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Pascal I
776 abonnés
4 136 critiques
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3,0
Publiée le 14 janvier 2012
Une bonne réalisation qui tient en haleine tout le long et ne faiblit pas. Une chevauchée ininterrompue entre des coups d'éclats et une certaine compassion des "victimes", un gentil dans la veste d'un ennemi public N°1. Une très bonne interprétation de notre "ange" où tout l'environnement le dépasse, le submerge et finit par l'usé ... un peu ! Le scénario biopic reste un peu en deçà après avoir vu un "Mesrine" de haut niveau pour le thème et la sensation de déjà vu. Pas de réelle surprise sur la mise en scène, linéaire mais elle reste convenable. On ressent au final (pas sur le final mais sur l'ensemble) un quelque chose qui manque, peut-être le rythme des films actuels et les Fx ici manquant pour l'intensité, pour le complément absent. On reste en fin de compte sur un film assez intimiste. A voir et à découvrir ! 3/5 !!!
Des acteurs plutot bons , une assez belle recontitution des annees 70 , un film assez efficace mais bon...quel interet de faire un film sur un truant , voleur et meurtrier?Ce n'est pas un robin des bois.
Un biopic qui laisse circonspect, l'histoire d'un des plus célèbres gangster italiens raconté avec beaucoup de linéarité mais une mégalomanie amusante. Biopic d'un John Dillinger italien, le scénario narre la vie criminel de Renato Vallenzasca, braqueur qui tombe dans une spirale infernale qui enchaine braquages, emprisonnement et évasion, une intrigue qui se répète souvent et qui semble tourner en rond, une suite qu'on comprend prévisible mais qui arrive a avoir un certain humour, un drame avec une légère pointe de second degré. Méconnu du public international, Kim Rossi Stuart n'aura pas le rôle de sa carrière avec ce film-la puisque son interprétation, certes correcte, tombe souvent dans le surjeu excessif, une mégalomanie qui influe sur l'acteur, et sur son style. Cinéaste du crime italien, Michele Placido arrive a offrir des scènes épiques et sensé, autant que sa mise en scène part souvent dans un chaos confus et des fusillades peu maitrisé... Un biopic criminel avec certaines qualités, mais qui n'atteint pas le niveau des grands biopics.
un mesrine à l'italienne, ce film basé sur l'histoire vraie d'un gangster italien est bien réalisé même si comme sur mesrine on encense plus que ce qu'on dénigre le personnage, sinon le film est plutot bien sans atteindre non plus les sommets du 7eme art
un film dans la lignee de "mesrine" et "romanzo criminale" bien foutu sauf au debut ou c est trop lent.kim rossi stuart est vraiment super en enemi public No1 italien.
Il ne devrait pas être possible d'assimiler si facilement la réalisation de ce film à l'idée reçue sur la mentalité italienne. Pourtant, c'est un constat qu'on est prompt à faire : très bavard (sans interruption surtout), violent comme un film d'action alors que c'est un drame historique, proche du biopic. La caméra donne le tournis et le tout est produit par les Américains de la 20th : des indices de domaines opposés qui tendent tous à indiquer que les Italiens ont choisi de faire passer la pilule de la biographie avec les moyens de nos amis d'outre-Atlantique. Raté.
Après "Romanzo criminale", Michele Placido explore à nouveau le biopic des criminels italiens avec "L'ange du mal", film dédié à Renato Vallanzasca, un gangster de la péninsule qui a défrayé la chronique dans les années 70/80 et devenu par là même ennemi public N°1 en Italie. Bâti autour de ce Mesrine transalpin auquel Kim Rossi Stuart prête ses traits et son élégance, le film retranscrit la vie décousue de ce voyou de grand chemin qui aura passé une bonne partie de sa vie derrière les barreaux (il purge actuellement quatre peines de perpétuité et 260 années de prison). La carrière française de ce long-métrage s'annonce nettement moins médiatique qu'en Italie (le film a fait scandale là-bas) d'autant que l'on a du mal à s'identifier au personnage (n'est pas Vincent Cassel qui veut ...) et que la mise en scène assez brouillonne donne l'impression qu'il n'y a pas de ligne directrice. La réalisation, plutôt efficace, retranscrit bien l'époque, mais il y a beaucoup (trop ?) de traits communs avec "Romanzo criminale" (qui était plus réussi d'ailleurs et dont la tête d'affiche n'était autre que Kim Rossi Stuart ...) pour ne pas avoir l'impression d'en voir une pâle copie. Clairement, ce biopic ne soutient pas la comparaison face à un "Mesrine" bien plus percutant (le doublage parfois moyen n'aide pas non plus ...), mais reste un honnête film "à l'italienne" de fond de tiroir ...
"L'ange du mal", réalisé par Michele Placido, est un thriller qui relate le parcours de Renato Vallanzasca, gangster qui défraya la chronique dans les années 70 en Italie. Si le portrait du criminel italien est assez réussi bien que parfois un peu trop complaisant, le contexte historique est quant à lui complètement ignoré. Certes la reconstitution des années 70 est soignée mais la situation politique et économique de l'Italie dans ces années là n'est jamais évoquée. En se contentant de mettre en image seulement la personnalité et les actes criminels de Renato Vallanzasca, le réalisateur limite de fait la portée de ce long métrage. Ce qui aurait pu être un portrait de l'Italie de la fin des seventies à travers l'histoire criminelle de Vallanzasca, n'est en fait ici qu'un thriller convenu et impersonnel sur un gangster dangereux et égocentrique. L'interprétation de Kim Rossi Stuart est tout de même excellente et le film est suffisamment rythmé mais l'on reste sur sa faim devant le manque de perspective historique de cette production.
Le seul point positif de ce film c'est son acteur principal. Le reste est mauvais : l'ambiance, les couleurs, les dialogues ... On s'ennuie, on reste stoïque et on ne se passionne pas pour l'histoire de Vallanzasca. Un des plus mauvais films de 2011. À éviter !
Mal filmée, déjà au bout de 20 minutes on s'ennuie totalement, on se demande que veut dire l'histoire de ce genre de film, des vieilles scènes de braquage tout pourri, limite du Jack Mesrine en ridicule, déjà que les Jacques Mesrine était nul à mort de rire. En gros encore un film qui n'aurait jamais dû voir le jour. 1/5
Ouaaaaiiiis, pas mal !!, ça se voit sans problème! Bien supérieur à Mesrine et à mon goût mieux et moins intello que le prophète, donc ouais c'est un bon film. Reconstitution, acteurs, etc: qu'ils sont pointus ces italiens quand ils s'y mettent. On constate que toute la problématique du film se centre autour de faut-il ou non faire l'apologie du gangster? Le bien, le mal, la morale... Leur solution :on en sort ébloui par les qualités du film et non fasciné par la violence du personnage, tout en ayant suivi et apprécié durant 2H son côté flamboyant... Hypocrisie de spectateur? On fantasme sur la contestation de l'autorité... Sauf que les beaux gangsters ne sont pas mis dans des reconstitutions du passé pour rien. Les fauves d'aujourd'hui feraient moins passables...et le costard italien leur va moins bien. De plus la nouvelle grande bourgeoisie financière a tout compris et résolu ces thèmes: ils font la loi à leur sens, pillent le peuple, sont le code, la respectabilité, et circulez y' a rien à voir, hormis ce qui brille, et les ombres en travers, poliment, vulgairement, sans aucune flamboyance. Et Vallanzasca pour nous défouler. Merci. Je conseille.
Là où les "Mesrine" excellaient, "L'ange du mal" se loupe à moitié (une très grosse moitié tout de même). En effet, bien que joliment interprété par Kim Rossi Stuart et doté d'une mise en scène de qualité (sur certains aspects comme la musique), le film déçoit par son approche trop approximative de la vie de ce gangster italien, voulant retraçer sa vie de bandit en à peine 1h45 de film. Ainsi, le manque de connexion entre certaines scènes pose parfois problème, empêchant au spectateur d'apprécier totalement ce long-métrage. Voilà exactement ce que l'on appelle du gâchis, pour ce qui aurait pu être un grand film et qui n'est au final qu'un très petit divertissement.
Un très bon biopic qui a le mérite de faire découvrir au grand public français le Mesrine italien , Renato Vallanzasca , célèbre gangster qui en son temps enchaînait braquages , kidnapping , évasions et unes des journaux et ce avec un très grand charisme en ayant fait une sorte de star . C'est tout cela que ce film tente de retranscrire , de son enfance à la fin des années 1950 jusqu'à sa dernière évasion à la fin des années 1980 et c'est le principal reproche que l'on peut faire à ce film , avoir voulu condenser en moins de 2 heures une vie aussi dense que celle de Renato Vallanzasca ce qui conduit à une présentation assez sommaire de chaque événements et il est parfois un peu difficile de s'y retrouver pour celui qui ne connaît pas du tout le personnage . Du fait de cette longueur , les personnages secondaires sont aussi pour la plupart très survolés au profit de Kim Rossi Stuart vraiment bon dans ce rôle aux multiples facettes . Pour le reste , c'est vraiment un très bon film de gangster qui n'occulte aucun aspect que ce soit les braquages flamboyants , l'ivresse du luxe et de la célébrité ou que ce soit les fusillades tragiques et l'enfer de la prison , le tout dans une tension et une froideur permanente , une vraie réussite .