"La Pecora nera" est le premier long métrage de fiction du comédien et dramaturge italien Asciano Celestini qu'on avait pu voir dans "mon frère est fils unique". Un film étrange, dans lequel il joue lui-même le rôle d'un "bienheureux" qui vit depuis sa jeunesse dans un asile tenu par des religieuses. Pour lui, tout le monde finit à l'asile, soit pour y être enfermé, soit pour y travailler. Celestini s'attaque avec un brin de poésie à notre société dans laquelle consommation et sexe règnent en maîtres. Toutefois, le film ne décolle jamais complètement et on en sort plutôt frustré en imaginant ce qu'il aurait pu être. Réalisé par Nani Moretti, par exemple.
Un film certes difficile, sur le traitement de la folie. Mais un très bon film, réalisé par un écrivain et homme de théâtre italien de grand talent. Je conseille fortement.
un ton très juste pour décrire le parcours de cet enfant puis de l"adulte à qui l'on colle l'étiquette de "brebis galeuse" et qui passe sa vie dans un hôpital psychiatrique. est-il fou ? on en doute, en tout cas il est très attachant.
Vraiment, il m’est très difficile de soutenir « La Pecora Nera ». En dépit de quelques bons moments, surtout ceux situés durant l’enfance du protagoniste principal, ce film dégage une sensation d’agacement permanente. Les répétitions à foison (les « cling-cling », les « piou-piou », les formidables années ’60), encombrent notamment ce récit tortueux porté par une voix off exaspérante. Ascanio Celestini, auteur, co-scénariste, réalisateur, acteur : beaucoup de casquettes pour un seul homme et cela sent le narcissisme à plein nez.
Film poétique et esthétique qui me donne envie de le revoir, notamment pour voir le début que j'ai loupé!! Donne surtout l'envie de découvrir l'oeuvre du réalisateur. Dans ce film il retranscrit avec justesse l'état psychologique d'un homme. Très bon jeu d'acteurs.