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Mathieu B.
30 abonnés
765 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2019
Detective Dee est une sorte de Sherlock Holmes chinois. Il maîtrise les arts martiaux et est doté d’un sens de l’observation et d’une capacité de déduction hors du commun. Dans cet opus, l’impératrice le fait sortir de prison pour qu’il résolve une série de meurtres dans le cadre du chantier de construction d’une immense statue pour l’intronisation de l’impératrice. Les scènes spectateurs s’enchaînent à un rythme soutenu, les rebondissements maintiennent un suspense jusqu’à la fin où Dee livre le résultat de son enquête. Le scénario est globalement cohérent même s’il souffre de quelques raccourcis un peu simplistes. Cependant, l’ambiance mythologique et mystique omniprésente excuse ces petites facilités scénaristiques. Les petites touches d’humour à la sauce chinoise font parfois sourire sans jamais faire rire, et les prestations des acteurs sont par moment ridicules, mais cnest le style chinois qui veut cela.
2 étoiles - Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme
Film spectacle. Il y a de belles images, une mise en scène qui recherche le spectaculaire ... mais le scénario est un peu alambiqué, les personnages ont des postures un peu guindés et les combats "aérosols" sont un peu kitch à mon goût. Par moment, on frôle l'ennui ... Cela dit, ce film n'est pas indigeste : son exotisme spectacle peut occuper une soirée de votre existence.
Ayant découvert cette saga par les suites, j'ai un peu plus de mal avec ce premier volet, notamment par le ton plus sérieux qu'il utilise. L'amitié bien visible dans les volets suivants qui unie Dee à d'autres personnages comme Shatuo est moins palpable, presque anecdotique (spoiler: du moins jusqu'au retournement de fin ). Il manque ce petit coté inconscient et léger des suivants. En revanche l'histoire est toujours intéressantes et le tous reste sympathique.
Le prestige dont jouit encore Tsui Hark est hallucinant. En dépit des super productions, archi commerciales qu’il dirige, de nombreux fans continuent à le juger comme le réalisateur talentueux de film d’auteur, qu’il n’est plus depuis fort longtemps. Pour ce qui est du film d’auteur, il en faisait jadis. Avec quelques bouts de ficelles, il transcendait un scénario faiblard et une intrigue improbable en un film dynamique aux élans oniriques. Tsui Hark est, depuis plusieurs années, devenu un cinéaste à la solde du pouvoir chinois, et dispose, pour chacun de ses films, de moyens comparables, voire supérieurs aux actuelles blockbusters Américains. Ce qu’il fait aujourd’hui est à l’opposé du film d’auteur. Concernant, le talent, beaucoup de ses fans continuent béatement à trouver du génie et de l’innovation artistique dans les super productions chinoises qu’il orchestre, alors qu’ils jugent avec la plus grande condescendance et la plus grande sévérité les productions américaines de films sur les super héros, de films catastrophe, ou d’action ou de guerre. Detective Dee aurait été signé par un cinéaste américain que ces personnes auraient sans appel crié à l’exotisme outrancier. Mais voilà, puisque Tsui Hark est chinois, elles, perdent toute objectivité, par réflexe tiers-mondialiste grégaire et déplacé, (car la Chine est tout sauf le Tiers-Monde). Ainsi certains critiques ont-ils perçu dans Detective Dee, du raffinement musical asiatique, là où n’importe quel mélomane éveillé n’a entendu qu’une bande sonore tonitruante et sirupeuse. Ainsi certains se sont-ils extasié sur l’utilisation foisonnante du culturel chinois, là où, n’importe quel connaisseur de contes et légendes chinois, n’a vu qu’un brouillon et ostentatoire fourre-tout d’éléments hétéroclites. Ainsi ces mêmes critiques se sont-ils émerveillé de ce scénario original et onirique, là où tout cinéphile honnête, n’a vu qu’une suite de ressorts dramatiques grossièrement tricotés et truffé d’incongruités narratives. Ce n’est pas seulement le film qui est pénible, mais la complaisance pesante avec laquelle son auteur et lui sont accueillis.
Vue à la télévision après avoir adoré le second épisode et découvert au cinéma, mon vif intérêt pour ce personnage romancé de l’histoire, le détective Dee dit le juge Di Ren Jie, plus âgé et joué sous l’angle d’un autre acteur. Pendant la période de la dynastie Tang, une civilisation rayonnante pour le terrain de ses enquêtes policières de l’époque médiévale où se mêle la féerie magique, de métamorphose animale. L’impératrice Wu Zetian comme forte personnalité importante, d’abord courtisane puis par opportunité devient l’unique souveraine à régner sans partage dans l’histoire de cet empire chinois, une place tant convoitée du passé des complots intrigants.
paysages, décors, couleurs, c'est vraiment beau. Belle profondeur de champ. Niveau scénario, c'est autre chose. Basé sur les critiques PRESSE, j'ai acheté le blu_ray et j'avoue que j'aurai mieux fait d'acheter autre chose. L'intrigue policière est superficielle et le film montre la traque et les bagarres bien trop presentes C'est plus un film de bagarres volantes qu'autre chose
Excellent film d'action/thriller. Des combats de toutes beautés, des scènes magnifiques, des effets spéciaux un peu variable. Une enquête que l'on apprécie suivre, c'est super.
Je n'ai pas accroché à ce genre de film même si l'excellent Tigres et dragons s'en rapproche, le mélange dynastie, guerre, arts mariaux et fantastique est mal venu. Des actions improbables au milieu de superstitions chinoises un peu futiles rendent l'histoire inintéressante et pas crédible pour un sous. A un moment , on a même droit à un affrontement de Goldorak contre gologoth 17, bon j'exagère mais on en était pas loin, ridicule et inconvenant. Non décidément, ce détective chinois na vaut rien. Pas d'humour, pas d'histoire qui charme, pas d'émotions, et un spectacle visuel bien plat.
Continuant de tourner régulièrement, Tsui Hark propose en 2010 sa lecture de Detective Dee, personnage célèbre dans la culture chinoise, qui va ici enquêter sur une série de meurtre liée au futur couronnement de la première impératrice de Chine.
J'ai été surpris par cette oeuvre, et malheureusement pas toujours positivement tant ça ne ressemble pas à ce que j'ai pu voir de Tsui Hark jusque-là, si ce n'est dans l'amour qu'il transmet et fait ressentir pour le Wu Xia Pian. On n'y trouve pas vraiment la puissance et maestria du cinéaste Hong kongais, lui qui n'a jamais réellement retrouvé le succès public dans ce siècle, malgré un brillant Time & Tide notamment, ni même critique à de rares exceptions près, heureusement que Detective Dee lui permettra de retrouver un peu des deux.
Le Mystère de la flamme fantôme est donc loin d'être parfait, et c'est peut être parce que j'en attend trop du cinéaste maudit, mais ce n'est jamais vraiment transcendant et il ne parvient pas à surprendre, ni à te foutre un vrai uppercut en pleine poire comme il en est capable. Il manque cette folie et créativité qui l'ont guidé par le passé tandis que par rapport à ce qu'il est capable de faire, l'action est assez banale, l'humour n'est pas vraiment marquant et l'aspect visuel perfectible avec un excès d'effets numériques parfois maladroitement utilisés.
Pourtant, et comme c'est très souvent le cas avec ce cinéaste plus que généreux, il y a toujours des aspects appréciables dans ses films, il parvient à nous emmener dans son univers et faire vivre ses nombreuses idées, qui sont souvent bonnes et bien mises en scène. Déjà, il parvient à placer son oeuvre dans le cadre du grand spectacle et divertissement, et là c'est quand même plutôt réussi, c'est efficace, on prend plaisir à découvrir puis suivre ce détective, et ça reste assez bien ficelé.
Bénéficiant notamment d'une bonne bande-originale, il parvient à sublimer un passionnant contexte et cette plongée dans la Chine ancienne, notamment par le biais de la reconstitution et des décors. Ce voyage dans la culture chinoise réserve tout de même quelques beaux moments, avec en plus des personnages plutôt bien écrits, et avec une évolution intéressante. Enfin, les comédiens sont plutôt bons, notamment Andy Lau qui se montre bien à son aise dans le rôle titre.
Si Tsui Hark ne se montre pas impérial avec Detective Dee, il parvient quand même à en faire un beau spectacle divertissant, où l'on suit des personnages intéressants et une intrigue efficace et plutôt bien ficelée.
"Le Mystère de la flamme fantôme" (sic !)... et tout est dit dans ce titre pompeux digne d'un roman de gare de bas étage. Superstitions et légendes de l'Empire du Milieu, pouvoirs surnaturels, magie et complots, on baigne ici totalement dans le marasme du cinéma chinois de ces dernières années : intrigue très limitée, combats en costumes maniérés, sauts de carpe et utilisation des câbles à gogo(s). Et balancer des ralentis ne suffit pas à rendre ces pirouettes agréables ni à effacer leur aspect grotesque, car la mise en scène de Tsui Hark manque clairement d'élégance et se repose outrageusement sur de l'image de synthèse faisandée.
Bref, ça commence à bien faire leurs "histoires de fantômes chinois" et tutti quanti. Ce "Mystère de la flamme fantôme" est sans doute la goutte d'eau qui fait déborder le vase (Ming) : les personnages sont creux, les dialogues sont d'une banalité crasse et les acteurs endimanchés dans les effets de manches omniprésents font de la peine : surtout Andy Lau, un acteur remarquable qui mérite beaucoup mieux que ça.
On a donc là et comme beaucoup d'autres un exemple du cinéma de propagande du régime communiste : unité et grandeur de la Chine et sus aux conspirateurs !... sous la forme d'un "divertissement" bâclé et pédant qui plus est. Je dis : non.
Certes, Détective Dee appartient plutôt à la partie purement commerciale de la brillante carrière de Tsui Hark, mais je trouve le résultat bien plus enthousiasmant que ce qui est généralement décrit ici. J’estime pour ma part que le réalisateur a su habilement jouer du mélange des genres et des styles pour livrer un pur film d’aventures qui serait aussi bien une enquête policière à la Sherlock Holmes, un film de combats avec des évolutions aériennes de personnages qui se jouent de la gravité, une œuvre à portée historique et même un drame amoureux, le tout teinté de fantastique. Bref, la recette idéale des vieux serials des années 40. Ce joyeux bordel demeure toujours cohérent pour peu que le spectateur veuille bien accepter une proposition de cinéma totale, comme on l’entendait aux temps des forains. Ajoutons à cela la présence charismatique d’Andy Lau et de l’ensemble du casting, quelques pointes d’humour bienvenues et vous avez là un divertissement total qui vaut vraiment le coup d’œil, d’autant que tout ceci est porté par un esthétisme constant.
"Détective Dee" est un film de Tsui Hark. Et il nous offre donc tout ce que 90% des productions Tsui Hark nous ont offert depuis des décennies : du wu xia pian avec des combattants défiant toutes les lois de la pesanteur, des intrigues incompréhensibles, des effets spéciaux ébouriffants mais quand même un peu dégueulasses, des personnages caricaturaux mais sympathiques, et un rythme épuisant... Ah non, pas de rythme épuisant cette fois ! Comme si Tsui Hark s'était occidentalisé, avait abandonné son incroyable hystérie pour rentrer sagement dans le moule du blockbuster international, domaine dans lequel la Chine souhaite visiblement concourir rapidement. D'où la déception inévitable pour tout fan du cinéaste fou qu'est (qu'était ?) Tsui Hark - pour moi, ça date quand même des années 90... Et d'où l'aspect plus "beginner-friendly" de ce "Détective Dee", qui aura été en effet assez bien reçu par les cohortes de journalistes ignares quant à l'art perdu du film d'action / film d'arts martiaux / film fantastique tel qu'une poignée de génies l'inventèrent à Hong Kong voici plus de 30 ans. Autre sujet de mécontentement, l'aspect politique du film, inhabituel mais déplaisant. Si l'on pense un temps qu'il s'agit ici de défendre la place de la femme dans le système politique chinois, on se rend compte au final que Hark reprend le même refrain que Zhang Yimou dans son "Hero" : les leaders établis (légitimes) sont peut-être pourris et critiquables, mais la Chine ne saurait prendre le risque de les remplacer, et doit se soumettre. Soit un message clairement dicté par le pouvoir communiste, et qu'on a du mal à gober sans faire la grimace. Et qui achève de gâcher ce film décevant.
PS : Oui, il y a le génial Andy Lau, et aussi le mémorable Tony Leung Kar Fai, et les revoir tous les deux justifie partiellement le visionnage de ce film !
Un excellent film, comparable aux superproductions américaines. Cela se déroule en 690 en Chine avant le couronnement de la 1ère impératrice de Chine (et la seule ayant fondé une dynastie), Wu Zetian, couronnement mis en péril par une succession de morts violentes surnaturelles. C’est pourquoi, l’impératrice fait appel à un ancien opposant, Dee. Les effets spéciaux sont remarquables avec une recherche particulière sur les décors. On retrouve l’ambiance des Indiana Jones de SPIELBERG. Les américains ont du souci à se faire avec des films de cette qualité.
Un film d'aventures spectaculaire, mené par un Juge Ti qui a tout du héros chevaleresque et romantique typique des films de Tsui Hark. Mais en termes de mise en scène, on reste assez loin de l'inventivité, du brio et du baroque des grands films de Tsui Hark (Time and Tide, The Blade, The Lovers, etc.). Voir ma critique complète sur mon blog où je parle aussi de The Blade et Time and Tide :
Tsui Hark nous emmène dans la Chine du VIIe siècle où des corps prennent mystérieusement feu au contact du soleil. Pour résoudre cette énigme, la future impératrice Wu Ze Tian fait appel au Detective Dee qui revient après avoir été emprisonné pendant huit ans. L'enquête à la Sherlock Holmes dans ce contexte est plutôt originale et fonctionne assez bien, même si cette histoire de trahisons et de faux-semblants aurait gagné à être moins alambiquée afin de donner plus de clarté aux enjeux des combats qui, sans être flamboyants d'un point de vue esthétique, sont au moins divertissants. La chasse aux indices est donc plaisante mais le démêlement complexe et parfois laborieux de l'intrigue crée des problèmes de rythme, un élément pourtant essentiel du genre. "Detective Dee" procure donc le plaisir minimum que l'on est en droit d'attendre d'un blockbuster ambitieux, habile dans son maniement de l'humour et dans son recours au mythe, mais qui manque de proximité avec ses personnages afin de nous emballer pleinement.