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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 avril 2011
Tsui Hark enfin de retour et il en pleine forme! La cinématographie, le rythme, ainsi que les scènes de combat sont époustouflantes. Aucun doute, Tsui Hark est toujours un grand.
Dans l'ensemble, c'est un bon divertissement, il y a beaucoup de rebondissement dans l'intrigue. Mais, la qualité d'image manque d'homogénéité tous au long du film Et surtout, c'est une putain de PROPAGANDE chinoise: malgré son intelligence le héros fini par céder au pouvoir en place. Peut importe que les dirigeants soient des meurtriers, il faut que le peuple soit guidé.
Le "retour" de tsui hark... Les effets spéciaux sont aussi de retour et ne jouent heureusement pas un rôle majeur dans le film. On assiste à un film classique de sabre, les personnages font 18 tours sur eux-même avant de donner un coup d'épée, au ralenti et en gros plan bien sûr, pour qu'on ne voit rien. Autrement, si la scène était filmée en plan large, ça pourrait être beau (comme dans "Tigre et Dragon" ) donc on ne le fait pas ! On pourrait penser que cela est fait pour masquer la pauvresse des combats, mais problème c'est Sammo Hung le chorégraphe, donc c'est forcément bon: Le vrai problème est la réalisation. Ensuite, des scènes stupéfiantes voire ridicules sont présentes : combat avec des cerfs (non non, pas les paysans !); une héroine en train de passer l'arme à gauche demande "avez vous vraiment déjà aimé ? ça en valait la peine ?", sans aucun lien avec le film ou quoi que ce soit et on envoie les violons pour faire chialer; des personnages qui survivent bien longtemps à des blessures que seul Michael Myers peut encaisser aussi facilement... Abus des orchestres symphoniques à tout bout de champ pour inciter à l'émotion, et puis, on se doute que si Tony Leung est présent à l'affiche ce n'est pas pour faire une "special appearence" classique et que son rôle est BEAUCOUP plus important que ce que l'on veut bien nous faire croire au début: moins de suspens du coup quant à son réel rôle dans le film..
On est prêt à en prendre plein les yeux. Quoi d'autre, quand l'artificier en chef s'appelle Tsui Hark, maître du cinéma d'action hongkongais, et qu'il s'attaque à un épisode de l'histoire de la Chine du 7ème siècle (dynastie Tang, pour être précis), avec toute sa science pyrotechnique ? Cela commence plutôt bien, d'ailleurs, passé le temps d'adaptation aux effets spéciaux numériques qui rappellent les décors en carton pâte des bons vieux péplums. Chouette, Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme (quel titre !), promet d'être à la fois kitsch et spectaculaire et, pourquoi pas, non dénué de conscience politique. Du spectacle, il y en a, et du pas banal, comme ce combat contre des daims (sic) enragés ou ces corps qui s'enflamment littéralement de l'intérieur. Mais, à mesure que l'enquête avance et que les cadavres s'amoncellent, le scénario s'emberlificote dans une multitude de fausses pistes et l'aspect polar asiatique d'époque se dissout. Bizarrement, le détective Dee est loin d'en être le personnage le plus intéressant, un peu falot même, à côté d'un albinos ambigu et d'une jeune fille aussi angélique que démoniaque, qui ont le tort, tous les deux, de disparaître un peu vite de la circulation. Quant à l'impératrice, symbole du pouvoir absolu, qui renvoie à d'autres grands timoniers chinois, elle n'a pas le temps d'exposition suffisant. Du coup, le film de Tsui Hark perd peu à peu de son intérêt, sauf pour les purs aficionados du genre, bien que demeure un aspect feuilletonesque plaisant et un esthétisme virtuose. Hélas, Detective Dee a bien une bonne demi-heure de trop et on a hâte que l'affaire se termine au plus vite. Oh, Tang en emporte le vent !
Intéressant de voir un polar à la mode chinoise. Dépaysant et distrayant. A voir, pour l'exotisme, et pour voir comment un réalisateur chinois traduit les émotions. Combats sympa.
J’attendais beaucoup de ce Detective Dee, notamment parce que ce genre reste sous représenté dans les salles françaises et la BA laissée présager de bonnes choses. La déception ne fut que plus grande le jour de sa sortie.
Son défaut le plus impardonnable reste sa technique. Que ce soient les plans larges ou rapprochés, c’est juste raté. Le recourt à la synthèse l’est souvent (raté), mais là on touche le fond technique (ça m’a fait pensé aux plans de fin en altitude dans Sherlock Holmes quasi comiques de non réalisme). Square Enix fait mieux et plus réaliste, un comble. Les intérieurs ne sont guère mieux et semblent avoir été meublé chez le Ikea locale.
Alors il reste l’histoire, banale au possible, les personnages, totalement stéréotypés ou l’univers, sans inspiration et déjà vu. Certains combats sont intéressants mais finalement assez rares et l’ensemble manque cruellement de rythme. 2h, c’est long !
Le personnage du Detective Dee, soi-disant inspiré d’un personnage bien réel mais ayant surtout fait l’objet d’un grand nombre de romans où il était perçu comme un mélange du très britannique Sherlock Holmes et du Wong Fei-Hong de la saga Il était une fois en Chine, méritait, à ce titre, de faire l’objet d’un long-métrage et aurait pu même donner l’occasion à Tsui Hark, qui n’avait plus rien réaliser de probant depuis une bonne dizaine d’années, de revenir sur le devant de la scène avec un film de sabre percutant. Mais justement, à force de vouloir faire trop spectaculaire, plutôt que rechercher la moindre originalité, le réalisateur ne fait que nous prouver définitivement perdu son génie créatif qui fit de lui un génie à l’origine de la nouvelle vague hongkongaise. A force de tomber dans les pièges des artifices surabondants, et de surenchéri par des effets spéciaux de piètre qualité, sa mise en scène fait perdre toute la crédibilité à ses scènes d'action. De plus, cette intrigue se voulant complexe s’avère en fait aussi confuse que peu passionnante. On peut regretter que les studios chinois aient considéré que de gros moyens dignes d'un blockbuster hollywoodien aient été nécessaires pour (mal) adapter cette intrigue historique et aider ainsi à son exportation.
Du grand spectacle ! Tout n'est pas compréhensible au premier abord, mais la plupart des questions du début trouvent des réponses. Le film est juste magnifique visuellement, les scènes d'actions sont très bien maîtrisé par Tsui Hark qui savait ou il mettait les pieds. Bref, malgré une petit appréhension au début, c'est réussi !
Savant mélange entre la flamboyance visuelle Hong Kongaise et une narration structurée à l'occidentale, Detective Dee c'est un peu le meilleur des deux mondes. Parfaitement calibré pour l'export, le film de Tsui Hark ringardise instantanément le Sherlock Holmes de Guy Ritchie.
Un bon film, mais j'avoue que j'étais un peu déçu. La critique presse était si élogieuse que j'en attendais beaucoup. Le film n'est pas éblouissant malgré des effets spéciaux réussis.
Le cinéma chinois n'est pas mon fort, j'ai voulu tenter l'experience avec "detective dee". Ormis les dialogues de la version francaise qui sont ridicule, le scénario est plutot interessant et les prises sont de toutes beautés. Niveau effets spéciaux on est bien loin des blockbusters américains, mais c'est ce qui fait son charme.