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Incertitudes
210 abonnés
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3,5
Publiée le 30 avril 2020
Cet ange du mal est une sorte de Mesrine transalpin qui parlera peut-être plus aux italiens qu'à nous français. On suit son parcours "professionnel". La petite délinquance, les premiers vols où on peut y voir un style se rapprochant de celui de Robin des Bois. L'appétit venant en mangeant, ce sont ensuite les banques, les règlements de compte. Avec un entourage pas toujours à la hauteur. Si Renato a une belle gueule, il va devoir se farcir ses copains moins équilibrés que lui, plus ambitieux, des rivaux. La suite ne sera qu'un long chemin de croix. Quel plaisir peut-on y trouver à alterner séjours en prison dans des quartiers de haute sécurité, cavales, sans jamais pouvoir se poser, se ranger ? C'est peut-être le roi de l'évasion mais il se fait toujours reprendre derrière. C'est un flambeur. Rien de plus. Et dire que les femmes l'admirent vu tout le courrier qu'il reçoit. Ça ne dit pas grand-chose de l'Italie des années 70 et 80 si ce n'est que leurs prisons et leurs barres d'immeubles sont dans un état aussi déprimant que les nôtres. L'Ange du mal est plus spectaculaire que politique.
Le Mesrine Italien mais avec une réalisation à l'Italienne qui fait de cet opus un indigeste moment , digne d'un téléfilm de seconde zone. 1 étoile et demie.
Michele Placido ne réussit pas à retrouver l'élan tragique de "Romanzo Criminale" avec ce nouveau portrait réel d'un criminel italien de la période sombre du terrorisme. Cette fois, son histoire tente d'être exhaustive mais elle se borne à faire défiler les années à grande vitesse sans s'attarder outre mesure sur les personnages et ce qui pourrait les animer au-delà de la simple rebellion. Le charisme de Kim Rossi Stuart n'est pas suffisant pour éviter l'impression que le film donne: un téléfilm luxueux mais sommaire.
Les gangsters ont toujours fasciné le public. Al Capone, John Dillinger suscitent toujours un intérêt tel Justin Bieber et ses fans de 12 ans. Jean-François Richet et son Mesrine : Ennemi public N°1, a créé la surprise en 2008 et raflé de nombreuses récompenses après avoir été acclamé par la critique. Mais pour ma part, je ne suis pas du tout adepte de ce genre de biopic et Renato Vallanzasca dit l'Ange du Mal, manque de présence et d'originalité dans sa quête destructrice. Le voyou possède surtout du charisme et un égo ultra démesuré. Ancré dans un univers mal restitué des années 70, Vallanzasca et son gang ont des airs caricaturaux d'hommes mal sapés prêts à dégainer le flingue pour n'importe quelle broutille. La présage d'un film dynamique et haletant n'a malheureusement pas effleuré le réalisateur. Le sujet ne mérite pas deux heures de traitement, de ce fait, le superflu colmate l'ensemble et on sait déjà que le film ne restera pas dans les annales. Le scénario s'éternise et ne crée jamais le suspense. Voilà une œuvre qui serait parfaite pour décourager n'importe quel brigand en mal d'action. Le message est clair, la célébrité de Vallanzasca, pourtant présente à l'époque, ne prend malheureusement pas de nos jours. L'ambiance malsaine et les cadres douteux plongent le film dans les abysses. Le manque d'intérêt de la vie du présumé gangster laisse planer une question en suspens. A quoi bon adapter la vie de ce personnage, fou et puéril, mais complètement inintéressant dans le fond ? Bref, tout ça pour dire que je ne suis même pas allée jusqu'au bout du film...
Un bon divertissement mais sans plus. Je suis allé le voir car j'aime bien les films italiens mais celui-ci n'est pas à tomber par terre. Cette histoire du Vallanzasca est intéressante et pour un film de gangster, c'est plutôt bon ! Le film est traité de manière détachée j'ai l'impression et ça en fait donc un divertissement assez bon mais sans trop de saveurs ni de puissance. On rigole un peu à certains endroits et les interprétations sont plutôt bonnes notamment le rôle principal Kim Rossi Stuart ! 3/5.
ho là que c'est nul !! dès la première scène tu te rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond.scène d'une vielle prison pourrie sans aucune hygiène (il y a un gros cafard dans sa nourriture) scène de sexe, les scène du type bof qui frime devant ses potes, les scènes de braquage mal faites. nul
Années 70/80 en Italie, des amis d'enfance, l'engrenage de la violence (hold-ups, enlèvements), des rivalités, des vengeances, des évasions, un chef de bande beau gosse aimé des femmes et souvent admiré par tous, tant il mène avec humour la vie dure aux autorités : Michele Placido tente de renouveler avec un matériau très voisin son coup d'éclat de "Romanzo Criminale". Cet "Ange du Mal" cependant est très loin du récit fouillé et du lyrisme de 2005. Quelques réussites de mise en scène et l'excellente interprétation de Kim Rossi Stuart ("Il Freddo" de "Romanzo Criminale") ne réussissent pas à faire de ce "biopic" de Renato Vallanzasca (cadet de Mesrine, mais s'illustrant à la même époque, et lui aussi un temps "ennemi public numéro 1") une réalisation digne d'éloges particuliers.
Quand on pense à Renato Vallanzasca, on pense au Mesrine Italien. Sauf que Mesrine avait quand même plus de gueule.
* générique de « Faites entrer l’accusé *
Renato Vallanzasca dit « L’Ange du mal ». Il n’a que neuf ans, lorsqu’il commet son premier crime. Il libère des tigres d’un cirque itinérant avec des amis. À compter des années 60, Renato monte à la vitesse supérieur. Hold-up, vols, séquestrations, homicides. Cela le conduit à la prison, jusqu’à ce qu’ils s’en évadent encore et encore.
On le compare à Mesrine. Un charisme fou, une belle gueule et une adoration pour emmerder la justice Italienne.
Sauf que le film réalisé par Michel Placido nous montre un « sous – Mesrine ». Un rythme lent, aucune empathie envers les personnages. Le rythme est lent, mais paradoxalement tout est vite montré. Un hold-up qui dure qu’une minute, c’est le casse du siècle !
On a l’impression que le réalisateur ne sait pas vraiment où il va. L’histoire est vraiment brouillon, on attend le moment où l’histoire va réellement prendre mais ça n’arrive pas. Nous sommes spectateur de leurs casses, de leurs vies sans émotions.
Le film n’est pas non plus si mauvais que ça. Les dernières scènes sont très bonnes, mais pas assez pour remonter l’intérêt du film.
L’Ange du mal ne mérite pas son nom, il ne mérite pas non plus un biopic.
À signalé quand même, une très bonne édition DVD du film par @WildsideVidéo.
Bon biopic sur ce personnage que je connaissais pas. Certains disent que le film est trop court pour aborder la vie de ce gangster mais quand on ne connaît pas, je trouve que ce film donne un très bon aperçu de ce client! En tout cas, on ne s'ennuie pas une seconde, le récit va très vite sans s'attarder sur les détails. C'est peut-être justement ce qui plombe le film, ça va trop vite! Tous les évenements ne sont que survolés et aucun n'est approfondi, d'où un sentiment d'inachevé, de film brouillon, où Placido a cherché à y entasser le maximum d'événements en un film de moins de 2heures pour ne pas décourager certains spectateurs par sa longueur s'il avait plus développé.... dommage, avec un peu plus de temps on aurait là un chef d'oeuvre!
Après son sympathique "Romanzo criminale", Michele Placido revient au film de gangster en s'intéressant au parcours de Renato Vallanzasca. Si Kim Rossi Stuart fait preuve d'une présence charismatique dans le rôle, le film de Placido déçoit, survolant complètement son sujet et laissant de côté beaucoup trop d'élément tout en prenant un peu trop parti pour son criminel de héros. En résulte un film bancal mais agréable à suivre, rythmé et efficace mais superfficiel.
Un très bon film de gangster signé michel Placido déjà auteur du chef d'oeuvre "romanzo crimminale", biopic du plus célèbre gangsterl italien incarné à la perfection par la star italienne kim rossi stuart nous fait vivre les 20 années les plus importantes de Vallanzasca. D'ailleurs les années 70/80 sont très bien retranscrite. A noter que la BO est terribel. 3,5/5
Faites entrer l'accusé ! Renato Vallanzasca, ennemi public italien n°1 dans les années 70/80, voleur de grands chemins, mégalomane impénitent, charmeur de dames et ... sous les verrous à perpétuité. L'itinéraire de ce Mesrine transalpin valait-il un biopic ? C'est Michele Placido qui s'y colle, fort du succès de Romanzo criminale. L'ange du mal n'est, au mieux, qu'une pâle copie de ce dernier, efficace et plaisant à suivre, mais sans grande envergure, le nez dans les poncifs du genre, un peu plus convaincant dans la vie intime du voyou que dans ses aventures marquées par la violence et l'insouciance. Que souhaitait faire Placido ? Un thriller trépidant ? Bof ! Une hagiographie ? Bah ! Un témoignage d'une époque révolue où les grands criminels se la jouaient gentleman ? Beh ! Kim Rossi Stuart, assez méconnaissable, s'en tire avec les honneurs quoiqu'il lui arrive de surjouer. Le film aussi a des embardées épileptiques qui agacent les gencives. Un peu inutile, en fin de compte, cet ange du mal. On peut faire sans.
Après l'excellent "Romanzo Criminale", Michele Placido continue à être fasciné par les gangsters italiens. Il nous livre ici le parcours de Renato Vallanzasca, considéré comme le plus grand gangster italien. Ce qui dérange un peu dans le film, c'est la manière dont la continuité du scénario est écrite, parfois on aimerait en voir plus sur telle séquence et en voir moins sur une autre. Mais la mise en scène du cinéaste est toujours aussi efficace, rythmée par une musique d'enfer. Et il y a Kim Rossi Stuart qui crève l'écran dans la peau du truand à l'ego surgonflé, lui donnant une vraie profondeur psychologique et ce dans le moindre de ses regards, confirmant qu'il est un des meilleurs acteurs italiens de sa génération.