parti... Et puis le scenar est super malin, on pense aux comédies italiennes bien acerbes des années 70. Un film sur le monde du foot et de l'aberration de son star-system. Bon y a quand même un ptit coup de vieux dans la forme (la musique, le montage...) mais pour le fond c'est à voir quand même !
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