Ayant exploré de nombreux films d’heroic fantasy des années 80, je pensais être préparé au pire… mais « Thor le guerrier » a dépassé mes attentes. Entre un scénario décousu, des dialogues mal doublés et des personnages profondément détestables (notre « héros » alterne entre agressions et monologues misogynes), le film accumule les maladresses. Le sorcier transformé en chouette, censé guider Thor, se contente d’observer passivement, ajoutant une couche d’absurdité. La scène du cheval, présenté comme une créature « pas encore nommée », résume à elle seule l’inanité du projet : Thor galope inutilement devant des ennemis qui fuient… par ennui ? La bande-son tape-à-l’œil et les combats mal chorégraphiés achèvent de plonger l’ensemble dans le ridicule. Comparé à « Conan » « ou même à « Deathstalker IV », ce nanar italien manque cruellement de charme kitsch. Seul point positif ? Il offre une masterclass involontaire sur les travers du genre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle)